tag:blogger.com,1999:blog-20726796553489356402024-03-18T17:31:30.463+01:00Des livres, toujours des livresInmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.comBlogger219125tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-76739727083676526492024-03-18T17:30:00.000+01:002024-03-18T17:30:52.125+01:00 Le Musée Fortuny – Palazzo Pesaro degli Orfei<p><span style="font-size: large;"> Le Musée Fortuny – Palazzo Pesaro
degli Orfei</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"> Il est un lieu qui
m'est particulièrement cher à Venise, parce qu'il a été le lieu
de vie et de travail d'un artiste multiforme et singulier, Mariano
Fortuny, et parce qu'il expose actuellement de nombreux exemples
représentatifs de son œuvre, qui va de la peinture à
l'architecture, en passant par la création textile, la scénographie,
la photographie, la décoration et la gravure. Le musée Fortuny,
installé dans un vaste palais nommé précédemment <i>Palazzo
Pesaro degli Orfei</i>, se trouve dans le quartier de Saint-Marc et
offre au visiteur un regard unique sur ce qui pouvait être
l'activité de l'artiste dans la première moitié du XXe siècle,
car le bâtiment abrite une grande bibliothèque, des ateliers, des
machines, des maquettes et des modèles de vêtements, de tissus
d'ameublement, des tableaux, des dessins ou des décors... Et partout
est également visible l'empreinte d'Henriette, épouse et
collaboratrice de Fortuny, à qui l'on doit certaines de ses plus
originales créations en matière d'habillement, comme la célèbre
robe <i>Delphos</i>.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><span style="text-align: left;"> Mariano Fortuny y
Madrazo naît en 1871 à Grenade, en Espagne, dans une famille
d'artistes. Son père, Mariano Fortuny y Marsal, et son grand-père
maternel, Federico de Madrazo, ont été des peintres reconnus, et le
jeune Mariano grandit entre Paris, où sa famille emménage après la
mort de son père, en 1874, et Venise, à partir de 1889. Une
éducation polyglotte et cosmopolite, et une initiation à la beauté
dans des années où l'art européen est traversé par des influences
variées. On peut y trouver d'un côté le japonisme et
l'orientalisme, et d'un autre les rêveries d'un passé médiéval ou
renaissant ; sans oublier l'importance croissante de la
technologie, un intérêt renouvelé pour l’artisanat et l'éclosion
d'un goût qui se revendique moderne dans l'Art Nouveau. Le suranné et
le récent se croisent dans une atmosphère sciemment théâtralisée.
Or, c'est à Venise que Fortuny commence à s'intéresser au costume
en trouvant des collections de tissus anciens qui lui serviront de point de départ
pour ses méthodes ultérieures d'impression, tandis qu'un voyage en
famille à Bayreuth en 1891 lui fait découvrir la musique de Wagner
et éveille son intérêt pour la mise en scène. À cette époque,
deux rencontres sont aussi essentielles dans l'évolution esthétique
de Mariano Fortuny : celles de l'écrivain et critique Angelo
Conti et celle du poète Gabriele D'Annunzio. La symbiose entre la
peinture, la littérature et la musique est une aspiration qui se
trouve au cœur de l'art de la fin du XIXe siècle. La recherche du
</span><span style="color: #202124; text-align: left;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i>Gesamtkunstwerk</i></span></span><span style="color: #202124; text-align: left;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">,
concept romantique notamment diffusé par Richard Wagner, se traduit
par des expérimentations ne se limitant pas à un seul art, ou à un
e seule époque ; chez les deux artistes, on trouve le même
attrait pour les Préraphaélites, la Grèce classique, le
Quattrocento... Avec D'Annunzio, Fortuny conçoit des projets qui ne
seront pas achevés, mais qui rendent compte d'une grande énergie
créatrice et d'une inspiration réciproque, comme la scénographie
de </span></span><span style="color: #202124; text-align: left;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i>Francesca
da Rimini</i></span></span><span style="color: #202124; text-align: left;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">,
et plus tard la maquette du Théâtre des Fêtes, de style palladien,
avec D'Annunzio et l'architecte Lucien Hess (1912). </span></span><span style="color: #202124; text-align: left;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ces
années marquent une grande activité de Fortuny dans le domaine de
l'art scénique, notamment avec l'invention du « Dôme
Fortuny », grande structure pliante destinée à créer des
jeux de lumière et des projections de décors (présentée
officiellement en 1906), suivant la création en 1900 des costumes,
des décors et de l'éclairage à l'aide de lumières indirectes pour
la mise en scène de </span></span><span style="color: #202124; text-align: left;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i>Tristan
et Isolde</i></span></span><span style="color: #202124; text-align: left;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">
à La Scala de Milan. Bien que ces inventions aient apporté un
grand succès au peintre, c'est dans un autre domaine qu'il montrera
la diversité de son talent.</span></span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"> Le musée expose
plusieurs tableaux qui montrent bien chez Mariano Fortuny cette rare
qualité qui consiste à jouer avec, et à se jouer, des époques et
des catégories artistiques. Fortuny peint pendant toute sa vie. A
côté des collections de famille, des copies de Tiepolo et du
Titien, on trouve des vues vénitiennes, des portraits, et des thèmes
issus du cycle wagnérien, comme les <i>Jeunes filles-fleurs </i><span style="font-style: normal;">(1896).
Mais l'ensemble du cycle wagnérien représenté par Fortuny, qui
n'est pas exposé dans sa totalité, comprend quarante-six tableaux
peints entre 1903 et 1948. Aussi, les portraits tiennent une place
considérable, et le visage d'Henriette, à divers moments de sa vie,
en dessin, peinture, photographie, y est omniprésent. Elle devient
aussi modèle incarnant la griffe Fortuny et ses robes au plissage
sophistiqué. L'un de ces portraits, </span><i>Henriette Fortuny en
costume pompéien</i><span style="font-style: normal;"> (1935) est à
mon avis emblématique de cet art qui prend des chemins variés, car
la peinture exprime ici quelque chose de la vie réelle, mais aussi
un ciel ombrageux et dramatique en arrière-plan ; la silhouette
et l'expression d'Henriette, traitées de manière réaliste,
reçoivent une lumière brillante qui paraît issue d'une lampe
électrique, et le tout semble destiné à mettre en valeur la robe
et le châle portés par le modèle, comme dans une présentation
d'une maison de haute couture. On navigue sans cesse entre la
simplicité et l'artifice, entre la recherche du naturel et la
préciosité formelle.</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><span style="text-align: left;"> Mariano Fortuny rencontre Henriette Negrin à Paris en 1902 et ils
initient une relation amoureuse et une complicité professionnelle
qui durera toute leur vie. Après quelques années en France, ils
installent leur atelier à Venise, après la restauration du palais
Pesaro degli Orfei en 1907. Cet endroit deviendra un laboratoire
créatif dans le champ de la mode, et une place stratégique de
l'importance sociale du vêtement, car Venise est à la fois un
symbole de luxe et d'élégance séculaire et une destination de
voyage pour les artistes et les mécènes du monde entier. Mariano
Fortuny et Henriette Negrin commencent à expérimenter des moyens
d'impression sur tissu qui donneraient aux étoffes un aspect proche
de ce qu'on peut voir dans la tradition picturale vénitienne, de
Carpaccio au Titien et au Véronèse, et qui englobe des éléments
stylisés de la nature, de la Grèce antique, du monde byzantin,
d'une Espagne et d'un Orient légendaires. L'or et la pourpre
côtoient des arabesques et des motifs géométriques. À l'automne
1907, le châle </span><i style="text-align: left;">Knossos</i><span style="text-align: left;"> est exhibé à Berlin. Il s'agit d'un
châle diaphane en tissu de soie, portant des ornements crétois
imprimés, un thème à la fois antique et contemporain de l'artiste,
car le site archéologique de Knossos avait été mis à jour en
1900, et ancré dans la mode naissante de l’hellénisme. C'est
dans cet environnement que sera développée le plissage de la robe
</span><i style="text-align: left;">Delphos</i><span style="text-align: left;">, d'après l'</span><i style="text-align: left;">Aurige de Delphes</i><span style="text-align: left;">, sculpture
découverte en 1896, qui donne à la silhouette féminine une allure
sobre et épurée, avec un évasement dans le bas de la robe, qui
n'est pas sans rappeler les Korê de la statuaire archaïque grecque.
La technique brevetée du plissage très serré est attribuée dans
une lettre à Henriette Fortuny. Peu à peu, les collections
s'agrandissent avec des capes, des manteaux, des pièces qui ont un
grand succès et qui se vendent dans les boutiques dédiées à Paris
et à Londres et plus tard à New York. Parmi les clientes, on trouve
Isadora Duncan, la marquise Luisa Casati, la comtesse Greffulhe,
Sarah Bernhardt, Eleonora Duse... Quelques années plus tard, les
Fortuny ouvrent une fabrique sur l'île de la Giudeca (qui d'ailleurs
existe encore de nos jours) pour développer des tissus de coton
imprimés. Aussi, les moules exposés, les encres, motifs et
échantillons rendent compte des recherches accomplies pour créer
des soieries et des velours</span><span style="color: maroon; text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">qui auraient
l'aspect de brocarts et de damassés anciens, tout comme les
innovations concernant les teintures, telle la </span><i style="text-align: left;">tempera Fortuny</i><span style="text-align: left;">
méthode brevetée d'impression sur plusieurs types d'étoffes. On
trouve ici cette quête de l'art total qui s'insinue au cœur de
procédés industriels ou d'artisanats resurgis du passé. Ces robes
retiendront plus tard l'attention de Marcel Proust, qui les imaginera
sur Albertine dans </span><i style="text-align: left;">La Prisonnère</i><span style="text-align: left;"> *</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"> En
dehors du caractère intemporel, ou plutôt du télescopage et de la
fusion des temps déjà évoqués, ce qui caractérise l'art de
Fortuny, qui se déploie dans d'autres objets comme les lampes, les
coussins ou les rideaux, est la confluence d'éléments de style, de
techniques, d'idées, de tout ce qui peut apporter du mystère et de
l'élégance à des produits qui resteront uniques. Les recherches de
Mariano Fortuny feront l'objet d'une trentaine de brevets et ses
créations de mode seront connues dans le monde entier, inspireront
plus tard d'autres grands couturiers, et pourtant le style Fortuny
est toujours quelque chose de rare et de confidentiel, qui fait
penser aux romans de Proust, aux tableaux de Boldini et de Sargent,
voire aux Arts and Crafts, pour son mélange d'antiquité et
d'innovation, pour sa prise en compte d'un remarquable arrière-plan
culturel dans des productions relevant cependant de la modernité.
Dans tous les cas, la visite de ce lieu exceptionnel ne saurait
laisser indifférent les amateurs de raffinement et d'éclectisme.</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;"><i>* Pour
les toilettes, ce qui lui plaisait surtout en ce moment, c'était
tout ce que faisait Fortuny. Ces robes de Fortuny, dont j'avais vu
l'une sur Mme de Guermantes, c'était celles dont Elstir, quand il
nous parlait des vêtements magnifiques des contemporaines de
Carpaccio et de Titien, nous avait annoncé la prochaine apparition,
renaissant de leurs cendres somptueuses, car tout doit revenir, comme
il est écrit aux voûtes de Saint-Marc, et comme le proclament,
buvant aux urnes de marbre et de jaspe des chapiteaux byzantins, les
oiseaux qui signifient à la fois la mort et la résurrection. Dès
que les femmes avaient commencé à en porter, Albertine s'était
rappelé les promesses d'Elstir, elle en avait désiré, et nous
devions aller en choisir une. Or ces robes, si elles n'étaient pas
de ces véritables anciennes dans lesquelles les femmes aujourd'hui
ont un peu trop l'air costumées et qu'il est plus joli de garder
comme une pièce de collection (j'en cherchais d'ailleurs aussi de
telles pour Albertine), n'avaient pas non plus la froideur du
pastiche du faux ancien. Elles étaient plutôt à la façon des
décors de Sert, de Bakst et de Benois, qui en ce moment évoquaient
dans les Ballets russes les époques d'art les plus aimées, à
l'aide d’œuvres d'art imprégnées de leur esprit et pourtant
originales ; ainsi les robes de Fortuny, fidèlement antiques mais
puissamment originales, faisaient apparaître comme un décor, avec
une plus grande force d'évocation même qu'un décor, puisque le
décor restait à imaginer, la Venise tout encombrée d'Orient où
elles auraient été portées, dont elles étaient, mieux qu'une
relique dans la châsse de Saint-Marc, évocatrices du soleil et des
turbans environnants, la couleur fragmentée, mystérieuse et
complémentaire. </i></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="text-align: left;"><span style="font-size: medium;">Marcel
Proust<i>, A la recherche du temps perdu. La Prisonnière.</i></span></b></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;"><b><span style="font-size: medium;">Pour
en savoir plus :</span></b></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;"><b style="text-align: left;">Le site du musée :</b><span style="text-align: left;">
</span><a href="https://fortuny.visitmuve.it/fr/home/" style="text-align: left;">https://fortuny.visitmuve.it/fr/home/</a></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="text-align: left;"><span style="font-size: medium;">Fortuny et D'Annunzio
(en italien)</span></b></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a href="https://www.universofortuny.com/wp-content/uploads/2019/02/Mariano-Fortuny-art-10.14277-2421-292X-AdA-3-16-6.pdf" style="text-align: left;"><span style="font-size: medium;">https://www.universofortuny.com/wp-content/uploads/2019/02/Mariano-Fortuny-art-10.14277-2421-292X-AdA-3-16-6.pdf</span></a></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="text-align: left;"><span style="font-size: medium;">L'Atelier de la
