Lectures d’été : Le Métronome, Le Goût de Tokyo

Cet obstacle franchi, on entre dans le passé. Un escalier noir glisse par degrés dans les profondeurs de l’antique carrière. En descendant les marches, on croit remonter les siècles !

Je continue de m’intéresser aux livres qui évoquent le passé et le présent des villes, parfois simultanément et sans que la nécessaire complexité de la recherche historique nous enlève le goût de la promenade et l’envie de croiser le petit détail qui était là, juste sous nos yeux depuis des siècles. C’est ainsi que la forme originale du Métronome de Lorànt Deutsch me paraît particulièrement bien choisie. Le principe est d’ailleurs assez simple : un voyage à travers les stations de métro de Paris devient le point de départ d’épisodes importants de l’histoire de la ville. À chaque station correspond un fragment du passé, qu’il soit gallo-romain ou franc, médiéval ou moderne. De cette manière, on découvre, entre autres, que la première cathédrale de Paris se trouve cachée sous un parking, surmonté à son tour par une copropriété, que la station de Saint-Martin, fermée depuis 1939 sert de lieu d’accueil pour sans-abri pendant les grands froids, que le dernier cachot de la Bastille était devenu la cave d’un bistrot, remplacé depuis par un restaurant coréen… Les différents visages de Paris apparaissent et disparaissent au coin des rues, les différentes strates de ruines s’empilent, se mélangent ou s’écroulent, on construit et on démolit, car la ville croît toujours sur un même socle ancien, se développant avec un mouvement centrifuge, et l’architecture est un bon fil pour nous guider dans le labyrinthe de l’histoire. Du souvenir de Sainte Geneviève aux improbables héritiers mérovingiens, des transformations successives du Louvre aux ignobles saccages de la Révolution et de la Terreur,  des théâtres du XVIIe siècle, au « boulevard du Crime », des donjons moyenâgeux à l’architecture contemporaine, Paris est une ville-récit qui permet de nombreuses lectures.

Lorànt Deutsch, Métronome, Michel Lafon, 2009

Le Goût de Tokyo

Et une autre grande ville, moins belle, selon certains goûts, mais plus paradoxale que Paris, devenue capitale du Japon en 1863 à la place de la capitale historique Kyoto, marquée dès le début par les bouleversements liés à la modernisation du pays. Dans ce petit ouvrage, Tokyo apparaît, indifféremment sous le regard de voyageurs étrangers ou d’écrivains japonais, comme un lieu propice aux coexistences multiples. Organisés en 29 chapitres très brefs, parfois cela tient en seulement une page et demie, des extraits d’essais, de romans ou d’articles de presse offrent des perspectives d’une ville tentaculaire où tout est surprenant, à commencer par son architecture désordonnée, la fois démesurée et fragile, toujours soumise aux séismes, qui peuvent faire disparaître des quartiers entiers du jour au lendemain, comme en 1923, sans oublier les destructions dues à la guerre. Mais il y a aussi des aspects de la société japonaise qui fascinent les visiteurs, comme la publicité omniprésente (dans un texte du début du XXe siècle !), les Love-Hotels, les quartiers dédiés au shopping, le bruit. Tokyo n’a pas eu, comme les villes européennes, une croissance depuis un centre, et cela semble influencer ceux qui découvrent avec surprise qu’il y a des villages à l’intérieur de la ville, que l’on peut s’y perdre dans les ruelles ou flâner dans les petits marchés non loin des immenses quartiers d’affaires, que le désordre urbanistique est aussi synonyme de liberté. Le contraste des architectures, des styles et rythmes de vie semble être la caractéristique principale de Tokyo, des contrastes qui résistent aux modes passagères, comme des petits gouffres temporels disséminés dans une carte où l’on peut facilement disparaître.

Le goût de Tokyo. Textes choisis et présentés par Michaël Ferrier. Mercure de France, 2008  

Commentaires

  1. Oui, l'idée de partir du métro est très pédagogique. Les communistes parisiens, qui n'ont cure de la pédagogie et veulent seulement interdire qu'on dise du mal de la Révolution et de la Terreur, s'en sont violemment pris à Deutsch ces derniers temps. Assez grotesque, pour ne pas dire plus. L'important, c'est la passion, et Lorànt Deutsch en a.

    Pour Tokyo, je suis allé en Asie, et c'est vrai qu'il apparaît que partir d'un centre et tout organiser administrativement est typique de l'Occident, même les villages du Cambodge et de la Thaïlande sont reliés à une pagode mais sans être regroupés. L'origine du regroupement est dans les villae romaines, la propriété d'un patricien, d'un noble, d'un gouverneur qui commande au nom de l'empereur. Même en Europe, on oppose l'organisation des pays latins, ou romans, qui est clairement d'origine romaine et qui se fonde sur le regroupement, et l'organisation allemande, ou germanique, qui est plus dispersée, sur le mode asiatique.

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  2. (Le gouverneur romain dirigeait à la fois la politique, l'économie et la religion, d'où la centralisation.)

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  3. Merci Rémi. Pour l'origine, c'est juste, on le voit également dans les ruines romaines de certaines villes, mais ce que je trouvais intéressant était de voir les effets du développement. Il y a peut-être là une question de taille, de la maximale qu'une ville peut atteindre avant de se ramifier et se disperser en plusieurs îlots ou banlieues : dans les villes de l'Europe du Sud, sur le modèle romain, la centralisation était possible avec une taille relativement petite. Au Japon, en revanche, on parle de conurbation (incluant Yokohama, Kawasaki et Chiba). Cela est lié à l'histoire et à la géographie du pays (concentration de la population dans les plaines), mais l'effet produit est curieux curieux, le fait de trouver plusieurs villes très différentes dans le même ensemble urbain.

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  4. Oui, c'est aussi le cas à Bangkok, c'est fantastique. A mon avis, une ville comme Paris a essayé et a réussi globalement à appliquer le modèle romain à l'époque moderne, mais peut-être que justement ce n'est plus réellement adapté, il faut aux Français des ingénieurs toujours plus subtils, et finalement, pour l'économie réelle, ordinaire, pour les classes moyennes, on dirait que cela tend à bloquer tout, alors que l'Asie est toujours en mouvement, toujours pleine de floraisons variées et fourmillantes. D'un autre côté, il m'a semblé que les Asiatiques avaient une vie morale riche, qui ne dépendait pas de l'organisation globale, tandis que chez les Français, les repères viennent de l'Etat. Le désordre apparent en Asie n'empêche pas une attention constante à autrui, alors qu'en France, un désordre apparent peut-être tend à autoriser inconsciemment les comportements désordonnés. C'est un vrai problème, le formalisme extrême de l'héritage romain. En tout cas de mon point de vue.

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  5. Le problème, c'est que des villes comme Paris sont des mille-feuilles illisibles par leur densité et leur complexité. Mais je ne peux m'empêcher de penser que Oetzi, tué par flèche sur un glacier entre l'Autriche et l'Italie il y a 5000 ans, portait sur son corps des traces d'acupuncture, et qu'il transportait des herbes médicinales dont l'usage demandait des connaissances sophistiquées. La civilisation du Rhône, d'une culture florissante, 2200 - 1500 AC a laissé beaucoup de traces dans le Chablais.
    En dessus de Monthey, sur un promontoire érigé en forteresse et maintenant recouvert de forêts, le moto-club vert valaisan fait du trial sur des murs en pierres sèches d'une forteresse de 4000 ans jamais fouillée. Pas une âme en Valais pour se révolter contre cette barbarie. Il serait temps que l'on s'intéresse à notre passé à nous...

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  6. Jamais fouillée, cela existe-t-il? C'est où plus exactement?

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  7. La colline qui domine Collombey. Cela s'appelle la Grande Chaînie.
    "De petits sondages faits en 1986 par des archéologues de l'Université de Genève ont montré plusieurs niveaux d'occupation superposés, datés du Néolitique moyen, du Bronze final et peut-être du premier Age du Fer".
    Carine Wagner 1998. Le Chablais dans les pas des archéologues

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  8. @Rémi, cela rejoint ce que Pierre-André avait écrit une fois par ici sur le villes chinoises. Que ce soit une question de taille ou de structure, on en revient toujours à des communautés plus petites qui se reforment à partir d'un grand ensemble. Mais la conurbation de Tokyo a des traits communs avec la Zwischenstadt européenne, l'entre-deux villes qui commence par être une cité dortoir et finit par devenir un ensemble plus important, en termes de population, que la ville, le bout de cette évolution étant une ville qui n'a plus de centre. Ayant vécu depuis presque toujours dans des endroits dont je ne suis pas originaire, c'est un sujet que je remarque particulièrement lorsque je m'installe quelque part. Les villages européens deviennent actuellement des annexes des villes, et la population qui s'y installe est également une population citadine.