Giudeca</span></b></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a href="https://fortuny.com/stories/press/le-figaro-les-secrets-de-fortuny-sur-lîle-de-la-giudecca" style="text-align: left;"><span style="font-size: medium;">https://fortuny.com/stories/press/le-figaro-les-secrets-de-fortuny-sur-l%C3%AEle-de-la-giudecca</span></a></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">******************************</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="text-align: left;"><b><span style="font-size: medium;">Texte et images : Inma Abbet</span></b></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="text-align: left;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><br /></b></div><b><br /><span style="font-size: medium;"><br /></span></b><p></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="text-align: left;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw1ijFx97PJHgSt-U4GcbMDHHVNXg-dYkEmVIhAJNA0dIeLDq2hZ77PCy39yu8nBBASVOfq28FU0tSgqElv6Bq3Cc2ydwJRrSpzg3NYbmsLlF8RVa2Rthg2tI5HPHzW_n46csqAIRQ0UYR1RGwMjDZAXY2m_29Jq97eOUVuhamZgmCxjnHCV6c2zGuo_NH/s4551/fortuny11.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4551" data-original-width="2743" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw1ijFx97PJHgSt-U4GcbMDHHVNXg-dYkEmVIhAJNA0dIeLDq2hZ77PCy39yu8nBBASVOfq28FU0tSgqElv6Bq3Cc2ydwJRrSpzg3NYbmsLlF8RVa2Rthg2tI5HPHzW_n46csqAIRQ0UYR1RGwMjDZAXY2m_29Jq97eOUVuhamZgmCxjnHCV6c2zGuo_NH/w386-h640/fortuny11.jpg" width="386" /></a></b></div><b><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXwxtUTN2SmfqAWpCRNUJ6-fw7Uh9e8GUfBhlH5wCDesggaZ22_G2R-LbDdWsLFaQeuyiF7QawO_TLlf3D6Vbu9c0uDPOO7dghFaZslBZj9CjsyqxTB_VlKzaFaVWfVclzNwjuVocA1_-a04x9nSuXA8PzUmPMtd86DM-2wz6tZ4OgMXRTp8URmCTXZjDv/s4347/fortuny2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4347" data-original-width="2898" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXwxtUTN2SmfqAWpCRNUJ6-fw7Uh9e8GUfBhlH5wCDesggaZ22_G2R-LbDdWsLFaQeuyiF7QawO_TLlf3D6Vbu9c0uDPOO7dghFaZslBZj9CjsyqxTB_VlKzaFaVWfVclzNwjuVocA1_-a04x9nSuXA8PzUmPMtd86DM-2wz6tZ4OgMXRTp8URmCTXZjDv/w426-h640/fortuny2.jpg" width="426" /></a></div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuXzeYKnKV782CLFOyioVYOtNFefglx4JCIdg1kGJet10kP7PfMFEwCqeprLL454mVE5_ndPu9D5oKSibeXEoHrUUIRj-5IX9ALdZjJ8jZDuCnj0jS_c9tpz1tBNvX0wmyMKx8LncXjt8Vc6coC_aQ3lQsKkV-t_YGy3Hs55gzlfvPKrJpRBEjSPFdocOG/s3767/fortuny3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3767" data-original-width="3126" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuXzeYKnKV782CLFOyioVYOtNFefglx4JCIdg1kGJet10kP7PfMFEwCqeprLL454mVE5_ndPu9D5oKSibeXEoHrUUIRj-5IX9ALdZjJ8jZDuCnj0jS_c9tpz1tBNvX0wmyMKx8LncXjt8Vc6coC_aQ3lQsKkV-t_YGy3Hs55gzlfvPKrJpRBEjSPFdocOG/w532-h640/fortuny3.jpg" width="532" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO1m0qYhBnLztjekMUxbDqsixX8xIXH-O7-tIW16x0coHtWeP9h6cXKGoNh2rVeLA3GCjqAB0Wve3v02opyRVOf_ACUe4cFRzJPCxI0BETR8dDYLkT140rdVo4t-XvKzDNPpQvJQZuL0NZ312uPhg_-sNkogQFYoxtUJdHjkxBQhBAVbFPliVvp9y6Bppa/s4624/fortuny4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO1m0qYhBnLztjekMUxbDqsixX8xIXH-O7-tIW16x0coHtWeP9h6cXKGoNh2rVeLA3GCjqAB0Wve3v02opyRVOf_ACUe4cFRzJPCxI0BETR8dDYLkT140rdVo4t-XvKzDNPpQvJQZuL0NZ312uPhg_-sNkogQFYoxtUJdHjkxBQhBAVbFPliVvp9y6Bppa/w480-h640/fortuny4.jpg" width="480" /></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEkK-VKh-q5M_5r9EbXyLQLduIfdYYGopWY9TcmORK5WVFmDziS_KaCBE-wQ89ALlh-v4URReuXr6-UdVrxqxHAF2u9c3IMDp1ZbUHpqHjur3pxQOVGcIe3FeIs5t1VxThOLcOur46Lw42iIld7dBfCZtUVuKRYNQzJGiulh6ydkqRBMhVni31DR0FNluL/s4624/fortuny6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEkK-VKh-q5M_5r9EbXyLQLduIfdYYGopWY9TcmORK5WVFmDziS_KaCBE-wQ89ALlh-v4URReuXr6-UdVrxqxHAF2u9c3IMDp1ZbUHpqHjur3pxQOVGcIe3FeIs5t1VxThOLcOur46Lw42iIld7dBfCZtUVuKRYNQzJGiulh6ydkqRBMhVni31DR0FNluL/w480-h640/fortuny6.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBG91nCz9sX1uaVbobNIYQJDvJyzpj4KH_jPrQDPSW6BH91yeMRCOHftaInxPiSTqpk71sO1knr1gKqUuZK9s5f8yJ61wZw3-GVaYTfmr8moRTYTDHyMJBWY8RciAQa8MKKThwUU79ogphJUlY85l_N4wUH9pAuGC8l0Hray_lIOa_U4JctC9MaknLxnqT/s4624/fortuny7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBG91nCz9sX1uaVbobNIYQJDvJyzpj4KH_jPrQDPSW6BH91yeMRCOHftaInxPiSTqpk71sO1knr1gKqUuZK9s5f8yJ61wZw3-GVaYTfmr8moRTYTDHyMJBWY8RciAQa8MKKThwUU79ogphJUlY85l_N4wUH9pAuGC8l0Hray_lIOa_U4JctC9MaknLxnqT/w480-h640/fortuny7.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiibimSK1kR6PvpblnHmG1zNdKnrn-9XnHcku1oWj0Mwn_rXwbewLkXprVCvTafspK1ZSet1E2-GNNSDkowkAdqIy3IIy6ZyoZce-Hh6I1698J_KIP-j9Rwl2U3ngRD9cQ8SAJHrzyC9A47xsrBSwtAY9PsDocs5kzmSrfvgRTXfE53ly-N2j6Mi8KENYsH/s4624/fortuny8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiibimSK1kR6PvpblnHmG1zNdKnrn-9XnHcku1oWj0Mwn_rXwbewLkXprVCvTafspK1ZSet1E2-GNNSDkowkAdqIy3IIy6ZyoZce-Hh6I1698J_KIP-j9Rwl2U3ngRD9cQ8SAJHrzyC9A47xsrBSwtAY9PsDocs5kzmSrfvgRTXfE53ly-N2j6Mi8KENYsH/w480-h640/fortuny8.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-pBGvRA3REIiM_1bjPZYbC1Wv-cma7RrKDt5vVewIvWDDrDJ2F90zsKfs1OJ8hRCyVJpeTNqKQZHbGLOu1hC9SPOEgy0qMMUbEujp9w9OQSZgmWqq-FshyphenhyphenmA438jqs_1FfkI_l81rhkB4eOvMzE52mfDIP9HxRH1voe_OJwIjTgNtX_UWbSMnpTAEClpi/s4624/fortuny9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-pBGvRA3REIiM_1bjPZYbC1Wv-cma7RrKDt5vVewIvWDDrDJ2F90zsKfs1OJ8hRCyVJpeTNqKQZHbGLOu1hC9SPOEgy0qMMUbEujp9w9OQSZgmWqq-FshyphenhyphenmA438jqs_1FfkI_l81rhkB4eOvMzE52mfDIP9HxRH1voe_OJwIjTgNtX_UWbSMnpTAEClpi/w480-h640/fortuny9.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPOzRPoI1bziDBGzspDDhq2yRV7OopEE8_xr3YUqV35F3gAKhG7woo_H4N3eEvaeLBvo07xvOUF7QGQ9p_zqYrffDqq4bnARDIrdaG9NkK2Qfq6nU_bezy5e1fKx-1jjF-lIqVMU2fKI2JU5KXQW9HQ4ngjhacYzO2JswmQ9iYNhYppWmi-uxqlfydEmJn/s4624/fortuny5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3468" data-original-width="4624" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPOzRPoI1bziDBGzspDDhq2yRV7OopEE8_xr3YUqV35F3gAKhG7woo_H4N3eEvaeLBvo07xvOUF7QGQ9p_zqYrffDqq4bnARDIrdaG9NkK2Qfq6nU_bezy5e1fKx-1jjF-lIqVMU2fKI2JU5KXQW9HQ4ngjhacYzO2JswmQ9iYNhYppWmi-uxqlfydEmJn/w640-h480/fortuny5.jpg" width="640" /></a></div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjPbVLBgYbV_erS380951nGjF28ek2FvxfN9cPe2mCEfRIF6XrMXWOTKpzZkrOrmeICTMaAZEYLFA9C-VVby6559wy6a0atYJjJxBdCLnUYUN0qvpzaq5Axww5Vtcf1O9w3ieRvgH7yX6zs-bAjHE8RDv4inSHLxOVCmtNARXe-7fColIZmGPpfLAGI7N9/s4624/fortuny10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3468" data-original-width="4624" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjPbVLBgYbV_erS380951nGjF28ek2FvxfN9cPe2mCEfRIF6XrMXWOTKpzZkrOrmeICTMaAZEYLFA9C-VVby6559wy6a0atYJjJxBdCLnUYUN0qvpzaq5Axww5Vtcf1O9w3ieRvgH7yX6zs-bAjHE8RDv4inSHLxOVCmtNARXe-7fColIZmGPpfLAGI7N9/w640-h480/fortuny10.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3wYcZF6JXq6A86sPA2pIapT0oD5p7B-QuXVFeeqtyPLj4IA3r8hfVQ_2Hd8V-6TSh9dLk0ZzFIVUFHK9ubnLKOF7yIkg8srMY5jwS_sNsYrzXP9T-Aghk5PDLvPghpVAyIfs4nIBsBzDHBBnXiudim7iyqwWz4I0p5FjEP7aV2v35euhY4PBlbtxiit9A/s4624/fortuny13.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3wYcZF6JXq6A86sPA2pIapT0oD5p7B-QuXVFeeqtyPLj4IA3r8hfVQ_2Hd8V-6TSh9dLk0ZzFIVUFHK9ubnLKOF7yIkg8srMY5jwS_sNsYrzXP9T-Aghk5PDLvPghpVAyIfs4nIBsBzDHBBnXiudim7iyqwWz4I0p5FjEP7aV2v35euhY4PBlbtxiit9A/w480-h640/fortuny13.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBrk8v1DUYMieU77ehusL-p4hEITTBHgjFb8m9jyl8YhA9o8bgdR10XY1opIlrOTATEXfm8NomrTU6E0hLvDid9oXZH-XzJ4j4Hjz4cuxP9TPifsW0vOUVdLImPtSOv5eDiT7rbJoxUTSvIR13XBtgsGQbvZWTAZ0As5wCrl5CmmAdFCTHqWAY-wiHGdGI/s4624/fortuny14.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3468" data-original-width="4624" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBrk8v1DUYMieU77ehusL-p4hEITTBHgjFb8m9jyl8YhA9o8bgdR10XY1opIlrOTATEXfm8NomrTU6E0hLvDid9oXZH-XzJ4j4Hjz4cuxP9TPifsW0vOUVdLImPtSOv5eDiT7rbJoxUTSvIR13XBtgsGQbvZWTAZ0As5wCrl5CmmAdFCTHqWAY-wiHGdGI/w640-h480/fortuny14.jpg" width="640" /></a></div><br /><span style="font-size: medium;"><br /></span></b><p></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="text-align: left;"><b><br /></b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-53811455061865970692024-03-10T15:44:00.003+01:002024-03-10T15:44:32.628+01:00Impressions milanaises<p> Impressions milanaises : La Scala, les vitrines et la Pinacoteca Ambrosiana</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9Cb-JshEpXRsyimg7GswjmpOWfEBrjwZfyNwzZjqtP6a2Ixv8QF1aoZyVURkWaGrnweIQm2KGuxnT8NHUYVuh-SfaWqVWxEagGVKw8nXPDxkxJOFbFZWLKY_6qmPIEhD6FaX9Gt9bc6zLMiZwB-pKCftbwPUXYG-7nvGpWxOtpY9U_GvIF_hQZMsyHGDh/s4624/IMG20240225193658.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9Cb-JshEpXRsyimg7GswjmpOWfEBrjwZfyNwzZjqtP6a2Ixv8QF1aoZyVURkWaGrnweIQm2KGuxnT8NHUYVuh-SfaWqVWxEagGVKw8nXPDxkxJOFbFZWLKY_6qmPIEhD6FaX9Gt9bc6zLMiZwB-pKCftbwPUXYG-7nvGpWxOtpY9U_GvIF_hQZMsyHGDh/w480-h640/IMG20240225193658.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpedaQkvthFHuGpaPwUDyp92_SSSeVPAa4KzfPv-Jnoj1rK9ECr4c3lNtYCZXrD4-NC5dGes2OuhO9Djh7Xt_3gS9KFGhiwU1oyq6x9mGP6FQIW66M49xk23g_TMcyofPT7ZkFso1qYF2Jsx9uoJXak1fQs0LnfQTm0sW-vkzfJ_YT-C-siMzi_OhE_vQO/s4096/IMG_20240226_102426.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4096" data-original-width="3072" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpedaQkvthFHuGpaPwUDyp92_SSSeVPAa4KzfPv-Jnoj1rK9ECr4c3lNtYCZXrD4-NC5dGes2OuhO9Djh7Xt_3gS9KFGhiwU1oyq6x9mGP6FQIW66M49xk23g_TMcyofPT7ZkFso1qYF2Jsx9uoJXak1fQs0LnfQTm0sW-vkzfJ_YT-C-siMzi_OhE_vQO/w480-h640/IMG_20240226_102426.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZakz45w0YKhxzURXYbIvgQhkr3mY0gVrMeCUmiqaIEisGZ2Tr6Q7UU4HSsTBM_bjakUWnbxktty9nNbdcCtV7WeqFr8xtR1aqE2HkyPJT0lai3jmGoKrAiZAAJtQUhYqIBX_tMgPjdxui2tgGPDJZ9xS4Tm2E-K5jEj-yu6t8pOxpLKWJmrRd7u2mFROr/s4096/IMG_20240226_102508.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4096" data-original-width="3072" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZakz45w0YKhxzURXYbIvgQhkr3mY0gVrMeCUmiqaIEisGZ2Tr6Q7UU4HSsTBM_bjakUWnbxktty9nNbdcCtV7WeqFr8xtR1aqE2HkyPJT0lai3jmGoKrAiZAAJtQUhYqIBX_tMgPjdxui2tgGPDJZ9xS4Tm2E-K5jEj-yu6t8pOxpLKWJmrRd7u2mFROr/w480-h640/IMG_20240226_102508.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK5jRipQ1QV5dcLYmqiSo7hPkJfTMzHQTWO2RD16IDjBpEJ12WnHovzq3LTukeDmi2-pKiJB_dmnYps2fUs6mEZFB9J1NXM5yvQCsees9EYu2-d4hM0IRUTBMxCfPjD247fexWC480XSj7nqUIzlc4uXOv-eq9ggCc68YuzjowoIG-FP7INSJJdhTarAxJ/s4624/IMG20240225165948.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK5jRipQ1QV5dcLYmqiSo7hPkJfTMzHQTWO2RD16IDjBpEJ12WnHovzq3LTukeDmi2-pKiJB_dmnYps2fUs6mEZFB9J1NXM5yvQCsees9EYu2-d4hM0IRUTBMxCfPjD247fexWC480XSj7nqUIzlc4uXOv-eq9ggCc68YuzjowoIG-FP7INSJJdhTarAxJ/w480-h640/IMG20240225165948.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMCMDH5G32Uc67Q644PS8sSWPq2zIHRR7rEGivuqJWsGytPmcdhwVXyStLcf3JEFmMH8gdLGWCxIz61F2jkySbNlicwC9D_MlLoxUDUi2TxFagPUL-DGruM8psGk3_eT8dwGzHp_IJbmQqhenToCVWjiQ9eu66CmI33G1r9qg8VepymQ75BqIbChuVCJX2/s4624/IMG20240225171025.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMCMDH5G32Uc67Q644PS8sSWPq2zIHRR7rEGivuqJWsGytPmcdhwVXyStLcf3JEFmMH8gdLGWCxIz61F2jkySbNlicwC9D_MlLoxUDUi2TxFagPUL-DGruM8psGk3_eT8dwGzHp_IJbmQqhenToCVWjiQ9eu66CmI33G1r9qg8VepymQ75BqIbChuVCJX2/w480-h640/IMG20240225171025.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYg-eMDGhpWVr9mQ_6p-yxKnNrLh4cGI3BW53FXT6hsvAEy58byCsAzTv9HumYOXsjTu93Ba_0wOqFeGjWX6jxGxkcG328gXjdAXryEYNDTksYI0719EWLNsKIPz39cSS6wjXqgWujRYjxlYFe8kX0aFKlcvCS7qDR3zIudz3X5y_M1Ymf2UILCn7pLYlx/s4624/IMG20240225171504.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYg-eMDGhpWVr9mQ_6p-yxKnNrLh4cGI3BW53FXT6hsvAEy58byCsAzTv9HumYOXsjTu93Ba_0wOqFeGjWX6jxGxkcG328gXjdAXryEYNDTksYI0719EWLNsKIPz39cSS6wjXqgWujRYjxlYFe8kX0aFKlcvCS7qDR3zIudz3X5y_M1Ymf2UILCn7pLYlx/w480-h640/IMG20240225171504.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB_BgNHaC07qU6XUBze3eZpUifYcobmW5CnBlJZCI-sMzaiwAkIQXaua1I7ORBBgp9Xa3grZcshrgWEqc8GHt8ldMy86LoB9J628T6SDqmDtrYn9Hgk8wQggrZoJ_gndDh6JAlii3azfD5P3SHqp8LMp0EqbWoDz_V2yG4FHkbpFSjPp16f1c45rHMUUbH/s4096/IMG_20240225_180650.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4096" data-original-width="3072" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB_BgNHaC07qU6XUBze3eZpUifYcobmW5CnBlJZCI-sMzaiwAkIQXaua1I7ORBBgp9Xa3grZcshrgWEqc8GHt8ldMy86LoB9J628T6SDqmDtrYn9Hgk8wQggrZoJ_gndDh6JAlii3azfD5P3SHqp8LMp0EqbWoDz_V2yG4FHkbpFSjPp16f1c45rHMUUbH/w480-h640/IMG_20240225_180650.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG2knUgLbUmOHhh0Qt_ynaAshuc9YG5bDYGrynuFArOdmLXcGR1ehy6Zlm7-eOCPnESRzuxhbdO3VgUgff5M7IPosbwz2XNWIZny6onrNfwHT8Gp3Ow-Eerwqi3DsNmJkmhROqBH8aeWtRchJo11zm5xAgQ4QyluAN1ewKYNwiFOA5-Ne17V2fAvZf_ONj/s4624/IMG20240225161436.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG2knUgLbUmOHhh0Qt_ynaAshuc9YG5bDYGrynuFArOdmLXcGR1ehy6Zlm7-eOCPnESRzuxhbdO3VgUgff5M7IPosbwz2XNWIZny6onrNfwHT8Gp3Ow-Eerwqi3DsNmJkmhROqBH8aeWtRchJo11zm5xAgQ4QyluAN1ewKYNwiFOA5-Ne17V2fAvZf_ONj/w480-h640/IMG20240225161436.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR9HaJMOgWEZPQCNAssr0PBF0fPGCL-zBioGCeZ60uz1aFx7qt3kwl_p6rKzzlc8EE7aD5C4_psua2PrH64KVl1joRWeuR9u3-04RAVICNP0IFMWT0eNMeMHeFFXkfXqLY_OUfNETPHcz3K04t3BfO1xak_qtrWabRiEW8ObMmju5roZKTvR1of7f6lzUT/s4624/IMG20240225164609.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3468" data-original-width="4624" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR9HaJMOgWEZPQCNAssr0PBF0fPGCL-zBioGCeZ60uz1aFx7qt3kwl_p6rKzzlc8EE7aD5C4_psua2PrH64KVl1joRWeuR9u3-04RAVICNP0IFMWT0eNMeMHeFFXkfXqLY_OUfNETPHcz3K04t3BfO1xak_qtrWabRiEW8ObMmju5roZKTvR1of7f6lzUT/w640-h480/IMG20240225164609.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p><br /></p>InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-44628130912073548502024-03-09T18:38:00.002+01:002024-03-09T18:38:16.367+01:00Venise, Église San Sebastiano<p><span style="font-size: x-large;"><b>Venise, Église San Sebastiano</b></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"> Située dans le
quartier de Dorsoduro, cette église n'est pas l'une des plus
anciennes de Venise, car ses origines remontent au XVe siècle.
L'église actuelle, qui serait l'une des premières œuvres
importantes de l'architecte d'origine milanaise Antonio Abbondio, dit
le Scarpagnino, a été bâtie dans la première moitié du XVIe
siècle. Sa façade classique et sobre et son aspect général
correspondent à ce que l'on peut trouver dans bien de perspectives
vénitiennes. Mais l'intérieur de l'église renferme d'autres
trésors. A partir de 1555, le jeune peintre Paolo Caliari, dit Le
Véronèse, déjà connu pour avoir participé à la décoration du
plafond de la Salle du Conseil des Dix au Palais ducal, répond à
l'appel de Bernardo Torlioni, abbé de la communauté des
Hiéronymites et prieur de San Sebastiano, originaire comme lui de
Vérone, qui lui demande d'exécuter la décoration de l'église.
Ceci est un cas unique à son époque, où l'art ornemental et le
support de la dévotion étaient plus souvent une entreprise
collective. Le résultat d'une quinzaine d'années de travail, en
plusieurs étapes, est une éblouissante collection de fresques et de
toiles, qui ont été achevées entre 1565 et 1570. Mais le lien et
l'identification de l'artiste avec cette église sont restés de
façon définitive, puisque San Sebastiano abrite le tombeau de
l'artiste.
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"> En entrant dans
l'église, à droite, ce n'est pas cependant le Véronèse que l'on
découvre, mais le Titien, dans un <i>Saint Nicolas de Bari </i>daté
de 1560. Et les œuvres d'autres artistes, comme Paris Bondone ou
Sansovino y sont aussi présentes. Ensuite, quel que soit le côté
où le visiteur se place, les œuvres monumentales, colorées du
Véronèse, dotées de cette atmosphère brillante et si expressive
propre à l'artiste, s'imposent au regard. Le plafond à caissons
montre en particulier des scènes du Livre d'Esther, parmi elles
<i>Esther couronnée par Assuérus</i>, qui occupe une position
centrale (1556). Ultérieurement, le Véronèse peint également la
sacristie, ainsi que le chœur, avec le <i><span style="font-weight: normal;">Martyre
de Saint-Sébastien</span></i>, la <i><span style="font-weight: normal;">Madone
en gloire</span></i> et <i>Saint-Marc et Saint-Marcellin emmenés au
supplice ;</i> ces œuvres datent de 1565. Les portes de l'orgue
sont aussi peintes avec la <i>Purification de la Vierge </i>sur les
vantaux ouverts et la <i>Piscine probatique</i>, avec les vantaux
fermés... La peinture est omniprésente, et les œuvres forment un
ensemble cohérent, où trois éléments semblent se répéter dans
la composition : le ciel, d'un bleu éclatant ou d'un gris
sombre annonçant une tempête ; l'architecture élégante en
arrière-plan, inspirée de l'Antiquité classique ; et surtout
les groupes de personnages, dont les vêtements raffinés faits de
soie, de velours, de tissus translucides ou brodés se déploient
dans la scène et produisent une sensible impression de mouvement.