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  9. Merci Géo, nos commentaires se sont croisés. J'avoue tout ignorer sur le sujet mais je prends note de la référence.

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  10. A mon avis, Inma, c'est plus le cas en Suisse qu'en France, qui reste centralisée. Il y a en Suisses des flux urbains continus, peut-être en Allemagne aussi, mais en France, Paris reste le centre, au sein de l'agglomération globale. Enfin, cela changera peut-être, à l'avenir.

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  11. Tout cela est bien trop compliqué pour moi, qui préfère vivre et rêver au milieu de nulle part, à l'écart des urbanités.
    Par contre j’aimerais bien m’introduire dans les lieux secrets qu’évoque Géo.
    Mais… on dirait que PAR de Cathay (merci Gilbert) n’a plus accès à ce blog depuis les dédales de Shanghaï… S’est-il perdu dans la grande ville ?

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  12. Mais le monde urbain peut aussi également être le milieu de nulle part. C'est ce qu'on apprend, par exemple, dans ce petit texte de Tanizaki, trouvé dans le livre sur Tokyo: "Il ne peut pas ne pas y avoir, me disais-je, coincée au milieu de la cohue des rues populaires, quelque oasis de paix où ne passent qu'exceptionnellement des gens bien déterminés dans des circonstances bien déterminées; exactement comme dans un torrent impétueux se forment ici et là des trous d'eau dormante." (Le Secret)

    Il me semble, par ailleurs, que notre Chinois unique et préféré n'a effectivement pas accès à ce blog. Il faudra que je vérifie mais, si c'est le cas, je me demande si ne ne vais pas rouvrir les commentaires sur le blog de 24heures...

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  13. Absente@ Militez ou militons pour que les gens du Chablais rééditent cette extraordinaire opuscule de Carine Wagner. Une petite brochure avec huit feuillets A3 double avec carte (malheureusement pas à l'échelle, 1:25000 un peu déformé...) donnant des excursions archéologiques accessibles à tous. Il y a tellement de choses à découvrir ici si l'on veut bien ouvrir les yeux. Je ne connais pas Carine Wagner mais j'ai pour elle une admiration totale pour ce qu'elle a fait là.
    Je suis pour que les universitaires se décarcassent pour faire profiter le petit peuple de leurs connaissances...
    Inma Abbet@ J'ai passé cette journée avec mon frère à retrouver les endroits d'où ont été peints les tableaux de FR, avec dans l'idée une expo avant-après. Absolument captivant. Je continuerai à vous informer sur ce sujet. Avec l'arrière-pensée que nous faisons partie d'une génération ayant vécu une transformation de son milieu comme l'humanité n'en avait jamais connue...

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  14. Oh! Mais il y a du monde ici (coucou Géo:))
    Je découvre le Chablais :
    "Les origines et l'évolution du nom Chablais
    Ce nom a subi diverses transformations, et a également désigné un territoire différent
    selon les époques. Il dérive du nom latin "Caput laci", "Caput Lacense" ou "Caput lacus",
    lui-même une traduction du celtique "Pennolucos".
    Dans la Tabula Peuîingeriana, copie du XHIe s. d'un Itinéraire romain des IIIe-IVe s.
    ap. J.-C, nous trouvons la localité Pennolucos à XIIII milles de Tarnaïas et dans
    Xltineriarum Antonini (fin Ile s. ap. J.-C), Penne Locos à XIII milles de Tarnaias^. Ce lieu devait se trouver à proximité de Villeneuve.
    Selon Kraege, Pennolucos se décompose en "penn" (= "tête" en gaulois et en breton)
    et en "luco" (devient "loch" = "lac" en irlandais) et voudrait donc dire "tête de lac"."

    Ne pas confondre Pennoculos avec Speculos (biscuit offert dans les bars avec le café (0_°)! En Bretagne nous avons aussi le "penn bazh" (0_0) expression que nous utilisons quand on prend un coup sur la tête, ce qui, bien entendu, nous arrive tous les jours avec le soleil plombant de notre ciel breton (on ne rit pas)!