L'habit fait ici partie de l'expression. Aussi, on y trouve le motif
curieux et attachant du chien qui apparaît si souvent au premier
plan dans les tableaux du Véronèse. Tout, dans cette église est
exceptionnellement beau et émouvant, et on peut se réjouir du fait
qu'elle ait fait l'objet de campagnes de préservation. Car, si l'on
évoque San Sebastiano à Venise, il ne faudrait pas oublier le
travail accompli par l'association américaine Save Venice pour sa
restauration depuis les années 2010 et jusqu'en 2022.</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><b>Inma Abbet</b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">Pour visiter l'église :
<a href="https://www.veneziaunica.it/fr/content/eglises-de-chorus">https://www.veneziaunica.it/fr/content/eglises-de-chorus</a></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">L'association SAVE
VENICE : <a href="https://www.savevenice.org/">https://www.savevenice.org/</a></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">Pour en savoir plus :
Guido Piovene, <i>Véronèse, coll. I Classici dell'Arte</i>, Skira
2005</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi0EIxh7AlMKw4mo3megzgVoq9ypL44CFaHXyxUn8q6_Go7ctDRk8PVayFGiqKQu0Tz1WM3vnii83FqKNsg1YVwiSPD36-gHXahqubVwXmcdieUpJOxLPDzrN9L8X9zr-TylJFTRTccLAJzZyphjtLUJJ7XizqbPg0W7BLGr5zE6wSejBHSpjxCMAleSvmb" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img data-original-height="791" data-original-width="1200" height="422" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi0EIxh7AlMKw4mo3megzgVoq9ypL44CFaHXyxUn8q6_Go7ctDRk8PVayFGiqKQu0Tz1WM3vnii83FqKNsg1YVwiSPD36-gHXahqubVwXmcdieUpJOxLPDzrN9L8X9zr-TylJFTRTccLAJzZyphjtLUJJ7XizqbPg0W7BLGr5zE6wSejBHSpjxCMAleSvmb=w640-h422" width="640" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><br /><br /></span><p></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAPq-50w7Smz32XdG6n1jh7pxWE8s2nMQwRNt3ab4s7eST46Jd1y2bgiyRdc4t-OnylyLrEZMDiqQj0s5U3pBiCCEkh4g9GYobqrt-mhhGQPjsFXXj-6v1ZEQm2rQEUxVAXigeRFlYIYcudXCg9VXmD3KhBfAOCllu99EJyQLjQQ4maICWDr4f63_tKq5K/s4096/veronesessplafond.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4096" data-original-width="3072" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAPq-50w7Smz32XdG6n1jh7pxWE8s2nMQwRNt3ab4s7eST46Jd1y2bgiyRdc4t-OnylyLrEZMDiqQj0s5U3pBiCCEkh4g9GYobqrt-mhhGQPjsFXXj-6v1ZEQm2rQEUxVAXigeRFlYIYcudXCg9VXmD3KhBfAOCllu99EJyQLjQQ4maICWDr4f63_tKq5K/w480-h640/veronesessplafond.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6ZLynfiP96IpWpRvaiYsqdhlvVuj2xoLgk_4HJl0wJR5mbzcj0NST4XBjPQvPtPuMxs6okJ3NqsgpbzTRI6Z5WCQbwT4yVEbGZzs0foOtOJ-4d9p4NMOkfh8gmspnXIBC2d2AXDv0EegoqaT1jYSOMrIvuPRrXTchtQNNvMbTLmF5MonOTyYQe9EyLxzJ/s2689/veroneseplafond.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2641" data-original-width="2689" height="393" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6ZLynfiP96IpWpRvaiYsqdhlvVuj2xoLgk_4HJl0wJR5mbzcj0NST4XBjPQvPtPuMxs6okJ3NqsgpbzTRI6Z5WCQbwT4yVEbGZzs0foOtOJ-4d9p4NMOkfh8gmspnXIBC2d2AXDv0EegoqaT1jYSOMrIvuPRrXTchtQNNvMbTLmF5MonOTyYQe9EyLxzJ/w400-h393/veroneseplafond.jpg" width="400" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4xq7SpCOmxd_OL0ZVv2ZjoRmG9LPQLqiqS3-NhlFy1dfRSElnlBJkkZewxANzz2NmrVCi525W6Rtz_zouZ0Ip3XMUgYjppT-BjIhfrSZ8qPB0muSMMi7HK7E3_kpJrjGLFfNilSeel4TAPzGgQoCH_JZyR2NLllFchhWuxsuKZ8UCe6j7JlHXSLa_w5Od/s4096/veronesess.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4096" data-original-width="3072" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4xq7SpCOmxd_OL0ZVv2ZjoRmG9LPQLqiqS3-NhlFy1dfRSElnlBJkkZewxANzz2NmrVCi525W6Rtz_zouZ0Ip3XMUgYjppT-BjIhfrSZ8qPB0muSMMi7HK7E3_kpJrjGLFfNilSeel4TAPzGgQoCH_JZyR2NLllFchhWuxsuKZ8UCe6j7JlHXSLa_w5Od/w480-h640/veronesess.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrv60rB6v0ls_o9H1xSEppmfVGCrHMpBTGBZV2ZdNm7FBEOGwgdyH4eTr4g8VvK3QydHcjbge8Z8tgVvF5SgPWjjhXidKh4js3WJKJtr5Vju6hT5IG6rRQUX2kmoHajSdoTSyyiTVCaZsbsNwE-dm_7KD-oklIOY4e6oOKoWE35YTwOJfCI5J356KViSh2/s4624/veronesessautel2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrv60rB6v0ls_o9H1xSEppmfVGCrHMpBTGBZV2ZdNm7FBEOGwgdyH4eTr4g8VvK3QydHcjbge8Z8tgVvF5SgPWjjhXidKh4js3WJKJtr5Vju6hT5IG6rRQUX2kmoHajSdoTSyyiTVCaZsbsNwE-dm_7KD-oklIOY4e6oOKoWE35YTwOJfCI5J356KViSh2/w480-h640/veronesessautel2.jpg" width="480" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo0TNyXBO8LZYsw30irOD7FKH_4QL1OHv_YwSvNIZID6h0GugWf93B9NtoDZYid7Bce4DbHcNKv690gI1PmLltskrUEZtoQet3yTcvZUWY-wmp9jweDG9qVKhS0RnO386qb9zRmeCl5kDtq8w9lEQeDgeOk34SiLtN_jpNZqYkwgHEQxatFepTIywnl_8M/s4096/veronesessautel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4096" data-original-width="3072" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo0TNyXBO8LZYsw30irOD7FKH_4QL1OHv_YwSvNIZID6h0GugWf93B9NtoDZYid7Bce4DbHcNKv690gI1PmLltskrUEZtoQet3yTcvZUWY-wmp9jweDG9qVKhS0RnO386qb9zRmeCl5kDtq8w9lEQeDgeOk34SiLtN_jpNZqYkwgHEQxatFepTIywnl_8M/s320/veronesessautel.jpg" width="240" /></a></div><br /><div style="text-align: left;"><span style="text-align: left;"><i>Images : 1- Wikimedia Commons : Saint-Marc et Saint-Marcellin conduits au supplice, Eglise Sans Sebastiano, Venise.</i></span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-align: left;"><i>2- I. A. (Images de l'église et du plafond)</i></span></div><p></p><br />InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-86274528091688252452024-02-22T14:35:00.005+01:002024-02-22T14:35:59.529+01:00Suite inoubliable <p><span style="font-size: large;">Suite inoubliable</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">à propos de Suite Inoubliable, de
Akira Mizubayashi</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"> En 1945, peu avant la
capitulation du Japon, mettant fin à la Seconde guerre mondiale,
Hortense, une luthière française vivant à Tokyo, accepte de
sauvegarder un violoncelle de grande valeur. L'instrument, un
Goffriller appartenant à une fondation européenne, lui a été
confié par son ami Ken jeune violoncelliste japonais qui se voit
obligé de rejoindre l'armée. Ken a reçu une formation musicale en
France et en Suisse, où il a rencontré des grands compositeurs et
interprètes et a connu une vie consacrée au travail et remplie de
bouleversements esthétiques, avant de voir sa brillante carrière
interrompue de façon brutale, car il a dû rentrer dans son pays
miné par le nationalisme et le bellicisme, et participer à une
guerre qui lui paraît totalement étrangère et éloignée de ce qui
a été son monde. A la même époque et dans la même ville, un
médecin pacifiste voit sa famille pareillement menacée par la
tournure prise par le régime en place, et par la censure concernant
les opinions qui mettent en cause la politique officielle. Entre le
sauvetage d'objets précieux et la défense de la liberté
d'expression, les personnages assistent à l'effondrement du pays et
à l'avènement de l'ère moderne, dans un oubli apparent des
souffrances du passé.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"> Ces histoires
parallèles s'effacent dans le temps et nous retrouvons de nos jours,
à Paris, la jeune luthière Pamina, descendante d'Hortense, qui
reçoit un violoncelle ancien à réparer : le problème serait
une « fracture d'âme », curieux terme de lutherie qui
désigne une fêlure ou une cassure dans la table ou dans le fond
d'un instrument. Comme tous les personnages du roman, Pamina au
prénom mozartien baigne dans l'amour de la musique depuis toujours.
Elle essaie de comprendre, à l'aide de son patron et ami, et en
interrogeant son père, l'énigme de cet instrument, et le lien qu'il
pourrait avoir avec son histoire familiale et avec le Japon. Il est
question, dans ce roman, de nombreux objets qui ont des langages
propres et secrets, allant au-delà de ce qu'ils sont censés
transmettre. Cela est évident pour les instruments de musique, qui
ont une histoire qui dépasse celui qui le fabrique ou qui le
restaure, une histoire qui concerne les compositeurs et les
interprètes, mais cela vaut aussi pour les vieilles lettres et
photographies, les inscriptions et les cachettes. Pourtant les objets
ressemblent le plus souvent à des langues étrangères, et leur
déchiffrage nécessite non seulement des compétences et un certain
acharnement, mais également l'appréciation du rôle joué par ces
objets et de leur valeur. Ainsi, en les conservant conservés ou en
les restaurant ils gardent intacte leur capacité à évoquer ce qui
n'existe plus. L'intrigue de ce roman a lieu sur deux continents, se
partage entre deux époques, voire entre plusieurs, puisque les
allusions à l'époque de Bach y ont aussi leur place ; entre deux
mondes que tout oppose, du moins en apparence, car dans les deux on
découvre la puissance et la persistance de l'amour de la musique,
qui est un langage universel.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">Akira Mizubayashi, Suite Inoubliable,
Gallimard 2024</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxxRX_6E0Y863K340bz5mOw8-elUw82JR9ARElAOxdlUgI0NE_fNN58EdTg2YRXEkRettGlYXdjQnOpzizDfHwn0EBrXh7d64_quKedwD3VpGEd27yc8ar_bQ9muVfGpanQRgSCGUQ5R94SNPxwmAjomMxHwKC6CvaBkdc3TdPLItqACpUjG_oW-FCXHhW/s867/suiteinoubliable.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="867" data-original-width="600" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxxRX_6E0Y863K340bz5mOw8-elUw82JR9ARElAOxdlUgI0NE_fNN58EdTg2YRXEkRettGlYXdjQnOpzizDfHwn0EBrXh7d64_quKedwD3VpGEd27yc8ar_bQ9muVfGpanQRgSCGUQ5R94SNPxwmAjomMxHwKC6CvaBkdc3TdPLItqACpUjG_oW-FCXHhW/w442-h640/suiteinoubliable.png" width="442" /></a></div><br /><span style="font-size: large;"><br /></span><p></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Montserrat, sans-serif;"><span><span style="font-style: normal;">Texte :
I</span></span></span></span>nma Abbet</b></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-31728270086754098382024-02-10T21:09:00.003+01:002024-02-10T21:38:27.934+01:00<p><span style="font-size: large;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><b>La Maîtresse italienne</b></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><b><br />
</b></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><b>Livres</b></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><b><br />
</b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><b>à propos de <i>La Maîtresse
italienne</i>, de Jean-Marie Rouart</b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"> Les îles sont des
lieux difficiles à cerner, souvent impossibles à conquérir, des
places illusoirement fermées. Il en va de même pour une image de la
féminité parfois portée par la fiction. Dans ce bref roman, où
plusieurs personnages appartenant à la grande histoire se laissent
entrevoir en train de jouer à recomposer l'Europe, d'hésiter, de
trahir et d'être trahis, il sera question d'îles et de plans
d'évasion, mais aussi de femmes libres, de femmes mystérieuses, et
d'une une certaine <i>féminité fatale, </i><span style="font-style: normal;">bien
utile dans toute aventure romanesque</span>.
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-size: large;"><i>La Maîtresse
italienne</i> met en scène un épisode de l'histoire napoléonienne,
à savoir l'exil de l'empereur déchu dans l'île d'Elbe, avant les
Cent-Jours ; le récit évoque la difficulté, pour les Alliés,
d'escamoter l'encombrant prisonnier, tout en le gardant en vie et en
lui laissant profiter d'une certaine liberté surveillée. Ici,
Napoléon n'est n'est jamais nommé autrement que « le grand
proscrit », celui qui, même au milieu des ruines, continue de
susciter autant de crainte que de fascination. L'île d'Elbe semble
un paysage idyllique, reflet d'un mode de vie ancestral et loin de
toute agitation politique, mais cet endroit paisible est tellement
proche du continent, que les Anglais et les Autrichiens craignent, à
raison, des projets de fuite ou de retour en France de Napoléon. Car
« le grand proscrit » continue de montrer qu'il n'a rien
perdu de ses formidables capacités d'adaptation et d'organisation.
Il a rapidement mis en place sa petite cour, sa garde personnelle, et
surtout ses réseaux d'informateurs, qui s'étendent dans toute
l'Europe, et qui lui permettent d'avoir quelques longueurs d'avance
sur ses ennemis, ses anciens amis, ainsi que sur les puissances qui
songent à l'envoyer ailleurs, aux États-Unis peut-être, ou dans
quelque possession britannique bien lointaine. Chargé d'escorter le
proscrit dans cette résidence insolite, le colonel Neil Campbell
commence à voir les risques propres à sa mission ; cependant,
cela ne l'empêche pas de mener une belle vie dans la bonne société
florentine.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br />
</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"> Les lieux du récit
sont essentiels. Parce qu'il y a, dans ce territoire exigu, l'ombre
et le souvenir d'autres îles : la Corse de la jeunesse de
l'empereur, la Grande-Bretagne des vainqueurs, et tout au loin,
quelques confetti dans l'Atlantique qui pourraient servir pour fermer
définitivement le chapitre impérial et le souvenir des guerres et
des révolutions. Les îles sont des berceaux, des pays d'exil ou des
prisons. Pendant ce temps, le Congrès de Vienne et la Cour de France
aux Tuileries esquissent entre deux bals des frontières nouvelles,
sachant qu'un retour au temps d'avant 1789 est improbable. Devant
l'impossibilité d'un effacement simple, les nouveaux maîtres de
l'Europe essaient de composer, d'aplanir les antagonismes en se
tournant vers l'avenir. Il sera question de Louis XVIII et de
Talleyrand, deux hommes de l'Ancien Régime revenus aux commandes et
aux affaires du jour. Et cette société changeante affiche un mode
de vie qui met en valeur le divertissement avec une telle intensité
qui peut paraître étonnante. Ce point est intéressant, car il
laisse entrer dans l'intrigue la séduction féminine, et l'on trouve
dans ce décor un certain nombre de portraits de femmes parfois
naïves, parfois astucieuses, souvent très libres, et toujours
baignant dans une atmosphère d'énigme ; des femmes qui font
rêver, même lorsqu'elles se révèlent dangereuses, ou lorsqu'il
leur arrive de participer à leur manière au grand jeu de la
politique. On verra ainsi apparaître Pauline, la sœur fidèle ;
Madame Mère ; Marie-Louise, l'impératrice désormais séparée
de son époux et de la France ; Dorothée de Courlande, nièce
par alliance de Talleyrand et amie intime du diplomate ; la
comtesse Walewska, en amoureuse d'un autre temps... Et aussi la
comtesse Miniaci, aristocrate italienne connue par son caractère
charmant, par sa discrétion et sa prudence. Cette beauté oubliée
aurait pu jouer un rôle dans le projet d'évasion ? Avec son style
resserré où l'on passe rapidement d'un personnage à l'autre, <i>La
Maîtresse italienne</i> se lit comme une nouvelle davantage que
comme un roman, et l'évocation de ce monde révolu, qui ne semble
jamais dormir, occupé aux affaires d’État le jour aux intrigues
amoureuses et autres complots la nuit, est particulièrement
plaisante.</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">Jean-Marie Rouart, <b>La