    Lire la suite du Chablais ici par Carine Wagner : http://doc.rero.ch/lm.php?url=1000,10,19,20120522101522-SS/BCV_TB_11269_1.pdf

    Merci de m'avoir donné envie d'en savoir plus (sûr, "faut que" les universitaires fasse profiter le petit peuple (dont je suis) de leurs connaissances) car c'est effectivement passionnant. Tout ce qui concerne cette région m'intéresse bigrement et là, je suis sérieuse.

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  15. Mais c'est le but de mon site, de faire profiter le petit, moyen et grand peuple (et les solitaires, misanthropes et autres ours) de tout ce qui est profitable :-)))). Chacun cueillant dans ce jardin les simples qui lui conviennent.

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  16. @Inma : Merci pour le joli petit extrait, dans lequel la protagoniste semble vouloir s’extraire du tourbillon de la ville en cherchant (plutôt vainement on dirait) une oasis de paix, une "eau dormante".
    En voyage, alors que j’étais par exemple dans une ville immense, je me suis souvent retrouvée, à force déambuler au hasard, de fil en aiguille et sans savoir trop comment, dans des quartiers des plus improbables et reculés, loin de la foule, que je trouvais charmants. Je devais probablement rechercher mon " milieu de nulle part " !
    PS : je n’avais pas réalisé que le livre sur Tokyo faisait partie de la petite collection "Le goût de", que j’aime bien emporter en voyage et que je lis dans le lieu correspondant, pour bien m’en imprégner. Je les aime bien aussi parce qu’ils sont tout petits ! Ils n’existent pas seulement à propos de villes : il y a aussi "Le goût de la lecture", "Le goût du rêve", et entre-deux, "Le goût des villes imaginaires"…

    @Geo : Merci pour les références chablaisiennes. Ca me donne envie de faire des recherches, une fois que j’aurais un peu plus de temps. On organise une excursion avec Inma ? (euh dans quelque temps !)
    Vous êtes un des descendants de Frédéric Rouge ? (il me semble avoir déjà eu cette idée une fois, peut-être en lisant ce blog…)

    @Ambre : Ca m’épate que vous vous intéressiez à ce point au Chablais, dont la majorité des Français doivent tout simplement ignorer l’existence !

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  17. @ Inma : c'est bien pour ces échanges que je viens chez vous qui nous accueillez cordialement même si je suis souvent hors sujet (du billet).

    @l'Absente : J'ai encore de la famille (par alliance) en Suisse, j'aime ce pays. Vous serez sans doute encore plus étonnée de savoir que j'écoute le matin Espace2:))via mon ordinateur et que je lis chaque matin Le Temps! D'ailleurs puisque nous parlons de Collombey dans ces commentaires, actualités du jour (0_0) : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/bc9590a6-d824-11e1-b6c7-87316167502b|0

    Bon dimanche...

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  18. Merci pour ours, etc, etc...

    Absente@ Le chablais est aussi français. ce qui rend cette étymologie de "caput laci" encore plus improbable. Jusqu'au XIXème, la principale source d'énergie était le bois. Au point que les salines de Bex ont fini par avoir de gros problèmes d'approvisionnement. le bois était "chablé", c'est-à-dire descendu de la montagne par gravité. Avec des systèmes plus ou moins sophistiqués, comme par exemple le barrage de la Joux verte sur l'Eau-Froide, dans lequel on rassemblait toutes les billes et on libérait le tout en un coup...
    Au Chablais, vous avez des chables tous les 500 mètres. Alors "caput laci"...

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  19. A propos d’ours, je viens de lire ceci (désolée si je suis complètement hors sujet ! mais ça m'a fait rire et je ne peux résister):

    "Rebelle renoue avec le folklore en distribuant dans le rôle du méchant un animal beaucoup plus original qu’un dragon ou le monstre du Loch-Ness: l’ours, dangereux plantigrade qui hantait les forêts et l’imaginaire médiéval. Avec sa bosse hérissée de javelots brisés, le vieux mâle invincible se pose en avatar sylvestre de Moby Dick."

    "Une dimension sexuelle sous-tend ce film initiatique. Merida est la fille qui a vu l’ours – désignation familière des règles. Changée en animal sauvage, Elinor doit lutter contre la bestialité qui l’envahit et la rend dangereuse pour les siens. L’air de rien, Rebelle renoue avec la psychanalyse des contes de fées défrichée par Bruno Bettelheim."