Maîtresse italienne</b>. Gallimard Nrf, 2024</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjzwQkxyfjtn0EtX0Adi_5fp35ksaJ9DiZFisS7vRub9kx04uGNQQMwL1X23tUgBBa260zvOkxBerzGlF8H4fowcu93xA-r9NYVz_Dvv-px1Y5iwwSntrEoBL_6Soo6PzaQVPWE4IQEZSA5GE1DMxY_ybKvrRwYFXTD3_hD4ZOijZXXY4BTxcCajDGvZ1b3" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="866" data-original-width="603" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjzwQkxyfjtn0EtX0Adi_5fp35ksaJ9DiZFisS7vRub9kx04uGNQQMwL1X23tUgBBa260zvOkxBerzGlF8H4fowcu93xA-r9NYVz_Dvv-px1Y5iwwSntrEoBL_6Soo6PzaQVPWE4IQEZSA5GE1DMxY_ybKvrRwYFXTD3_hD4ZOijZXXY4BTxcCajDGvZ1b3=w279-h400" width="279" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><br /><br /></span><p></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b>Texte : Inma Abbet</b></p>InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-26872566384050878152023-10-13T19:33:00.004+02:002023-10-14T18:26:20.439+02:00Das schöne Wien (08-2023)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc7p6A6LYrmgJjCd7KTQVyZFbM-o9kphVPmAFKI8YDnTORXuLN7cVyEDWDnbC10kYtTdqrfKxdrWJN6OTfLnQYMc-TepAUJd3zygE6HCYdeSX0DG0Jb_m82KKjskeeWOvaqUj-7Gm2o0frmEHw2HpBff9NSdg3fPFYI7ciR71X0Xm3VnqIJZCjgJqkgHK5/s4624/IMG20230801195442.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc7p6A6LYrmgJjCd7KTQVyZFbM-o9kphVPmAFKI8YDnTORXuLN7cVyEDWDnbC10kYtTdqrfKxdrWJN6OTfLnQYMc-TepAUJd3zygE6HCYdeSX0DG0Jb_m82KKjskeeWOvaqUj-7Gm2o0frmEHw2HpBff9NSdg3fPFYI7ciR71X0Xm3VnqIJZCjgJqkgHK5/w300-h400/IMG20230801195442.jpg" width="300" /></a></div><br /> <br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWXBsfCZ5eysDgChRSZkOTAD5hEAKZi354F0P8tcDBpFB0bOQTkPvf8_7ROBRRSnp7J310LQHk-2wxqiPffB3WOsygBxaIkizHZr_G5e_YZjcdOnjBMUvPOBQE20KsxarG6hCpit52PbuE9j6TzVoj-wTEExmkouQ0L0pCn_QBvoo2u7DXOjuk51ie0Ady/s3051/IMG_20230802_190047.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3051" data-original-width="2630" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWXBsfCZ5eysDgChRSZkOTAD5hEAKZi354F0P8tcDBpFB0bOQTkPvf8_7ROBRRSnp7J310LQHk-2wxqiPffB3WOsygBxaIkizHZr_G5e_YZjcdOnjBMUvPOBQE20KsxarG6hCpit52PbuE9j6TzVoj-wTEExmkouQ0L0pCn_QBvoo2u7DXOjuk51ie0Ady/s320/IMG_20230802_190047.jpg" width="276" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-MkROXYHuSLHaI-QvvHnhchwK7F0cPlbBezS1pjkfCMovSUPoOLzYusnBGnsK_MVTUb5rtF-5l6E_gnW79iyT5fInWd9BcSiAHYDKz_MFvVOO7l8ITh1lneGFtcIAA4H8RgPwmEC4DoF9lBros73fiw04QKCQgEz4FQzQqEdqqW-ZVSWz0XU_YJSARxz5/s4624/IMG20230802151834.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-MkROXYHuSLHaI-QvvHnhchwK7F0cPlbBezS1pjkfCMovSUPoOLzYusnBGnsK_MVTUb5rtF-5l6E_gnW79iyT5fInWd9BcSiAHYDKz_MFvVOO7l8ITh1lneGFtcIAA4H8RgPwmEC4DoF9lBros73fiw04QKCQgEz4FQzQqEdqqW-ZVSWz0XU_YJSARxz5/s320/IMG20230802151834.jpg" width="240" /></a></div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXNzm0ZOQ0Ql7GBI_xj05fxzj3NXSlFDurZEunSeFPc_JsqhIzz4jI6vsytytGNGFbg7dtBSrFl6Yzacq0OKKrbtYZ503FYTy7_UTx6aLI6Wlj9B2zotnaq1fZUCU1YZuuk3VQqzQyQwsxh7Ijeyl_bxplPvNpP1nhgHHamkfB_Jsit3sIJiiTEkEODSkM/s3843/IMG_20230802_131213.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3843" data-original-width="2786" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXNzm0ZOQ0Ql7GBI_xj05fxzj3NXSlFDurZEunSeFPc_JsqhIzz4jI6vsytytGNGFbg7dtBSrFl6Yzacq0OKKrbtYZ503FYTy7_UTx6aLI6Wlj9B2zotnaq1fZUCU1YZuuk3VQqzQyQwsxh7Ijeyl_bxplPvNpP1nhgHHamkfB_Jsit3sIJiiTEkEODSkM/s320/IMG_20230802_131213.jpg" width="232" /></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFnzS33RbPqgtBas5QSwDwqkps-ErjZGmxPr96v3FCWgYBPbf6ws-QmpVCPgHk9_axgyV3oeDC83HupDvftt-0WqoYd7PMFw6A8GDKlJaI7LXxlJbJCe56oQw08pSXjTxscqNf8WuXCebOWxzRtP8reb_3OI_5aErh4QNc37Ls6dcwghxw1OH32TtghUs0/s4624/IMG20230801145008.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFnzS33RbPqgtBas5QSwDwqkps-ErjZGmxPr96v3FCWgYBPbf6ws-QmpVCPgHk9_axgyV3oeDC83HupDvftt-0WqoYd7PMFw6A8GDKlJaI7LXxlJbJCe56oQw08pSXjTxscqNf8WuXCebOWxzRtP8reb_3OI_5aErh4QNc37Ls6dcwghxw1OH32TtghUs0/s320/IMG20230801145008.jpg" width="240" /></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoHw8aH3gU5ffPg4VdaUdsvBCsPdbl0tc7rXJraZTe1_OWEAxl6i8vBGKN2dGv0n98IXrqQ6phoo-Z2YLOn5ULdpkz6QEjOUSHpQwUZ5-7LeK9DVDykxFr6OUjRNzvRSrde1NWxEehnslprnD4d8wCSUoh3eZivnb3Z2OSlRzeC8vb86FrmuNiCumMgU9w/s4624/IMG20230801102145.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoHw8aH3gU5ffPg4VdaUdsvBCsPdbl0tc7rXJraZTe1_OWEAxl6i8vBGKN2dGv0n98IXrqQ6phoo-Z2YLOn5ULdpkz6QEjOUSHpQwUZ5-7LeK9DVDykxFr6OUjRNzvRSrde1NWxEehnslprnD4d8wCSUoh3eZivnb3Z2OSlRzeC8vb86FrmuNiCumMgU9w/s320/IMG20230801102145.jpg" width="240" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwpLcms72FuuAs7L8V3hQeSd0ru9MOKpY8CrD_8Q7EDP4ZW75ADO94M02sayWy_DKbd9fv0PNfP2M64qv_eosztM72ITGfHA3e-RNNmShxLZFbgchSxTv4Yi6l7V_-rY1tkJ5UqgP26iNmv2Mj5-BSMZ8SLDliWxL2Q90EFi3N5igQAcK_KqQdW6AMKeMO/s4624/IMG20230802173817.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwpLcms72FuuAs7L8V3hQeSd0ru9MOKpY8CrD_8Q7EDP4ZW75ADO94M02sayWy_DKbd9fv0PNfP2M64qv_eosztM72ITGfHA3e-RNNmShxLZFbgchSxTv4Yi6l7V_-rY1tkJ5UqgP26iNmv2Mj5-BSMZ8SLDliWxL2Q90EFi3N5igQAcK_KqQdW6AMKeMO/s320/IMG20230802173817.jpg" width="240" /></a></div><br /><p></p>InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-36141468673944313102023-10-13T19:12:00.001+02:002023-10-13T19:12:42.122+02:00Das schöne Wien (2023)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-c6pdZxX0GHnGn1v8voAHLWM3JyWclRqziHIbxp2joL5iMXDNWW1FJC9JBk9HV6UGoHO029Bh7OT1B3tfw2CmXZa06oneEuVQFXIsrcPKfZbippCCAjk9qhDBWdCjA7moVGDACUSorB4LKuG_Ti8osfiMUn-KWY-jTKNaeFI28ZCvc5JNqj0b27Ocw7ek/s4624/IMG20230801145112.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-c6pdZxX0GHnGn1v8voAHLWM3JyWclRqziHIbxp2joL5iMXDNWW1FJC9JBk9HV6UGoHO029Bh7OT1B3tfw2CmXZa06oneEuVQFXIsrcPKfZbippCCAjk9qhDBWdCjA7moVGDACUSorB4LKuG_Ti8osfiMUn-KWY-jTKNaeFI28ZCvc5JNqj0b27Ocw7ek/s320/IMG20230801145112.jpg" width="240" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7ugHjSVaP8KGpUTWw6Eu9fWRZb1egLJdqgFCL_liDmGLasFm0adprq9vLpPTzx79WGxOOG5qWyzwfTEAo9yb0SeBqHEIoqwbVniyGxfX5RkjC1xy8ofaXVaEorHJpOWN39evV81IQp188iH5-9WlYRm3qkzfzFW9YpqEXH1ukzThK1dnfKA-KYNUzST6B/s4624/IMG20230801105818.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7ugHjSVaP8KGpUTWw6Eu9fWRZb1egLJdqgFCL_liDmGLasFm0adprq9vLpPTzx79WGxOOG5qWyzwfTEAo9yb0SeBqHEIoqwbVniyGxfX5RkjC1xy8ofaXVaEorHJpOWN39evV81IQp188iH5-9WlYRm3qkzfzFW9YpqEXH1ukzThK1dnfKA-KYNUzST6B/s320/IMG20230801105818.jpg" width="240" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoofgtnRSyeUUu-N_Qp4QbL7byeSQI206l5bxB1_813EJfT7elVWAZ9KKBQ6-ijiSm4yOVp-SbL2vT6H3ZGY8CSt6bJAcaz1wfxP0azGBuwb1zl9Oht-OHSD3zUhRptm4w15ML-ll-ZF1V8YGIdOx-T1lU2-4244Se9x3js5ZaoFp8t9Xo856e-EeUH6Aj/s4096/IMG_20230801_231608.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4096" data-original-width="3072" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoofgtnRSyeUUu-N_Qp4QbL7byeSQI206l5bxB1_813EJfT7elVWAZ9KKBQ6-ijiSm4yOVp-SbL2vT6H3ZGY8CSt6bJAcaz1wfxP0azGBuwb1zl9Oht-OHSD3zUhRptm4w15ML-ll-ZF1V8YGIdOx-T1lU2-4244Se9x3js5ZaoFp8t9Xo856e-EeUH6Aj/s320/IMG_20230801_231608.jpg" width="240" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUErJZc5_FxXYrR6yS7Q-30cULlkrlY6PwIdx7m1uZ3iFisTAYY5LvMQvDXPxRSKhi8twb3TdL8JvWTRDxGUJSxeEVamI6rNrXb8yEp6DtB5yPNTxhjGuWMJtjqrLk6c6c56F6KLVj4vQOYLRo5XxNfj2YR5umYDUJPuN5peOttcBJy1wFJXtiXjj-Nof5/s4624/IMG20230801111631.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUErJZc5_FxXYrR6yS7Q-30cULlkrlY6PwIdx7m1uZ3iFisTAYY5LvMQvDXPxRSKhi8twb3TdL8JvWTRDxGUJSxeEVamI6rNrXb8yEp6DtB5yPNTxhjGuWMJtjqrLk6c6c56F6KLVj4vQOYLRo5XxNfj2YR5umYDUJPuN5peOttcBJy1wFJXtiXjj-Nof5/s320/IMG20230801111631.jpg" width="240" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJRKduNEJNFtepQkcn-2ZbPf1p1xjToCcMWKCq6MRNAUzdxY9QCDX27eIFBKeQKm2VNeIVYEg5-xw2Z26otmDhgmhYlBeLRomKsGoEkxy0zzx5nQGT8cEd0ScYlrJuiKM-UKIeNL-ziZ_knHHRHO_QKI0FUqlch0ZiE63oHewKirYatNLNbk3MKhrC7AwP/s4624/IMG20230801123342.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJRKduNEJNFtepQkcn-2ZbPf1p1xjToCcMWKCq6MRNAUzdxY9QCDX27eIFBKeQKm2VNeIVYEg5-xw2Z26otmDhgmhYlBeLRomKsGoEkxy0zzx5nQGT8cEd0ScYlrJuiKM-UKIeNL-ziZ_knHHRHO_QKI0FUqlch0ZiE63oHewKirYatNLNbk3MKhrC7AwP/s320/IMG20230801123342.jpg" width="240" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYTJL5VyqSxFl2-gXx5dwE3IBHgL8bnjrgPBZ0Nlc6vznYg_F2Upow_zbdSN62Bx8ykW8MCiV9amOGWuGnK-BID9wMpFpFh9uLkMDX8mkqetNoar2KAtD1BKeRfsrbUNfts00Ngn91aqGNehVcSC04OULA1zSKp1DNrLSTv6RKLs0V9h5n2N1_CMvzRKSe/s4624/IMG20230801144650.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYTJL5VyqSxFl2-gXx5dwE3IBHgL8bnjrgPBZ0Nlc6vznYg_F2Upow_zbdSN62Bx8ykW8MCiV9amOGWuGnK-BID9wMpFpFh9uLkMDX8mkqetNoar2KAtD1BKeRfsrbUNfts00Ngn91aqGNehVcSC04OULA1zSKp1DNrLSTv6RKLs0V9h5n2N1_CMvzRKSe/s320/IMG20230801144650.jpg" width="240" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7uWnd_dvpeRTLIvmnN0oUkzqWiw4-fW1nJixBortAtNZxS-mEwchOy45iywbDdYwY2xBzYE7nM2HEo3-MxeHEaRj1jCLL9Yn_sVQkAh0UL-_YLLh7ytSrO8KvmOQWtOhmCpI_5oFAO5UHxAzmwL7HWaFJL649bMDjiywXY8rfnZv_zbUOKGbi8AEUGUlZ/s4624/IMG20230801144731.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7uWnd_dvpeRTLIvmnN0oUkzqWiw4-fW1nJixBortAtNZxS-mEwchOy45iywbDdYwY2xBzYE7nM2HEo3-MxeHEaRj1jCLL9Yn_sVQkAh0UL-_YLLh7ytSrO8KvmOQWtOhmCpI_5oFAO5UHxAzmwL7HWaFJL649bMDjiywXY8rfnZv_zbUOKGbi8AEUGUlZ/s320/IMG20230801144731.jpg" width="240" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnyRtzKpfjIgNcR7Jza5A1Il5oJrp4zx1t33lBufrcjevsDRaTwBUmn6kSzLYEZBxdGg6eVtnsqQllwTzj02I4VqZqr57YHoHcifSjaXMWmQqvwhgGvDKu_-wqvhIzBJhs29A1VjhFrY7gGP2sdjp1AvwJMzP5T865uVoD60maD5TWymCYgJq-LipvUcLe/s4624/IMG20230801195436.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4624" data-original-width="3468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnyRtzKpfjIgNcR7Jza5A1Il5oJrp4zx1t33lBufrcjevsDRaTwBUmn6kSzLYEZBxdGg6eVtnsqQllwTzj02I4VqZqr57YHoHcifSjaXMWmQqvwhgGvDKu_-wqvhIzBJhs29A1VjhFrY7gGP2sdjp1AvwJMzP5T865uVoD60maD5TWymCYgJq-LipvUcLe/s320/IMG20230801195436.jpg" width="240" /></a></div><br /> <p></p>InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-78956406271639075142020-08-04T12:35:00.002+02:002020-08-04T12:35:36.209+02:00Les Jardins de la Villa Taranto<div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #1c1e21; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">Le Jardin Botanique Villa Taranto est un parc où l'on peut se promener tout au long de sept kilomètres d'allées, construit sur un terrain vallonné au bord du lac Majeur, à Verbania, dans la région du Piémont. Le jardin d'environ 20 hectares faisait partie de la propriété du le capitaine écossais Neil Boyd McEacharn, qui l'a fait construire au début des années 1930, et a fait acclimater sur ces terres bénéficiant d'un climat exceptionnel des milliers d'espèces du monde entier. On y trouve un foisonnemen</span><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1c1e21; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">t de palmiers, de conifères, des magnolias, des eucalyptus, des tulipes, des hortensias, des chênes et des châtaigniers, sans oublier de curieux nénuphars géants d'Amazonie, cultivés sous serre. McEacharn, grand voyageur et amoureux de l'Italie, vécut dans la Villa Taranto jusqu'à sa mort, en 1964, mais il avait légué sa propriété à l'Etat italien dès 1938, et les jardins ont été ouverts au public à partir de 1952. Actuellement, on peut visiter les jardins tous les jours, entre les mois de mai et novembre. L'ensemble est d'une beauté fascinante, alternant des paysages tropicaux et romantiques, avec vue sur le lac. (texte et photos Inma Abbet).</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1c1e21; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOu4CESrnqVx4B7Dfk77_JkFmZ7nl1uknGvAmKnn8oEppyZp91QROWEsE6gwVncUFW7e3u0YkZFI-bvQSoIkbjABfWR-WyjAZEY_QUyjGOEqhbqO4Pu_FzP2MfGd8k6PQpRRw3D3eTBT0v/s903/vtaranto1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="903" data-original-width="677" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOu4CESrnqVx4B7Dfk77_JkFmZ7nl1uknGvAmKnn8oEppyZp91QROWEsE6gwVncUFW7e3u0YkZFI-bvQSoIkbjABfWR-WyjAZEY_QUyjGOEqhbqO4Pu_FzP2MfGd8k6PQpRRw3D3eTBT0v/s640/vtaranto1.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBbO6HV42y-m6JYgxa5Qm2_QOQFbwUYsHnkhqJ7eolkzU23flhe7o-W2dTKTDF95Vcbjdx8iqBETNzcO9-Zw4nUMMVbocObOU62RDGoGsOuGxFoeN_1uHyVdkEfYCMtg7eqC19UPQ5Fy_i/s843/vtaranto8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="774" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBbO6HV42y-m6JYgxa5Qm2_QOQFbwUYsHnkhqJ7eolkzU23flhe7o-W2dTKTDF95Vcbjdx8iqBETNzcO9-Zw4nUMMVbocObOU62RDGoGsOuGxFoeN_1uHyVdkEfYCMtg7eqC19UPQ5Fy_i/s640/vtaranto8.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihh4URoOdOaArk55yBZlOazhS66AJSamh4nniJ07fhlx84rf6zQjKFZ8bks0Beo4zMFf0bdbu6bynWf8pW1GTVP12Ci2xRvAklhyphenhyphenhbEOmbV7dX0vfHzl811rnymb-B_Vg1TMjpUyZoL9nG/s843/vtaranto6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihh4URoOdOaArk55yBZlOazhS66AJSamh4nniJ07fhlx84rf6zQjKFZ8bks0Beo4zMFf0bdbu6bynWf8pW1GTVP12Ci2xRvAklhyphenhyphenhbEOmbV7dX0vfHzl811rnymb-B_Vg1TMjpUyZoL9nG/s640/vtaranto6.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOLI0sbE8XroJB4H1EPPThz_-Bvd2O0hOf9Sh5bW00ivKPRr8yr7D8Q3S7kkYE98S-gqauxBu55sEOgyLoyusWCh-EZRMkm9ZdKhJ0hW_G1YjCgVazffEmwimBHpsi7_SXZxbkRG079Lxr/s843/vtaranto3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOLI0sbE8XroJB4H1EPPThz_-Bvd2O0hOf9Sh5bW00ivKPRr8yr7D8Q3S7kkYE98S-gqauxBu55sEOgyLoyusWCh-EZRMkm9ZdKhJ0hW_G1YjCgVazffEmwimBHpsi7_SXZxbkRG079Lxr/s640/vtaranto3.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitME9_TCiJgsyEl3es93RwUIEe0qQZkQiThlJS9k01Knh7u-wUuUgLiAgXqpQUTtXtGCpyLTn-V6qvsZzLtLzq8vuSGDAdaMJNTN3Ydo4l34PbezDe-qYcRol6YXbFFRy2D8ZQMxOwloE6/s843/vtaranto5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitME9_TCiJgsyEl3es93RwUIEe0qQZkQiThlJS9k01Knh7u-wUuUgLiAgXqpQUTtXtGCpyLTn-V6qvsZzLtLzq8vuSGDAdaMJNTN3Ydo4l34PbezDe-qYcRol6YXbFFRy2D8ZQMxOwloE6/s640/vtaranto5.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj66527KtY2DonWqpEkPwSQ9EZqXmVovQO2du8qjkdLz029nXqLBvRxmMGAmg9jRgFOrIavzgqSr_UQWOt7K0eevq71d2thoymUfDuVBbRCiILr8F40IVfWrWn70oqfwPuo8pPuSKu_j10L/s843/vtaranto4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="699" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj66527KtY2DonWqpEkPwSQ9EZqXmVovQO2du8qjkdLz029nXqLBvRxmMGAmg9jRgFOrIavzgqSr_UQWOt7K0eevq71d2thoymUfDuVBbRCiILr8F40IVfWrWn70oqfwPuo8pPuSKu_j10L/s640/vtaranto4.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXFMLcvUzbWLwxGnEsBXYeS0lzvJvMWmIUxxObMSmi7Jes2akzguf68rsxD4ciAnpZQUNOiMzIaLIBqabFG0XVLXjoYvUOxvByL-zXbvUlq4nkr1vHDPFtitDf6aFrPiA0IQxn9fu4XCbw/s843/vtaranto2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXFMLcvUzbWLwxGnEsBXYeS0lzvJvMWmIUxxObMSmi7Jes2akzguf68rsxD4ciAnpZQUNOiMzIaLIBqabFG0XVLXjoYvUOxvByL-zXbvUlq4nkr1vHDPFtitDf6aFrPiA0IQxn9fu4XCbw/s640/vtaranto2.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj23MRZDMAXKsbVjavVbze8ATOo091bR6u6AaxI2mj0vrqVU7pQFAo-oARrhNWmGlgCOcWHdc7onNb9XPD_JmYIlfoN5lkNqFVjeqD9l_iNXjSRJ85wCisXPzp5z0z6bcGvaF4_lN53uOSj/s843/vtaranto11.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj23MRZDMAXKsbVjavVbze8ATOo091bR6u6AaxI2mj0vrqVU7pQFAo-oARrhNWmGlgCOcWHdc7onNb9XPD_JmYIlfoN5lkNqFVjeqD9l_iNXjSRJ85wCisXPzp5z0z6bcGvaF4_lN53uOSj/s640/vtaranto11.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr5us0J_6qLvJtE8kyYfVMQt6AmmdpwNnrptBVEJVjo4bD7ZReZGX8ARSQ-Z1zszfRiZktY_SBBrybDON6CLmRaUzQOgWOHE2j5O7MI2EJq1JpT-qKQKsKmUD0AHyW5W_NOMRLWrgwSsQw/s843/vtaranto12.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="714" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr5us0J_6qLvJtE8kyYfVMQt6AmmdpwNnrptBVEJVjo4bD7ZReZGX8ARSQ-Z1zszfRiZktY_SBBrybDON6CLmRaUzQOgWOHE2j5O7MI2EJq1JpT-qKQKsKmUD0AHyW5W_NOMRLWrgwSsQw/s640/vtaranto12.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsRvOYL2FZNjV3kKbqYBrQHsfhVgbi_nHiTbzhGDZDWuQgriR8WzKa0MgOpzOaJ8IcRnTNhJMUtWHmRp8IpcfIrEuURr_26oCKySL3hcZ6mIYhGmVyWmgSne2cY1q5HNfBnTGtr-ZJz_r4/s843/vtaranto13.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsRvOYL2FZNjV3kKbqYBrQHsfhVgbi_nHiTbzhGDZDWuQgriR8WzKa0MgOpzOaJ8IcRnTNhJMUtWHmRp8IpcfIrEuURr_26oCKySL3hcZ6mIYhGmVyWmgSne2cY1q5HNfBnTGtr-ZJz_r4/s640/vtaranto13.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNdXAgbwuSpZHx_rSWgAVQp16-eLYR75eDL1rcjbg6TStzHSlZLLQGBUaZso-u2SjDHr5cowlxfy5sr-eDAOLroIbzQA_24uY51FhMyGEHYxcvQBnYzUfv-0JP80BESAB3v5cYl2cGs2aH/s843/vtaranto9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNdXAgbwuSpZHx_rSWgAVQp16-eLYR75eDL1rcjbg6TStzHSlZLLQGBUaZso-u2SjDHr5cowlxfy5sr-eDAOLroIbzQA_24uY51FhMyGEHYxcvQBnYzUfv-0JP80BESAB3v5cYl2cGs2aH/s640/vtaranto9.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzMpgEMIYjGjhlI6Zc5jw61gD-AclgF0mTVhuYJUZPQHrT0ontRWcDalRnosDSFRRhKioGGGLtzYyblBPRqZXcRm70ZnhvsO6KzWEGSCyYXudhD5s8n0cihBeHfhiGyhUqzDWU8-Cianpj/s843/vtaranto10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzMpgEMIYjGjhlI6Zc5jw61gD-AclgF0mTVhuYJUZPQHrT0ontRWcDalRnosDSFRRhKioGGGLtzYyblBPRqZXcRm70ZnhvsO6KzWEGSCyYXudhD5s8n0cihBeHfhiGyhUqzDWU8-Cianpj/s640/vtaranto10.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkyACstusbKMMLD5C8g-lQtwez2zQHaITvAbTZC6MXS4xiLmmnX2P9xTJ2YM1p4ePoJAbW_8xu_jNYl8vBuxHkcDt6nS2aQQ_lfbguB7Lm7UMHyaIpJc7cxt-F8Ynrr32A5jLSuoiomMgf/s843/vtaranto17.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkyACstusbKMMLD5C8g-lQtwez2zQHaITvAbTZC6MXS4xiLmmnX2P9xTJ2YM1p4ePoJAbW_8xu_jNYl8vBuxHkcDt6nS2aQQ_lfbguB7Lm7UMHyaIpJc7cxt-F8Ynrr32A5jLSuoiomMgf/s640/vtaranto17.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7yzUkly2qRYdj8db-ljpe6BKd3wfONtFPEi2X3KXIV-ULw9PXsWiyuwC9HAJWumDjBpelfGDibLzpnNG_78PPUGBJ63xHTzDDiiixf0g3f3XEWXlyeI6hSRK-LqMJawWdLZk9giZPfmSn/s843/vtaranto14.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7yzUkly2qRYdj8db-ljpe6BKd3wfONtFPEi2X3KXIV-ULw9PXsWiyuwC9HAJWumDjBpelfGDibLzpnNG_78PPUGBJ63xHTzDDiiixf0g3f3XEWXlyeI6hSRK-LqMJawWdLZk9giZPfmSn/s640/vtaranto14.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg2ZN38pxEFMjpTkM-LH7blkIPhZNtAriy88UYJKCV7FAsejYz55SDPaWWBeXOcyDn8BL2v6W2NIEefDtDgaxJL2iBW1i1ig5UvrPhBawNfj1L2rqak4n85JnrC3I6OOIe16YsOQc3y8Yt/s843/vtaranto16.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg2ZN38pxEFMjpTkM-LH7blkIPhZNtAriy88UYJKCV7FAsejYz55SDPaWWBeXOcyDn8BL2v6W2NIEefDtDgaxJL2iBW1i1ig5UvrPhBawNfj1L2rqak4n85JnrC3I6OOIe16YsOQc3y8Yt/s640/vtaranto16.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizxzMqZwmd060tFjTap91YGGxkzfsPhWsNxbMwPIP_bIuGeNA6MEvYVhbR0idXhzd3xTnT4gGSa-_6lplr4A6NjyX81Hg2xW8zXhdP3Gd0xP5v__SXtUdAEavYSeEk-QS8DVBWIzD-CUY0/s843/vtaranto18.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="843" data-original-width="632" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizxzMqZwmd060tFjTap91YGGxkzfsPhWsNxbMwPIP_bIuGeNA6MEvYVhbR0idXhzd3xTnT4gGSa-_6lplr4A6NjyX81Hg2xW8zXhdP3Gd0xP5v__SXtUdAEavYSeEk-QS8DVBWIzD-CUY0/s640/vtaranto18.jpg" /></a></div><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1c1e21; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><div><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1c1e21; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div><div><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1c1e21; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div>InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-56654110562063126072018-05-07T23:39:00.000+02:002018-05-07T23:39:41.887+02:00Toulouse-Lautrec à la Belle Époque<br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: large;">Les reines de la scène parisienne, l'ambiance des théâtres, des cabarets et des cafés, le demi-monde et les maisons closes, l'univers des romans populaires, ainsi que le sport, qui devenait une composante habituelle des loisirs dans la France de la fin du XIXe siècle, font partie des fragments d'un style de vie mythique, révélé par cette collection privée, représentant pleinement l’œuvre graphique de Toulouse-Lautrec. Le peintre d'une certaine bohème artistique, d'une vie qui se déploie surtout la nuit, est mis à l'honneur par la fondation Gianadda, trente ans après la première exposition qui lui a été consacrée dans ces mêmes lieux. En cette occasion, il sera question de Toulouse-Lautrec en tant que lithographe, affichiste, illustrateur et dessinateur, à travers une centaine d'œuvres produites entre les années 1890 et 1900. Un travail tourné vers la dimension populaire et dynamique de la ville en constante métamorphose et des spectacles en vogue, vers le décor et l'envers du décor, où l'artiste est à la fois spectateur lucide et publicitaire audacieux. La chronique de cette Belle Époque est aussi celle d'un art moderne déjà intégré dans les mœurs, et dont les traits principaux, comme la personnalisation du style et l'éloignement des formes académiques, trouvaient des applications dans des domaines comme l'affiche, où la capacité à éveiller immédiatement l'attention, à intriguer le public, est une qualité recherchée.</span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, serif;"><span style="font-size: large;">Issu
d'une famille aristocratique, et confronté à de graves problèmes
de santé depuis son enfance, Henri de Toulouse-Lautrec a pu suivre
entièrement sa vocation de peintre dans un esprit de liberté qui se
reflète dans ses sujets de prédilection : la ville et les
plaisirs qu'elle offre. Dans l'affiche de<i> « </i><span style="font-style: normal;">La
Goulue au Moulin Rouge »</span>, dans celle de Jane Avril pour
le<i> </i><span style="font-style: normal;">Jardin de Paris</span>, ou
dans celles créées pour May Milton , Yvette Guilbert, May Belfort
ou Marcelle Lender, tout suggère le mouvement, la danse, le jeu
scénique, mais aussi la présence de la clientèle, de la foule, et
la fascination de la vie nocturne. La femme, qu'elle soit danseuse,
chanteuse ou actrice, est mise en valeur par des couleurs pâles et
des contrastes appuyés, soulignant sa gestuelle, et qui suggèrent
l'éclairage artificiel et les pénombres voulues de ce « monde
flottant » à la française. Parfois, ce qui se passe de
l'autre côté de la scène devient un sujet autonome, un autre récit possible, non moins intéressant. Certaines des
affiches et autres dessins montrent des spectateurs attentifs dans
leurs loges, des élégantes au Bal de l'Opéra ou au théâtre,
comme Misia Natanson, qui commençait déjà à exercer une influence
sur la vie artistique et mondaine parisienne. En plus du théâtre,
du café-concert, du cabaret ou du bal, Toulouse-Lautrec représente
de nombreux autres lieux, personnages et situations typiques de la
Belle Époque : le sport, -le cyclisme avec « La Chaîne
Simpson-, les vacances, avec « La passagère du 54 », ou,
motif récurrent dans sa peinture, le monde de la prostitution tel
qu'il devait le voir, en partageant l'intimité des pensionnaires des
maisons closes –, avec l'album de lithographies nommé « Elles ».
L'exposition montre le travail du peintre dans différentes versions
d'un même thème, et ajoute des œuvres d'artistes contemporains de
Toulouse-Lautrec, comme Louis Anquetin, ou Théophile Steinlen
(auteur de la célèbre affiche de « La Tournée du Chat
Noir »), qui ont également évoqué l'atmosphère de vivacité
gaie et frivole du Paris d'autrefois.</span></span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia, serif;">Inma
Abbet </span>
</span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, serif;"><span style="font-size: large;"><b><i>Henri
de Toulouse-Lautrec à la Belle Époque, French Cancans, Œuvres
graphiques. Une collection privée. </i>Du 1er décembre 2017 au 10
juin 2018, à la la Fondation Pierre Gianadda, Martigny</b></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, serif;"><span style="font-size: large;"><b><br /></b></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, serif;"><span style="font-size: large;"><b><br /></b></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6K7FXHIPCQStdCzZBfMmJ8huR86dyturbDsD9TNIJSCiP5jGRF8FuWXC21TYAW838BPDqyHHLDdkyZtIFA35727v08r-DYWLO_WH1OsXUooOq5bWzXTByv9TLOy3kcHByTR7zyoneodda/s1600/Toulouse-Lautrec%252C_Moulin_Rouge_-_La_Goulue%252C_1891_-_The_Metropolitan_Museum_of_Art.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="995" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6K7FXHIPCQStdCzZBfMmJ8huR86dyturbDsD9TNIJSCiP5jGRF8FuWXC21TYAW838BPDqyHHLDdkyZtIFA35727v08r-DYWLO_WH1OsXUooOq5bWzXTByv9TLOy3kcHByTR7zyoneodda/s640/Toulouse-Lautrec%252C_Moulin_Rouge_-_La_Goulue%252C_1891_-_The_Metropolitan_Museum_of_Art.jpg" width="398" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhktkop-Uchw1qhTo1Ydl5ApmZYI4iaSoF6ZI_Y7Lhek4viLxD-YSbH4kjYsoWJYgc5T0iRe7lP0B569R3oJ2Ryz9_T_YmpYmjmvtDoEozyptg4-VoowvQQ-ayEE7xY71cGPydbc6asS3ZT/s1600/Lautrec_moulin_rouge%252C_la_goulue_%2528poster%2529_1891.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="383" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhktkop-Uchw1qhTo1Ydl5ApmZYI4iaSoF6ZI_Y7Lhek4viLxD-YSbH4kjYsoWJYgc5T0iRe7lP0B569R3oJ2Ryz9_T_YmpYmjmvtDoEozyptg4-VoowvQQ-ayEE7xY71cGPydbc6asS3ZT/s400/Lautrec_moulin_rouge%252C_la_goulue_%2528poster%2529_1891.jpg" width="255" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Affiche pour La Goulue au Moulin Rouge, 1891</td></tr>
</tbody></table>
<br /><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilJsolWcO-JKR0g0wXBzivnPobLU20c3RkcHksprdON3h8P2CsD3PvmnPlU4YiP71HCWW0QZv4YDGAjWuRw7DQ1d_OY0pyYLwoBN5UKWqrWd8zoMk8yX6SSziv80U7UtHidEPiAAyI_5lU/s1600/WP_20180127_13_24_05_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="899" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilJsolWcO-JKR0g0wXBzivnPobLU20c3RkcHksprdON3h8P2CsD3PvmnPlU4YiP71HCWW0QZv4YDGAjWuRw7DQ1d_OY0pyYLwoBN5UKWqrWd8zoMk8yX6SSziv80U7UtHidEPiAAyI_5lU/s400/WP_20180127_13_24_05_Pro.jpg" width="223" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Henri de Toulouse-Lautrec, <br />affiche pour Le Divan Japonais, 1892-93</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsAKSrbq_pS4QjRpU6Rl9R9bbtQiYvtMobHvIjEmgZRCtPRymgsz98rBX0dwq-q9PcD1EpdTJcnACYHKIAfS67K4lFiOzfHO6tAk22Di6W98Mikn-01OEBvkfswlYrTdBE0U8DzkGJA68g/s1600/WP_20180127_14_00_33_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="899" data-original-width="1600" height="358" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsAKSrbq_pS4QjRpU6Rl9R9bbtQiYvtMobHvIjEmgZRCtPRymgsz98rBX0dwq-q9PcD1EpdTJcnACYHKIAfS67K4lFiOzfHO6tAk22Di6W98Mikn-01OEBvkfswlYrTdBE0U8DzkGJA68g/s640/WP_20180127_14_00_33_Pro.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ajouter une légende</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs5Aof2XPKMwo4XpvaMZalp9KIcyh994SKJrW1d6bYInBj-OidT7IPj3MiJ7PW1BBu4awuW_rYLtihszfdo3VwTnS_UF2FFs1infsvusEQvcT-CkL1IWqlcS0ALS5csEUkRYTT0dtpiOQl/s1600/WP_20180127_13_27_50_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="899" data-original-width="1600" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs5Aof2XPKMwo4XpvaMZalp9KIcyh994SKJrW1d6bYInBj-OidT7IPj3MiJ7PW1BBu4awuW_rYLtihszfdo3VwTnS_UF2FFs1infsvusEQvcT-CkL1IWqlcS0ALS5csEUkRYTT0dtpiOQl/s400/WP_20180127_13_27_50_Pro.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Henri de Toulouse-Lautrec, couverture pour L'Estampe originale,<br /> lithographie en six couleurs</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtxI5QhM4P61tV9Uzzji3HlOSafWMCAvD2X0R3kzU89pBTMB6vQ4oXnsKshyQi8QgA0BlzyAaidN4VR40xac_cuxZgGVHv3Qa2fxC0owSphVDoLU3_daJ0ZZTQPg_d1NClYox-u5B-3K1l/s1600/Lautrec_reine_de_joie_%2528poster%2529_1892.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="405" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtxI5QhM4P61tV9Uzzji3HlOSafWMCAvD2X0R3kzU89pBTMB6vQ4oXnsKshyQi8QgA0BlzyAaidN4VR40xac_cuxZgGVHv3Qa2fxC0owSphVDoLU3_daJ0ZZTQPg_d1NClYox-u5B-3K1l/s400/Lautrec_reine_de_joie_%2528poster%2529_1892.jpg" width="270" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Henri de Toulouse-Lautrec, Reine de joie, 1892, lithographie</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA1slywH6A42kEYNuEtgWy2SYUo2PDUt3xHqUH88mvGGUcf_HDeHOSmabcnIQjISAIuCmog6AGrxN9utVPrRnEm0nTRXYWIWLKzJd3RoCQs2EMOHrm3Q-3kL_n1EDmWW8GadcUp3jlURp_/s1600/LInt%25C3%25A9rieur_de_chez_Bruant_-_Le_Mirliton%252C_by_Louis_Anquetin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="745" data-original-width="800" height="372" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA1slywH6A42kEYNuEtgWy2SYUo2PDUt3xHqUH88mvGGUcf_HDeHOSmabcnIQjISAIuCmog6AGrxN9utVPrRnEm0nTRXYWIWLKzJd3RoCQs2EMOHrm3Q-3kL_n1EDmWW8GadcUp3jlURp_/s400/LInt%25C3%25A9rieur_de_chez_Bruant_-_Le_Mirliton%252C_by_Louis_Anquetin.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Louis Anquetin, L'Intérieur de chez Bruant, Le Mirliton, 1886-1887, huile sur toile</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4kcwZdl0T9IlzeAW01g7ZrspbaUAgr0tvcKQnkfPcMKi_CWtrhJYLcSKD28y0tbTPgpPYHGzef0v6ZYg3-8o9-aXdyF_utU9EITrdJQQ6WEf4dkWYgESo8qfRWzGPM4Ptei3eD1vp3rrk/s1600/Th%25C3%25A9ophile-Alexandre_Steinlen_-_Tourn%25C3%25A9e_du_Chat_Noir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1125" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4kcwZdl0T9IlzeAW01g7ZrspbaUAgr0tvcKQnkfPcMKi_CWtrhJYLcSKD28y0tbTPgpPYHGzef0v6ZYg3-8o9-aXdyF_utU9EITrdJQQ6WEf4dkWYgESo8qfRWzGPM4Ptei3eD1vp3rrk/s400/Th%25C3%25A9ophile-Alexandre_Steinlen_-_Tourn%25C3%25A9e_du_Chat_Noir.jpg" width="283" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Théophile Alexandre Steinlen, La Tournée du Chat Noir, 1896</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, serif;"><span style="font-size: large;"><b><br /></b></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-50490256901598807332018-04-26T23:22:00.000+02:002018-04-27T19:46:02.719+02:00Le Capital de Van Gogh<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;">à propos
de <i>Le Capital de Van Gogh</i>, de Wouter van der Veen</span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> L'image
que le public garde de Vincent van Gogh, façonnée par diverses
légendes, par des écrivains et des historiens, par des témoignages
des proches et des correspondances, par des amateurs d'art épris
d'un certain romantisme, constitue la version par excellence du
mythe de l'artiste maudit : vivant dans la misère, ne
rencontrant pas le moindre succès, et guetté par la folie. Tout dans
sa vie aurait été tragique, depuis son instabilité
professionnelle, jusqu'à son suicide, à trente-sept ans. Pourtant, ce surprenant ouvrage, que l'on doit à Wouter van der Veen, secrétaire général et directeur scientifique de l'Institut Van Gogh, et spécialiste reconnu du peintre néerlandais, nous raconte un récit et un projet très différents, révélant un aspect singulier des frères van Gogh, un aspect qui était cependant visible de chacun.