    Tiré d’une critique du film « Rebelle » par mon chouchou Antoine Duplan.
    Je vais courir voir ce film, dans lequel la rebelle change sa mère en ours !

    Pour lire tout l’article du Temps, intitulé "La princesse et l’ours mal léché" ;-) :

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/948eeca4-da7e-11e1-9577-605376487917%7C0

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  20. L'ours a dû m'échapper, j'ai relu les billets de Inma et n'en ai point trouvé (0_0)!
    Mais puisque nous parlons d'ours, pour ma part il me fait penser à :
    L'Ours de J.J. Annaud
    L'Ours et la Poupée (J.P. Cassel et BB)
    L'Ours du meilleur film de Berlin
    L'ours d'une publication
    L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'art
    L'ours de Bonne Nuit les Petits
    L'ours de Mr. Bean

    Au suivant...:)))

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  21. Il n'y en a pas, à moins d'être l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours :-)
    Ils'agit d'un "private joke".

    Je viens de rentrer après quelques jours passés à Rimini. Il faisait 30° le matin, mais ne soyez pas jaloux. Je travaille pendant l'été et je ne fais que grappiller quelques jours par-ci par-là, sans que ce soit de vraies vacances.

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  22. Yes! A private joke! Mais des "ours mal léchés" (hello l'Abs.)on peut en croiser même en ville:)))
    30° le matin? Mais c'est horrible (0_0)! Migraine assurée pour moi dès le réveil. Je préfère encore mes 15° le matin et 19°:(( (un peu juste avouons-le) l'après-midi. Températures idéales : 12° la nuit et 25° maxi l'après-midi.
    Passez de belles vacances studieuses Inma.

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  23. @ l'Absente : Vous nous direz si "Rebelle" vaut le déplacement! J'ai hésité aujourd'hui à aller le voir et me suis décidée pour un autre film (pas moins rebelle:)) "Les femmes du bus 678", un film égyptien. A voir, ça secoue, un film qui a suscité plusieurs procès, tous gagnés. Ne pas y aller sans connaître le sujet du film, mais en spectateur averti; je vous laisse découvrir le synopsis sur la Toile.

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  24. @ Ambre : désolée de ne répondre que maintenant, j’avais un peu déserté la toile.
    J’ai vu "Rebelle" il y a une quinzaine de jours déjà, et j’ai passé un bon moment !
    Je passe un été assez studieux, alors ça me fait du particulièrement du bien d’aller voir parfois un film léger et décapant !
    J’ai bien aimé cette Rebelle, vrai garçon manqué qui préfère le tir à l’arc au mariage…
    J’ai bien aimé le roi aussi, qui se doit d’incarner le sérieux devant ses enfants, mais dont on sent qu’il aurait plutôt envie d’éclater de rire et de se joindre à eux lorsqu’ils font des bêtises…
    A mon âge, je découvre le 3D (enfin c’est mon deuxième film en 3D, mon premier était "Hugo Cabret", dans lequel l’effet 3D était plus impressionnant, avec toutes ces horloges et leur mécanique…) !

    Je n’ai jamais entendu parlé des "femmes du bus 678". J’attends de voir s’il passe par ici…
    Je me souviens que vous aviez parlé une fois d’un film que je voulais voir (les Acacias je crois), mais je n’en ai ensuite jamais vu l’ombre par ici…

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  25. @ l'Absente : merci pour votre avis sur Rebelle...
    Les deux films que vous évoquez ci-dessus dont je vous ai parlé ne passent que dans les salles d'Art et d'Essais, donc assez confidentiels, pour intellos (rires).

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  26. Ambre@ "L'ours a dû m'échapper, j'ai relu les billets de Inma et n'en ai point trouvé (0_0)!"
    "c'est le but de mon site, de faire profiter le petit, moyen et grand peuple (et les solitaires, misanthropes et autres ours)"
    "Il n'y en a pas, à moins d'être l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours :-)
    Ils'agit d'un "private joke"."

    Conclusion : "Chacun cueillant dans ce jardin les simples qui lui conviennent."

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  27. @ Géo : "Chacun cueillant dans ce jardin les simples qui lui conviennent."

    Voulez-vous dire les "simplet(te)s" dans ce jardin de nains:))?

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