Il suffisait de regarder tableaux et photographies de l'époque, de
connaître quelque peu les conditions matérielles dans lesquelles
les peintres évoluaient au XIXe siècle, et, surtout, d'observer la
remarquable postérité, en termes économiques et de reconnaissance
artistique, de l’œuvre de Van Gogh. Sachant que l'esprit humain
tend à fabriquer, avec des ingrédients authentiques, des synthèses
erronées, l'Histoire de l'Art peut facilement devenir « L'Art
de raconter des Histoires ». Ce qui est valable pour les
souvenirs individuels, l'est pour toute connaissance, et l'auteur
admet ici, voire revendique cette part d'imaginaire dans des
dialogues, situés dans des cafés parisiens, dans les années
1886-1888, qui nous offrent un Vincent van Gogh enfin dégagé de
tout misérabilisme, et aussi un Théo van Gogh éloigné du petit
personnage effacé, uniquement connu comme pourvoyeur de subsides de
son artiste incompris de frère. En corollaire, on découvre
l'importance de Johanna Bongen, l'épouse de Théo, dans le
développement d'une entreprise dont la renommée et les bénéfices
n'ont cessé de croître jusqu'à nos jours. Cette vision des Van
Gogh en entrepreneurs visionnaires, en révélateurs de tendances
artistiques et de marchés, est bien plus fascinante que les idées
reçues, sur le peintre et sa famille, qui ont souvent cours.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Le cliché
le plus tenace, de ceux associés à Vincent van Gogh, est celui de
la pauvreté, accompagnée d'absence de célébrité en tant que
peintre ; une légende qui en a fait une sorte de vagabond
hagard aux habits usés, qui aurait rarement vendu des toiles de son
vivant. Certes, ses lettres contiennent de nombreuses références à
l'argent, et parfois à des périodes d'impécuniosité, mais il
serait faux de généraliser, quand on sait qu'il était issu d'un
milieu bourgeois, qu'il était éduqué, qu'il vivait de manière
relativement aisée, qu'il avait pu à trois reprises relancer sa
carrière dans des domaines différents, et qu'il était, enfin, connu et
respecté de ses pairs. Un original, probablement, doté d'un caractère
difficile, mais pas du tout un pauvre hère désespéré, plutôt un
fin connaisseur de la peinture de son temps qui, conscient de
l'importance du temps dans la réussite d'un artiste, aurait imaginé
un pari assez audacieux. La dépendance financière de Vincent envers
Théo, vers la fin de leurs vies, cache en réalité le travail que les
deux frères avaient initié, et qui ne concernait pas seulement
l’œuvre de Vincent, mais aussi celles d'un Gauguin ou d'un
Toulouse-Lautrec, qu'ils entendaient promouvoir. L'intuition des Van
Gogh concernant le goût de l'avenir ne devrait rien au hasard, mais
serait le fruit d'une éthique du travail et d'une aspiration à
l'excellence dans leurs métiers, au-delà du caractère avant-gardiste de leurs choix esthétiques. Et ce sont ces traits,
également, qui auront rendu possible Van Gogh en tant que peintre.
Vincent avait beau montrer une personnalité rebelle, ou affectionner
un certain progressisme, et un intérêt certain pour les marges de la
société et ceux qui les habitaient, il ne restait pas moins
attaché aux valeurs culturelles et religieuses de ses origines, à
une éthique protestante qu'il n'avait jamais reniée.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> La suite de
l'histoire, tout en confirmant la justesse du projet des Van Gogh, a,
en revanche, donné lieu à la « fin du métier d'artiste » au
cours du XX e siècle. Car, à l'image pittoresque et tragique
associée à Van Gogh -celle de l'échec absolu- s'oppose le cliché
du « créateur » menant grand train, à la notoriété
imméritée, toujours soupçonné d'imposture. Les deux extrêmes
témoignent d'une vision de la culture qui devient toujours davantage
un « droit à la médiocrité », un culte de la
personnalité et de l'excentricité, méprisant toute notion de
qualité ou de sens de l’œuvre. Et toutes les mesures d'ordre
politique mises en place pour financer l'art, en charriant leur lot
d'arbitraire et de conformisme idéologique (être « rebelle »,
ou « provocateur » désignent aujourd'hui des attitudes
conventionnelles, puériles, sans prise de risque), n'ont fait
qu'empirer la situation, en agissant sur un marché, et en le
faussant, puisque la prise de pouvoir, par des instances politiques
ou étatiques, du marché de l'art, suppose l'éviction de celui qui
a traditionnellement été son acteur principal, et qui servait de
régulateur : le collectionneur, le client, l'amateur ; celui qui achetait un tableau
parce qu'il appréciait ce qu'il voyait.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;"><i>Le Capital de Van
Gogh</i>, de Wouter van der Veen, Actes Sud, 2018</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLtvraiIhjS9UF7lXbGfVumhL6cCxxtzhbktaLkEqZjKhS4nLZu6fXB9_lG1fgUKp2qnEnjQZF1-0o31egXu1C4UYHVaw60jabB5PSBFaYLePtc9XAgMJrdIqMfNeo_1vnV2HIza_zQJdX/s1600/Vincent_Willem_van_Gogh_lavignerouge1888.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="800" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLtvraiIhjS9UF7lXbGfVumhL6cCxxtzhbktaLkEqZjKhS4nLZu6fXB9_lG1fgUKp2qnEnjQZF1-0o31egXu1C4UYHVaw60jabB5PSBFaYLePtc9XAgMJrdIqMfNeo_1vnV2HIza_zQJdX/s400/Vincent_Willem_van_Gogh_lavignerouge1888.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vincent van Gogh, La Vigne rouge, huile sur toile, 1888.<br />
Musée Pouchkine, Moscou</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img alt="Fichier:Vincent van Gogh - Undergrowth with Two Figures - Google Art Project.jpg" height="198" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/84/Vincent_van_Gogh_-_Undergrowth_with_Two_Figures_-_Google_Art_Project.jpg/800px-Vincent_van_Gogh_-_Undergrowth_with_Two_Figures_-_Google_Art_Project.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="400" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vincent van Gogh, Sous-bois avec deux personnages, huile sur toile, 1890.<br />
Art Museum, Cincinnatti (Ohio)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img alt="Image associée" height="400" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/38/VanGogh_1887_Selbstbildnis.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="316" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vincent van Gogh, Autoportrait, huile sur toile, 1887</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
<br />InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-55382629660799274902018-04-19T02:46:00.000+02:002018-04-27T19:46:39.469+02:00Un tableau : Portrait de Mme X, de John Singer Sargent<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , serif;"> La
figure mythique de la Parisienne : sophistiquée, élégante,
suggestive et quelque peu mystérieuse, connaît son apogée au
tournant du XXe siècle, pendant ce qu'on a appelé la Belle Époque.
Les références sont littéraires, picturales ou directement issues
de la vie mondaine. La Parisienne faisait éclore des modes plutôt
que de les suivre, et quelques femmes ont laissé une empreinte
singulière dans l'histoire de l'art, dans leur rôle d'égéries de
courants esthétiques et de styles de vie. Parmi elles, l'Américaine
Virginie Amélie Avegno Gautreau (1859 -1915), originaire de
Louisiane, mais vivant dans la capitale française depuis l'âge de
huit ans, représentait au mieux ce caractère parisien extrêmement raffiné. Sa vie sociale et amoureuse
éveillaient la curiosité, le désir, l'envie de beaucoup. On lui
prêtait de nombreuses liaisons, mais, conformément aux usages et
convenances de l'époque, ce que l'on savait d'elle en faisait
essentiellement une figure hiératique, énigmatique, connue avant
tout par sa beauté peu conventionnelle, rehaussée ou mise en valeur
par des recettes cosmétiques comme la poudre de riz couleur lavande
pour accentuer la blancheur de sa peau ou le henné appliqué sur les
cheveux pour leur donner un éclat cuivré. (1) </span>
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , serif;"> En
1884, cette beauté évanescente intéressait beaucoup le jeune
peintre John Singer Sargent, aussi d'origine Américaine, qui
fréquentait le même milieu cultivé et cosmopolite et en tirait une
chronique imagée, faite de portraits originaux et touchants de ses
membres les plus distingués, mais aussi d'artistes et d'écrivains,
ou simplement d'inconnus dont l'allure et l'expression lui
plaisaient, notamment pendant ses voyages en Italie ou en Espagne.
L'art du portrait mondain, cependant, commençait à assurer à
Sargent un début de célébrité et des revenus importants pour un
artiste, et c'était en même temps un moyen d'expression de sa
vision de la peinture, qui devait beaucoup à Velázquez et au Greco
comme un contrepoint à sa formation académique. Peindre la belle
Madame Gautreau et exposer son portrait au <i>Salon des artistes
français</i> devait logiquement asseoir sa renommée. Le peintre avait
réussi à convaincre la dame de poser pour lui, car le tableau
n'avait pas été, contrairement à son habitude, le fruit d'une
commande, et tous les deux, l'artiste comme Madame Gautreau, avaient
été satisfaits du résultat. (2) Pourtant, c'est toute la carrière
de Sargent qui a failli s'écrouler à la suite de l'exposition de
son chef-d’œuvre, jugé si scandaleux que son auteur a préféré
quitter la France et continuer son travail à Londres, tout en
envisageant sérieusement d'abandonner la peinture ; que le
portrait a dû changer de nom, prenant la dénomination informelle
de « Madame X », alors que le modèle était parfaitement
reconnaissable, voire que Mme Gautreau a, pendant quelque temps,
ralenti le rythme de sa vie sociale. On peut se demander aujourd'hui
ce qu'un tel tableau avait de si choquant. Quand il s'agit de la fin
du XIX e siècle, on peut penser à une idée de la bienséance et
des rapports sociaux qui condamnerait toute évocation de la sexualité, de la coquetterie, toute la mise en scène du corps, mais la réalité
est bien plus complexe et montre un rapport à la nudité et à ce
qui est convenable de montrer davantage ambivalent. </span>
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif; font-size: large;"> Les
portraits féminins étaient d'ailleurs -et sont encore- des
documents précieux concernant les modes vestimentaires d'une période
déterminée. A l'époque du portrait de Madame Gautreau, leur
caractère formel et décoratif faisait appel à des habits luxueux,
en général des robes de soirée et de bal. Les robes destinées à
ce moment de la journée étaient généralement très décolletées,
parfois très légères, et ornées de dentelles et de transparences.
Le décolleté laissait voir les épaules, les bras, et une bonne
partie de la gorge et du dos ; la poitrine, maintenue par un
corset, était ainsi exposée. Cette composition du vêtement tenait
moins à la pudeur, ou à son absence, qu'à la mise en valeur,
depuis les années 1850, d'une silhouette en forme de sablier, où
les deux autres éléments étaient la taille artificiellement
amincie et la longue jupe avec ou sans crinoline. Le corps devient un
ensemble sculpté par une sorte d'armature, et la poitrine elle-même
n'est pas un objet de séduction, mais une composante de cet édifice.
Dans les années 1880, le décolleté est exigé dans les toilettes
de soirée et de bal. La nudité d'une partie du corps est ainsi
considérée comme acceptable à l'opéra, dans un bal ou un dîner,
alors que les toilettes de ville ou de voyage couvraient presque
entièrement chaque centimètre de peau. Aussi, la nudité, féminine
ou masculine, était célébrée dans les arts. Certes, presque
toujours avec un prétexte mythologique, historique ou littéraire,
mais l'exposition du corps nu n'était pas condamnée ou interdite
dans tous les contextes. C'était seulement quelque chose de très
codé, et certains de ces codes paraissent incongrus de nos jours. La
robe portée par Madame Gautreau, noire et sans ornements, créait un
contraste fascinant avec la pâleur de ses épaules et de ses bras.
Sans manches, elle était dotée d'un décolleté profond qui
laissait ressortir sa taille très fine, mais ce décolleté n'est
pas plus prononcé que celui qu'on peut voir dans un portrait
ultérieur de la même dame, peint par Gustave Courtois, où Amélie
Gautreau semble émerger d'un nuage de tissu translucide. Alors,
pourquoi un tel scandale, de la part de la critique et du public ?
Dans tous les cas, le tableau a déconcerté les spectateurs. La pose
était inhabituelle, avec un profil qui semble s'éloigner et une
main appuyée sur un guéridon ; peut-être l'impression de
modernité qui se dégage de la composition a été mal comprise en
son temps. Judith Gautier évoquait en ces termes l'étrangeté du
tableau : « « Est-ce une femme ? Une chimère, la licorne
héraldique cabrée à l'angle de l'écu ? Ou bien l'œuvre de
quelque ornemaniste oriental à qui la forme humaine est interdite et
qui voulant rappeler la femme, a tracé cette délicieuse arabesque ?
Non, ce n'est rien de tout cela (…) Si ce sein bleu, ces bras
serpentins, ce teint où l'héliotrope est pétri avec la rose, ce
profil effilé, cette lèvre pourpre, ces yeux demi-clos, veloutés
d'ombre, ont en effet quelque chose de chimériques, cela tient
uniquement à la chimérique beauté que la toile évoque… » Mais
il y avait encore autre chose frappante dans le portrait exposé au
Salon. Une des bretelles de la robe apparaissait, dans la première
version, tombée de l'épaule du modèle (3) Cela aurait été vu
comme une allusion sexuelle et aguicheuse totalement inacceptable, ou
du moins de nature à entraîner des critiques et des moqueries.
Madame Gautreau et sa mère ont été outrées, Sargent a accepté de
modifier le détail controversé, mais le mal était fait, et la
vente du tableau était désormais inenvisageable. Littéralement,
dans ce cas, l'échec ou la réussite n'a tenu qu'à un fil. Par la
suite, le peintre exposa fièrement la toile dans son atelier, et
n'accepta de la vendre, au Metropolitan Museum of Art, qu'en 1916, un
an après la mort de Madame X.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif; font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://www.metmuseum.org/art/collection/search/12127">https://www.metmuseum.org/art/collection/search/12127</a></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;">Une
étude du futur portrait, où l'on ne voit pas encore la bretelle
droite</span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://www.tate.org.uk/art/artworks/sargent-study-of-mme-gautreau-n04102">http://www.tate.org.uk/art/artworks/sargent-study-of-mme-gautreau-n04102</a></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;">(1)
Pour la biographie de Virginie Amélie Avegno Gautreau :</span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">Deborah
Davis, </span><i>Strapless : John Singer Sargent and the Fall ou
Madame X</i>, Penguin, 2003</span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;">(2)
<a href="http://scandalouswoman.blogspot.ch/2009/05/madame-x-story-behind-one-of-worlds.html">http://scandalouswoman.blogspot.ch/2009/05/madame-x-story-behind-one-of-worlds.html</a></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;">(3)
La première version du portrait, où l'on voit le détail de la
bretelle tombée </span></span>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://www.bettyquinn.com/paintings.html">http://www.bettyquinn.com/paintings.html</a></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioEVNUXPDd5hUFnIA3WHo4g-lzaBHAzP_CUXxlVkTGA-Vn6kaGFhlA7lstlnw8BIx7jcNyhNTRS60GDVOUHZ1vX_PP5F2I0DkfC1m45D7069e9oHlnx40iQQSJm78jJVDR5alSXSua4eEr/s1600/Madame_X_%2528Madame_Pierre_Gautreau%2529%252C_John_Singer_Sargent%252C_1884_%2528unfree_frame_crop%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="621" data-original-width="320" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioEVNUXPDd5hUFnIA3WHo4g-lzaBHAzP_CUXxlVkTGA-Vn6kaGFhlA7lstlnw8BIx7jcNyhNTRS60GDVOUHZ1vX_PP5F2I0DkfC1m45D7069e9oHlnx40iQQSJm78jJVDR5alSXSua4eEr/s640/Madame_X_%2528Madame_Pierre_Gautreau%2529%252C_John_Singer_Sargent%252C_1884_%2528unfree_frame_crop%2529.jpg" width="328" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Portrait de Madame Pierre Gautreau, dit de Madame X,<br />
John Singer Sargent, 1884</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxvdRnlkuQFQDNueHFT-sEr_8S30IFQ6nso5CH-biWS6TTS5NuNAzie_hS8fkJMdSJpvkALVchP3nCSXkJINZDsweK-QyFAYkmMu9Ar1W6pGVu2pZ5GsvyM-e-NU3XjokSGjK2Qna0nOo_/s1600/John_Singer_Sargent_in_atelier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="607" data-original-width="800" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxvdRnlkuQFQDNueHFT-sEr_8S30IFQ6nso5CH-biWS6TTS5NuNAzie_hS8fkJMdSJpvkALVchP3nCSXkJINZDsweK-QyFAYkmMu9Ar1W6pGVu2pZ5GsvyM-e-NU3XjokSGjK2Qna0nOo_/s400/John_Singer_Sargent_in_atelier.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">John Singer Sargent dans son atelier</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4bkd3qd55PgcCb3JRUqkqNFtUF5XrjgrA8FzL7c7emoyPERqmRTecsAgsCBK1zVUBMKv8cnoehY4zkq3i1TIrv01H4WiONOAqxqFmKOTnqZ7Fc1MK75PF1b5xUUJnmz2xwJCA1nQGU6Ff/s1600/GustaveCourtoisMadameGautreau1891.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="968" data-original-width="550" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4bkd3qd55PgcCb3JRUqkqNFtUF5XrjgrA8FzL7c7emoyPERqmRTecsAgsCBK1zVUBMKv8cnoehY4zkq3i1TIrv01H4WiONOAqxqFmKOTnqZ7Fc1MK75PF1b5xUUJnmz2xwJCA1nQGU6Ff/s400/GustaveCourtoisMadameGautreau1891.jpg" width="226" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Madame Pierre Gautreau, par Gustave Courtois (1898) </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-27525767506470927362018-04-16T19:51:00.000+02:002018-04-27T19:47:18.725+02:00Magritte, Dietrich, Rousseau. Objectivité visionnaire<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><b>A
propos de <i>Magritte, Dietrich, Rousseau. Objectivité</i></b></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><i><b>visionnaire
</b></i><span style="font-style: normal;"><b>, du 9 mars au 8 juillet
2018. Kunsthaus, Zurich</b></span></span></span></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2NKhmh_nV1Ufl1SLzgu8TMIu3T60o901fSDZTRN_T21i7zTsYp_qOV4zuhcfHJp6VjE8Lt2A4rBHJgDyenxJuRINkJUgvmyWREwv3VIghyzcXBRVgtwCj6LzDA5ZQC9kWxCbwVBfBRsy-/s1600/vallottonlamalade.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a><span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;">La place de la figuration
dans la modernité, bien présente au sein des avant-gardes
artistiques qui se déploient pendant la première moitié du XX e
siècle, est ici explorée à travers une cinquantaine d’œuvres
issues de la collection du Kunsthaus de Zurich, exécutées entre
1890 et 1965, et dont certaines n'ont pas été exposées depuis de
nombreuses années. L'apparente contradiction dans le titre de
l'exposition, rend compte de la complexité du rapport au réel dans
une peinture européenne ayant reçu, au cours du XIXe siècle,
d'essentielles leçons d'audace et d'indépendance dans la question
de la représentation. Si l'évolution de l'art, dans les années
1900, ouvrait la voie au cubisme et à l'abstraction, nombreux sont,
cependant, les artistes à avoir créé, à partir d'une base
figurative, un monde aux références personnelles, en apparence
accessible, mais laissant une large place à l'indicible, à
l'inconnu. Cet aspect « visionnaire » dans une peinture
qui redonne néanmoins un grand rôle au dessin, à une ligne précise
et à un certain réalisme dans la composition, se manifeste dans des
paysages aux traits reconnaissables, mais baignés par d'étranges
lumières, dans des portraits qui laissent parler les regards, et,
plus tard, dans l'irruption de l'imaginaire, voire de l'absurde, dans
la vie quotidienne. La mise en scène et la vision poétique dans
cette peinture traversent et transcendent les styles et les
mouvements. On les retrouve bien chez des précurseurs, comme Böcklin
ou Félix Vallotton, notamment dans la façon dont les scènes sont
agencées, dans ce que le spectateur peut déduire de la relation
entre leurs personnages ou de leur état d'esprit. Certains points de
vue sont inhabituels, comme dans <i>La Malade</i> (1892) de
Vallotton, où le personnage qui donne son titre au tableau est
seulement visible de dos, et l'essentiel de l'image est occupé par
des attributs ou des objets qui désignent la maladie : le fait
d'être alitée pendant la journée, les remèdes sur la table de
nuit ou la tisane apportée par la femme de chambre. Le réalisme de
Vallotton évolue par la suite, dans ses paysages, vers un rendu à
la fois stylisé et précis. Une vision singulière qui n'est ancrée
ni dans l'impressionnisme, ni dans la peinture académique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;">Cette tendance à un
réalisme affranchi de toute convention, cultivant des traits
poétiques et un certain goût pour s'inscrit pleinement dans la
modernité à travers différents courants artistiques. Après
Vallotton, Henri Rousseau, Camille Bombois ou Adolf Dietrich offrent
des couleurs intenses et affirmées, sans atténuation, ainsi que des
perspectives rappelant les images médiévales... Tout ce qui fait le
style dit « naïf », et qui, dans les années 1920, est
concurrencé par une nouvelle tendance venue d'Allemagne, la <i>Nouvelle
objectivité.</i> Avec le surréalisme, et sa volonté de mettre en
scène des mondes inconscients, on parvient à une description
réaliste de l'irréel. Les oiseaux de Magritte ou les déserts de
Dalí, peuplés de figures inquiétantes possèdent cette logique des
rêves, où la précision de la vision s'oppose à l'impossibilité
de l'interprétation.</span></span></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://www.kunsthaus.ch/fileadmin/templates/kunsthaus/pdf/medienmitteilungen/2017/mm1_visionaere_sachlichkeit_f.pdf"><span style="font-style: normal;">http://www.kunsthaus.ch/fileadmin/templates/kunsthaus/pdf/medienmitteilungen/2017/mm1_visionaere_sachlichkeit_f.pdf</span></a></span></span></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://www.kunsthaus.ch/fr/informations/presse/images-de-presse/magritte-dietrich-rousseau/?redirect_url=title%3DCommunique%EF%BF%BD%201c%C2%A9s"><span style="font-style: normal;">http://www.kunsthaus.ch/fr/informations/presse/images-de-presse/magritte-dietrich-rousseau/?redirect_url=title%3DCommunique%EF%BF%BD%201c%C2%A9s</span></a></span></span></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;">Site
où l'on peut voir certaines des œuvres exposées.</span></span></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;"><a href="https://www.b-all-magazine.com/magritte-dietrich-rousseau/">https://www.b-all-magazine.com/magritte-dietrich-rousseau/</a></span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOLnxzP7iWLiYb33SVzsEliod5TA1PKLuacL3q7_JOmKh1ofy8_KemOVcB86b7CdncMXh8MsyHwJqKKt1I2PIRXmKXS0lVgVeL7e8FmiHKC6IORTeCAQh7YNBsCYaltCJJWnAv1Ps2eWYi/s1600/portrait-of-pierre-loti1891.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1272" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOLnxzP7iWLiYb33SVzsEliod5TA1PKLuacL3q7_JOmKh1ofy8_KemOVcB86b7CdncMXh8MsyHwJqKKt1I2PIRXmKXS0lVgVeL7e8FmiHKC6IORTeCAQh7YNBsCYaltCJJWnAv1Ps2eWYi/s400/portrait-of-pierre-loti1891.jpg" width="317" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="font-family: Georgia, serif; font-size: medium; text-align: start;"><span style="color: #222222;">Henri Rousseau, Portrait de<br /> Monsieur X (Pierre Loti), 1910</span></i></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2NKhmh_nV1Ufl1SLzgu8TMIu3T60o901fSDZTRN_T21i7zTsYp_qOV4zuhcfHJp6VjE8Lt2A4rBHJgDyenxJuRINkJUgvmyWREwv3VIghyzcXBRVgtwCj6LzDA5ZQC9kWxCbwVBfBRsy-/s1600/vallottonlamalade.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="561" data-original-width="760" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2NKhmh_nV1Ufl1SLzgu8TMIu3T60o901fSDZTRN_T21i7zTsYp_qOV4zuhcfHJp6VjE8Lt2A4rBHJgDyenxJuRINkJUgvmyWREwv3VIghyzcXBRVgtwCj6LzDA5ZQC9kWxCbwVBfBRsy-/s400/vallottonlamalade.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Félix Vallotton, La Malade, 1892</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div>
<br />InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-3704390074418930262018-04-04T17:33:00.001+02:002018-04-16T11:35:58.606+02:00Pastels du XVIe au XXIe siècle<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<i><b><span style="font-size: large;">Pastels du XVIe au XXIe siècle.
Liotard, Degas, Klee, Scully...</span></b></i></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;">Du 2 février au 21 mai 2018, à la
fondation de l'Hermitage, Lausanne</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Pastel. Le mot évoque
la douceur, le velouté, un monde fait de dentelles et de crinolines
chatoyantes, mais aussi d'atmosphères brumeuses et d'intérieurs
silencieux. Cette technique picturale, qui connut son apogée au
XVIIIe siècle, assurait, sur la toile, et surtout sur le papier, une grande plasticité d'utilisation, et un rendu brillant et
inaltérable des couleurs. Développé probablement à la fin du XVe
siècle, le dessin au pastel se décline aussi bien dans le portrait
que dans le paysage, dans la nature morte, l'étude ou l'abstraction.
Les 150 œuvres qui sont exposées, jusqu'au 21 mai, à la Fondation
de l'Hermitage, à Lausanne, issues de collections publiques et
privées de Suisse, reflètent l'étonnante variété des usages de
cette technique à travers les âges, écoles et styles.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> A l'origine, le
pastel n'était pas le nom d'une sorte de craie utilisée dans l'art,
mais celui d'une plante tinctoriale, <i>Isatis tinctoria</i>,
cultivée notamment dans le Lauragais, dans le sud-ouest de la
France, qui produisait un pigment, appelé pastel des teinturiers,
permettant de teindre des tissus en bleu. Pendant deux siècles, et
avant d'être évincé par un autre colorant, l'indigo importé
d'Amérique, le Pastel avait fait la fortune de la région, car le
marché des colorants textiles avait une importance économique
majeure à l'époque, en tenant compte de la difficulté pour obtenir
une coloration permanente d'un bleu intense. Cette nuance de bleu a
ensuite donné son nom à des bâtonnets composés de craie, de
pigments minéraux ou végétaux (y compris ceux issus du pastel), et
de différents liants, qui peuvent être secs (durs ou tendres) ou
gras (à l'huile ou à la cire). Le pastel des artistes commence à
être employé, comme la mine de plomb ou le fusain, sur du parchemin
ou du papier, avec les mêmes usages : études, esquisses... On
trouve également assez tôt des œuvres achevées, autonomes, des
dessins rehaussés au pastel, chez Fererico Barocci ou Jacopo
Bassano. Cependant, il faudra attendre le XVIIIe siècle pour que la
technique du pastel soit pleinement reconnue et recherchée,
notamment pour des portraits. Parmi les artistes de cette époque,
certains noms ont une place importante dans cette exposition :
Rosalba Carriera, Jean-Etienne Liotard, Maurice Quentin de La Tour... Leurs portraits possèdent autant de délicatesse que de
réalisme. Les carnations sont douces, mais on voit apparaître les
signes de l'âge ; les vêtements sont soyeux, parfois d'aspect
exotique, tandis que les regards transmettent une certaine
mélancolie. Le pastel est l'un des symboles de la grâce et de la
fragilité d'un temps et d'une société en voie de disparition. Peu
a peu, pourtant, le pastel se démode, au profit de la peinture à
l'huile, mieux adaptée aux grands formats et à la peinture
académique du siècle suivant. Il demeure une technique de base,
comme l'aquarelle, qui produit en particulier des effets vaporeux et
lumineux qui vont tout naturellement intéresser les peintres
impressionnistes. C'est ainsi que le pastel connaîtra une
renaissance dans la seconde moitié du XIX e siècle.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> A cette époque, le
pastel commence à être utilisé dans la peinture de paysages, comme
chez Boudin et Sisley. Aussi, il sert à représenter des scènes
d'intérieur, aux éclairages tamisés. C'est un médium idéal pour
faire revivre, chez Degas, les coulisses de l'opéra et l'univers de
la danse. Un tableau, montrant précisément des danseuses au repos,
et appartenant aux collections du musée, fait d'ailleurs partie de
l'exposition. L'usage du pastel devient très populaire chez les
artistes de la fin du XIXe siècle : les symbolistes Odilon
Redon, Khnopff ou Lévy-Dhurmer ; les Nabis comme Denis et
Vuillard, avant d'être une technique picturale également prisée
des artistes d'avant-garde du siècle suivant, comme Picasso, Miró
ou Klee. L'exposition se termine avec un aperçu d'usages
contemporains du pastel, avec des œuvres d'artistes actuels ou ayant déroulé leur activité au XXe siècle, ainsi
qu'un mur dédié à cet événement, peint par un jeune artiste
suisse. On quitte cette exposition avec des images de fraîcheur et
légèreté, et l'empreinte persistante d'époques révolues, laissée
paradoxalement par des pigments d'une grande volatilité.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet</span><br />
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-size: large;"><a href="https://www.blogger.com/goog_2038925242"><br /></a></span>
<span style="font-size: large;"><a href="https://www.fondation-hermitage.ch/expositions/actuelle/">https://www.fondation-hermitage.ch/expositions/actuelle/</a></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKXj3p_DywdRxsitq0Yn2UY5nN2tRFeslqrpItzQhw4s4wFK04vvvuzdq04dzcNGFI_0f5VqNO_aFwrxBjGJGmZud4NjL4zOMWD0dADKlNYdEEPVzyRy08H6wVXB9_unDSwmNtDrPf_Hhyphenhyphen/s1600/WP_20180203_12_35_52_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1043" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKXj3p_DywdRxsitq0Yn2UY5nN2tRFeslqrpItzQhw4s4wFK04vvvuzdq04dzcNGFI_0f5VqNO_aFwrxBjGJGmZud4NjL4zOMWD0dADKlNYdEEPVzyRy08H6wVXB9_unDSwmNtDrPf_Hhyphenhyphen/s640/WP_20180203_12_35_52_Pro.jpg" width="416" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Edouard Manet. La Viennoise Irma Brunner, (1880-1882). Collection privée</td></tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzYLiWtnY1wBIVhB7DRuH_46t_3XByAq9T1Ggy3tiEfsOL80WiscL48i_Sz-PotEjjjcu3Jt7-_e7i2kB4wXDRc6yLyNDuona_Uy4vOOVrwfWYyRFp0q84zqpYG-IQDvF66Mvpj8QU0V0I/s1600/WP_20180203_12_02_00_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1151" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzYLiWtnY1wBIVhB7DRuH_46t_3XByAq9T1Ggy3tiEfsOL80WiscL48i_Sz-PotEjjjcu3Jt7-_e7i2kB4wXDRc6yLyNDuona_Uy4vOOVrwfWYyRFp0q84zqpYG-IQDvF66Mvpj8QU0V0I/s400/WP_20180203_12_02_00_Pro.jpg" width="287" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Federico Barocci. Tête de jeune femme, 1585-1590, fusain,<br />
sanguine et pastel, 25,5 x 21,8 cm. Collection particulière.</td></tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaAxgwlxRL7jptHs_PcjabHG7D5xEzmnP1PeZrCCyK3F5-K1haSUaGA8Ge4M5pl6rBeK8A1VnanIOG3r-34D6tXYY099RHeutLudA3e7kc28Ml7ELErkaeNuQtzucZ_ntVIfUUw4X3U_AO/s1600/blog20181.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="608" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaAxgwlxRL7jptHs_PcjabHG7D5xEzmnP1PeZrCCyK3F5-K1haSUaGA8Ge4M5pl6rBeK8A1VnanIOG3r-34D6tXYY099RHeutLudA3e7kc28Ml7ELErkaeNuQtzucZ_ntVIfUUw4X3U_AO/s400/blog20181.jpg" width="303" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jean-Etienne Liotard - Madame André Naville,<br />
née Susanne des Arts, 1777. Collection privée</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgakcfZ7pGPFmS06fk4MwUKM4Nn_CxSQyzdyajK0Vf-gwq5RSvD8pHGU4yqyShbYp6Jr4xgcURo8nBaQo_dxrQcqq8JIKGbW1397inbATM0WnfMpp1x3jD4JNA_ZDCMBciCCEtjp4FSZv_8/s1600/WP_20180203_11_58_01_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="899" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgakcfZ7pGPFmS06fk4MwUKM4Nn_CxSQyzdyajK0Vf-gwq5RSvD8pHGU4yqyShbYp6Jr4xgcURo8nBaQo_dxrQcqq8JIKGbW1397inbATM0WnfMpp1x3jD4JNA_ZDCMBciCCEtjp4FSZv_8/s400/WP_20180203_11_58_01_Pro.jpg" width="223" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jean-Etienne Liotard. Madame Paul Girardot de <br />
Vermenoux, née Anne-Germaine Larrivée, remerciant <br />
Apollon de se guerison. 1764</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiALu-8YlrqeN1PCV2G6wY0fMgWO-3bT1wxY8dHeSj8EgfIu0cNffgwa9fSLSB1wAsAbuSTO8ip9HOu2xi6QfQiH69OzAUaxtq7uujCasvvY7AuGHZuELFr3O5tusFLfF23r5MwX8MomkCu/s1600/WP_20180203_11_58_56_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="899" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiALu-8YlrqeN1PCV2G6wY0fMgWO-3bT1wxY8dHeSj8EgfIu0cNffgwa9fSLSB1wAsAbuSTO8ip9HOu2xi6QfQiH69OzAUaxtq7uujCasvvY7AuGHZuELFr3O5tusFLfF23r5MwX8MomkCu/s400/WP_20180203_11_58_56_Pro.jpg" width="223" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Maurice Quentin de La Tour. Auroportrait dit "à l’œil de bœuf",<br />
vers 1737. Musées d'art et d'histoire. Ville de Genève</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyK5sTF14JolnMYDtdmAkQfkJFGRu_C4qoPMLdYBpTzojNsCBzRS8wmCFWBOh9E4FIgSenYzqycNQD5dxBwg-fLNpEWFm0Y6rpK7i_TlMfMTYpOYTcIIbsagBpIO4LpEsjXV76RS4KMvIt/s1600/WP_20180203_12_35_37_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1302" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyK5sTF14JolnMYDtdmAkQfkJFGRu_C4qoPMLdYBpTzojNsCBzRS8wmCFWBOh9E4FIgSenYzqycNQD5dxBwg-fLNpEWFm0Y6rpK7i_TlMfMTYpOYTcIIbsagBpIO4LpEsjXV76RS4KMvIt/s400/WP_20180203_12_35_37_Pro.jpg" width="325" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Firmin Baes. La Petite fille au chou, vers 1903, collection privée</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMfIPxPs4V10Af3oIxCSd5oqnOACo1PotQskoUOa5Ym5Axeqp0fcLMWoWAJBhrcXopy4fgZ6oK1LBNNioKBrSYyQButYHp0ThHrQPPRr_oWPVkLDETwjQ19GBrh5aZOBwyjXzQgMwFlzPU/s1600/blog201812.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1515" data-original-width="1318" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMfIPxPs4V10Af3oIxCSd5oqnOACo1PotQskoUOa5Ym5Axeqp0fcLMWoWAJBhrcXopy4fgZ6oK1LBNNioKBrSYyQButYHp0ThHrQPPRr_oWPVkLDETwjQ19GBrh5aZOBwyjXzQgMwFlzPU/s400/blog201812.jpg" width="347" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Edgar Degas. Danseuses (danseuses au repos), vers 1898.<br />
Fondation de l'Hermitage, Lausanne</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR3NrE-srVhfFvPighR5-46t45zjlHlRTgPPvUNb0mi2KYCO7DMrzUYs2iA_eAoMpCfaU9fLXDbLW3XgvH276kSN-0btKUyNcA9QaJPWAeap-aIUhc9YjeHmj0XnV5xvKwDipT3w5DpP1x/s1600/WP_20180203_11_45_31_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1167" data-original-width="1600" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR3NrE-srVhfFvPighR5-46t45zjlHlRTgPPvUNb0mi2KYCO7DMrzUYs2iA_eAoMpCfaU9fLXDbLW3XgvH276kSN-0btKUyNcA9QaJPWAeap-aIUhc9YjeHmj0XnV5xvKwDipT3w5DpP1x/s400/WP_20180203_11_45_31_Pro.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Eugène Grasset, Lac Léman en hiver, sans date.<br />
Musée Jenisch, Vevey</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-46976002904103888872018-03-24T23:35:00.001+01:002018-03-24T23:35:10.242+01:00Peindre le rêve<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif; font-size: large;">Peindre
le rêve</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif; font-size: large;"><b>à
propos de <i>Peindre le rêve</i>, de Daniel Bergez</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="color: black;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;">Lumineux ou effrayant, explicite ou
mystérieux, le monde du rêve séduit les écrivains et les artistes
depuis toujours. Pour sa puissance évocatrice d'une réalité autre,
d'un fond religieux, mythologique, littéraire, ou d'une construction
allégorique, le rêve imprègne l'histoire de l'art occidental.
Ainsi, il sera question, dans cet ouvrage, très dense et
passionnant, d'un grand nombre d’œuvres et de courants picturaux
ayant comme point commun la mise en scène du monde onirique, et cela
depuis la fin du Moyen Âge jusqu'au Surréalisme, ses suites et de
son champ d'influence. Un domaine très vaste, qui répond à des
aspects culturels, mais aussi aux expérimentations les plus
audacieuses. Ici, les rêves picturaux suivent un ordre chronologique
et thématique. Parmi les plus représentés dans la peinture,
certains sont issus d'épisodes bibliques, comme l’Échelle de
Jacob. Si l'oniromancie, pratique consistant à interpréter les
songes, était considérée avec méfiance à l'époque médiévale
-par rejet des pratiques divinatoires, et par ce que ces illusions
renfermaient d'étrangeté, d'interdit, d'envers du décor de la vie
réelle-, la figuration du rêve tiré de l'histoire sacrée dans
l'enluminure établissait des thèmes et des schémas narratifs et de
composition qui allaient être souvent appliqués au cours des
siècles suivants. Ces visions sont contemplées comme des signes
divins ou des prophéties, les protagonistes étant des patriarches
bibliques ou des saints. Ainsi, il y a deux plans, celui du rêveur
et celui de la vision, plan céleste et terrestre délimités chacun
par les couleurs, les attitudes, par un réalisme plus ou moins
accentué chez le dormeur, abandonné au phénomène invisible. Le
sujet de l’Échelle de Jacob est traité très différemment au
Moyen Âge et à l'époque classique. De manière naïve chez les
enlumineurs médiévaux (1) ou chez Nicolas Dipre, où l'on voit une
vraie échelle et des anges en train de monter au ciel ; de
manière davantage subtile chez José de Ribera, qui met au premier
plan un personnage endormi, habillé comme les paysans espagnols de
son temps. La vision céleste, plutôt que montrée, est suggérée
par la lumière. Un autre exemple, issu cette fois du Nouveau
Testament, est le songe de saint Joseph, diversement rendu par des
peintres comme Philippe de Champaigne, Georges de La Tour ou
Rembrandt. Les saints peuvent porter des habits luxueux ou
anachroniques, ou, au contraire, d'une étonnante simplicité.
Au-delà des aspects de style, on trouve cet épisode généralement
inséré dans une atmosphère intimiste, propice à une irruption du
surnaturel, qui semble pourtant s'imposer de façon évidente, où le
mystère demeure du côté du dormeur et de sa présence apparemment
passive. Les rêves de saints, souvent tirés de </span><span style="color: black;"><i>La
Légende dorée</i></span><span style="color: black;"> de Jacques de
Voragine ou d'autres sources traditionnelles les montrent également
assistant à des prodiges pendant leur sommeil, sans qu'ils
paraissent y participer, comme la sainte Hélène de Véronèse. </span></span>
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , serif;"> La Renaissance est l'époque de
l'affirmation d'une individualité qui concerne en premier lieu
l'artiste ; le moi devient sujet d'observation, d'étude, de
différenciation. C'est le début de l'autoportrait et de la
signature, mais aussi une époque qui se passionne pour les énigmes,
les jeux érudits et les allégories. L'évocation du songe devient
plus personnelle et s'applique également à des sujets mythologiques
et littéraires. La vision de cauchemar vécue par Albrecht Dürer
est un bon exemple de l'importance croissante de l'introspection.
Dans son journal, le peintre avait inclus un croquis à l'aquarelle
de son mauvais rêve de la nuit du 7 au 8 juin 1525 : de
gigantesques trombes d'eau s'abattant sur un paysage campagnard. Le
point de vue est ici celui de l'artiste et, en même temps, celui du
rêveur, tandis que la signification du songe reste hermétique,
seule sa forme réussit à communiquer la terreur de vivre un
désastre naturel.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , serif;"><br /></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="color: black;"> </span>
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , serif;"> L'allégorie est une autre variante, qui
trouve un certain essor à la Renaissance. Image de la quête
amoureuse ou initiatique dans ses modèles littéraires, comme le
<i>Roman de la Rose</i> ou le <i>Songe de Poliphile</i>, le rêve
allégorique est riche de significations et de références. Les
héros mythologiques font aussi leur apparition, en allusion à des
récits antiques, tels les rêves de Pâris et celui d’Énée.
Certains allégories sont davantage obscures, en raison de la grande
quantité d'éléments qu'elles contiennent, et de leur apparente
absurdité. Toutes les composantes du rêve se trouvent chez Jerôme
Bosch, aussi bien dans Le <i>Jardin des Délices</i>, que dans le
polyptyque des <i>Visions de l'Au-delà</i> : créatures
fantastiques, hybridations, scènes bizarres... Il y a quelque chose
de l'esprit facétieux de certaines enluminures médiévales, des
détails qui font penser à des parodies ou des récits à clef chez
Bosch, mais avec une tonalité bien plus angoissante et une vision
très dynamique qui brouille la frontière entre la fantaisie
plaisante et le cauchemar.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , serif;"> L'intérêt pour le rêve s'est épanoui
dans l'art à l'âge classique, et a survécu aux tendances
rationalistes du XVIIIe siècle, où la plongée dans l'inconscient
était vue comme une éclipse de la raison. Mais la rêverie reste,
dans des tableaux emblématiques de l'époque, comme les scènes de
Watteau et de Fragonard, un ingrédient essentiel de l'atmosphère.
Au rêve individuel se substitue un pays rêvé, une sorte de théâtre
baigné par une lumière irréelle, peuplé d'aimables courtisans qui
semblent pouvoir s'évanouir d'un instant à l'autre. Cette ambiance
onirique anticipe pourtant une esthétique romantique, qui
affectionne le rêve dans ses aspects les plus sombres : les
cauchemars et visions fantomatiques n'ont lieu que dans des
conditions très particulières, dans des châteaux et des ruines
gothiques. C'est l'époque des inquiétants paysages des lavis et des
encres de Victor Hugo, faits d'éléments déchaînés, de bâtiments
imposants apparaissant au milieu de régions brumeuses, où des
animaux nocturnes côtoient des chimères et des monstres.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif; font-size: large;">Avec
le Romantisme, et plus tard avec le symbolisme, la représentation
onirique est aussi tournée vers l'exploration d'un monde intérieur,
vers la subjectivité. Le rêve n'est plus quelque chose qui arrive
en dormant, mais la partie la plus importante de la vie de l'artiste,
celle d'où surgit l'inspiration. Pour Edgar Allan Poe « Toute
certitude est dans le rêve », tandis que Gérard de Nerval
déclare, au début d'<i>Aurélia</i>, que « Le rêve est une
seconde vie ». Dans la peinture, l'artiste se verra ainsi en
rêveur, parfois à la pose suggérant la mélancolie, dans un excès
de connaissance ou de lucidité. C'est aussi le prélude aux moments
de triomphe de l'onirisme que seront les mouvements symboliste et
surréaliste. Entre les deux, la psychanalyse aura tenté de
déchiffrer la singularité du rêve, mais en le situant dans le
cadre d'une production individuelle, façonnée par des souvenirs et
des désirs. Auparavant, l'esthétique symboliste aura mis en avant
son aspect énigmatique, sans chercher à l'interpréter. Chez
Gustave Moreau, qui se disait « ouvrier assembleur de rêves »
l'irréalité s'épanouit dans des scènes somptueuses, tandis
qu'Odilon Redon cultive un style plus sombre, presque terrifiant,,
avec, par exemple la présence d'yeux géants et de créatures
extravagantes, avant d'offrir, avec la couleur, un univers d'une
fascinante ambiguïté, où les figures humaines se confondent avec
les formes végétales ; le rêveur à l'intérieur du rêve.
Par la suite, le Surréalisme adaptera les leçons de l'histoire de
l'art à ses propres aspirations. Les exemples sont très nombreux,
et ce que livre nous apprend, par les possibilités de l'imagination
créatrice, est l'infinité de formes et de traitements d'un sujet
qui se définit avant tout par son caractère secret et quasiment
inconnaissable.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;">Inma
Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><b><i>Peindre
le rêve</i>, de Daniel Bergez, Citadelles et Mazenod, 2017</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><b>(1)
L'arche d'alliance et le songe de Jacob : échelle de Jacob</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , serif;"><b>Maître
d'Egerton (actif entre 1405 et 1420), Nom de convention d'un
enlumineur actif à Paris</b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-family: "georgia" , serif;"><a href="https://www.photo.rmn.fr/archive/14-505615-2C6NU0LOCE8R.html">https://www.photo.rmn.fr/archive/14-505615-2C6NU0LOCE8R.html</a></span></b><br />
<b><br /></b>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO8yRwvBmEpgxZrGUfwyoSXMJgn3Of4wX7nlwh684o1JaoN7V-vtJFo6IueK8_KU-EPkaVGAL4kBVEcT3IxsTluutF6NzUVyOuDbKYqnyLYoIjD1KgJEHsEa5xNHwIaIT3qJH1gnQe2cbO/s1600/peindre-le-reve.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOT4mvoIeTwhZJ-hduuIV10PvXOBHIXNlAkO7j88RYrfNSbqVIs2ogaJMzR9ucYT4Mf4Op2-mEcXV3fdmSc2zIsoBZPpbcK7N1AACDiAm1zKeNZuvAWOwWWg048LKYr8uoWfioSNTZ4x2-/s1600/sainreheleneveronese.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1359" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOT4mvoIeTwhZJ-hduuIV10PvXOBHIXNlAkO7j88RYrfNSbqVIs2ogaJMzR9ucYT4Mf4Op2-mEcXV3fdmSc2zIsoBZPpbcK7N1AACDiAm1zKeNZuvAWOwWWg048LKYr8uoWfioSNTZ4x2-/s640/sainreheleneveronese.jpg" width="376" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Paolo Veronese,Vision de Sainte Hélène, 1560-65</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ8-M1I2o_Fq2vkUzxYB2kZ2rjv2kJYETsPfbu8X5ae5HMqVM9MXNTszemynmqa4pdd8fQHnkwDTVej29E4idTgI9U93_bWms_TVDZb75WsCMNVFzQQpXj2ulqOW5bCNfMK-f7qnDtkoYt/s1600/Durer+Dream+Vision.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="417" data-original-width="554" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ8-M1I2o_Fq2vkUzxYB2kZ2rjv2kJYETsPfbu8X5ae5HMqVM9MXNTszemynmqa4pdd8fQHnkwDTVej29E4idTgI9U93_bWms_TVDZb75WsCMNVFzQQpXj2ulqOW5bCNfMK-f7qnDtkoYt/s400/Durer+Dream+Vision.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Albrecht Dürer, La Vision, 1525, Kunsthistorisches Museum, Vienne, </td></tr>
</tbody></table>
<br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM8dKZYh5CAv_99cQ17pjomXNvut4KHwZd4Sy-YnymiUVDr8O6vo3fEbbCZ5wKKJFKSZmdE_eqMfQvSDNXI3ryblPeuO5MWzNY5xMGmouoG4RqHxjWM9kiBeXhIVQt3Mh979ArFag72W3D/s1600/Nicolas_Dipre._Le_songe_de_Jacob._c.1500_Avignon%252C_Petit_Palais..jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="1053" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM8dKZYh5CAv_99cQ17pjomXNvut4KHwZd4Sy-YnymiUVDr8O6vo3fEbbCZ5wKKJFKSZmdE_eqMfQvSDNXI3ryblPeuO5MWzNY5xMGmouoG4RqHxjWM9kiBeXhIVQt3Mh979ArFag72W3D/s400/Nicolas_Dipre._Le_songe_de_Jacob._c.1500_Avignon%252C_Petit_Palais..jpg" width="328" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Nicolas Dipre, Le Songe de Jacob, c.1500, Musée du petit Palais, Avignon</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: center;">
<br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxxjL3WuExw8J1-P6s1u5to6pk7Nhb9T5fHXYlaWhpRovutOuz7NTjS8NRVBeLw2byNTY6lf-GgCsFjPxOSXzZ8C4y4ArKq7QDwXXZrTB9WGSjypTvJMYzopbrAwQU2Vm3sPGxBT1DHMX4/s1600/Hugo_dessin_3.jpg" imageanchor="1" style="font-size: medium; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="306" data-original-width="450" height="271" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxxjL3WuExw8J1-P6s1u5to6pk7Nhb9T5fHXYlaWhpRovutOuz7NTjS8NRVBeLw2byNTY6lf-GgCsFjPxOSXzZ8C4y4ArKq7QDwXXZrTB9WGSjypTvJMYzopbrAwQU2Vm3sPGxBT1DHMX4/s400/Hugo_dessin_3.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Victor Hugo, Château fantastique au crépuscule, 1857</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz2u_F3WEce1X5qKFVkddoFr69nf81Z8o63yGT5VSLSVlEvmCNrZIZ0H3ykYhFu_drOwtWklk15VQVpCylPa3cNOncUgy8M0lWhPizr-PKrdFmpc5ul7dL7kb8HOOwcUVvqDzGh0GxOClL/s1600/El_sue%25C3%25B1o_de_Jacob%252C_por_Jos%25C3%25A9_de_Ribera.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1205" data-original-width="1600" height="301" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz2u_F3WEce1X5qKFVkddoFr69nf81Z8o63yGT5VSLSVlEvmCNrZIZ0H3ykYhFu_drOwtWklk15VQVpCylPa3cNOncUgy8M0lWhPizr-PKrdFmpc5ul7dL7kb8HOOwcUVvqDzGh0GxOClL/s400/El_sue%25C3%25B1o_de_Jacob%252C_por_Jos%25C3%25A9_de_Ribera.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">José de Ribera, El sueño de Jacob, 1639, Museo del Prado<br /><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgakZMshroM6wGmTf-7GVsTJ-8A1IbUHEC3Trdb2N8Sq1cQoC5CwjttQobDXmMbyjEAJtyDa77Rb8NkeZFDguJagktHcz70PnzhXVSr1HTZm6-GRbC_9ctGtA16aoU-iA93baICk8spq70h/s1600/The_Dream_of_Saint_Joseph.jpg" imageanchor="1" style="font-size: medium; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="344" data-original-width="247" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgakZMshroM6wGmTf-7GVsTJ-8A1IbUHEC3Trdb2N8Sq1cQoC5CwjttQobDXmMbyjEAJtyDa77Rb8NkeZFDguJagktHcz70PnzhXVSr1HTZm6-GRbC_9ctGtA16aoU-iA93baICk8spq70h/s400/The_Dream_of_Saint_Joseph.jpg" width="285" /></a><br /><br />Philippe de Champaigne, Le Rêve de Saint Joseph,<br /><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQq-fg7fZsYS9-Q-mycIIVoctNSyyjpxkDeMNdqr5HuAHHtZuWR2z2NFhw8eT8w5Qqsuy2RN8d8jXP6kLUf3MpF_hxRQMWVXHKlNbcgKRhWAolF7yHZemuiUlSq3_SomFcz418sfFWjii5/s1600/To_Edgar_Poe_%2528The_Eye%252C_Like_a_Strange_Balloon%252C_Mounts_toward_Infinity%2529_%2528A_Edgar_Poe_%2528L%2527oeil%252C_comme_un_ballon_bizarre_se_dirige_vers_l%2527infini%2529%2529_LACMA_AC1997.14.1.1.jpg" imageanchor="1" style="font-size: medium; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1225" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQq-fg7fZsYS9-Q-mycIIVoctNSyyjpxkDeMNdqr5HuAHHtZuWR2z2NFhw8eT8w5Qqsuy2RN8d8jXP6kLUf3MpF_hxRQMWVXHKlNbcgKRhWAolF7yHZemuiUlSq3_SomFcz418sfFWjii5/s320/To_Edgar_Poe_%2528The_Eye%252C_Like_a_Strange_Balloon%252C_Mounts_toward_Infinity%2529_%2528A_Edgar_Poe_%2528L%2527oeil%252C_comme_un_ballon_bizarre_se_dirige_vers_l%2527infini%2529%2529_LACMA_AC1997.14.1.1.jpg" width="245" /></a><br />Odilon Redon. A Edgar Poe : L'oeil, comme<br />un ballon bizarre, se dirige vers l'infini. 1878<br /><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO8yRwvBmEpgxZrGUfwyoSXMJgn3Of4wX7nlwh684o1JaoN7V-vtJFo6IueK8_KU-EPkaVGAL4kBVEcT3IxsTluutF6NzUVyOuDbKYqnyLYoIjD1KgJEHsEa5xNHwIaIT3qJH1gnQe2cbO/s1600/peindre-le-reve.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO8yRwvBmEpgxZrGUfwyoSXMJgn3Of4wX7nlwh684o1JaoN7V-vtJFo6IueK8_KU-EPkaVGAL4kBVEcT3IxsTluutF6NzUVyOuDbKYqnyLYoIjD1KgJEHsEa5xNHwIaIT3qJH1gnQe2cbO/s320/peindre-le-reve.jpg" width="320" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></td></tr>
</tbody></table>
<br /><b></b><br /><b></b></div>
<br />InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-32136923372215437902018-03-05T13:06:00.000+01:002018-03-05T13:06:45.678+01:00Quelques paysages urbains dans la peinture de la Renaissance<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; margin-bottom: 6px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Avec le développement de la perspective et l'inclusion d'épisodes contemporains dans la peinture, le paysage des villes est représenté de manière réaliste, y compris quand l'oeuvre met en scène une allégorie, comme dans les fresques siennoises des "Effets du Bon et du Mauvais Gouvernement", peintes par Ambrogio Lorenzetti entre 1338 et 1339. Ces fresques montrent un paysage urbain déjà très développé, d'apparence autosuffisante, autonome, un monde clos où l'on peut observer les habitants de la ville dans leurs activités quotidiennes. Les contraintes spatiales et du sujet -la campagne est montrée séparément- et une perspective limitée font que la ville, dépourvue d'horizon, semble plus petite et encaissée qu'elle ne l'était à l'époque. Ces contraintes disparaissent, un siècle plus tard, lorsque des artistes désirent donner une vision purement architecturale de la ville, inhabitée, purement imaginaire, comme dans la "Cité idéale" attribuée à Francesco di Giorgio Martini. Ces villes célèbrent la matière et la variété des formes géométriques, mais, bien qu'elles nous apprennent beaucoup sur les aspirations des artistes, architectes et mécènes, dans leur idée de ce que devait être une ville, ne nous disent pas beaucoup sur les vraies cités-Etats de la fin du XVe siècle. En revanche, les peintres vénitiens du XVe et du XVe siècles représentent, à la fois, des scènes religieuses, allégoriques ou historiques et utilisant le cadre contemporain de Venise. C'est ainsi que le Miracle de la Relique de la Croix, de Carpaccio, est un authentique témoignage du paysage urbain de l'époque. Ce qui attire l'attention, dans les bâtiments qui bordent le canal, ce sont les cheminées, toutes identiques, mais aussi l'ancien pont en bois, qui serait détruit par un incendie peu de temps après. Le sujet religieux (la guérison d'un possédé grâce à la relique) est placé dans le déroulement d'une procession, prétexte à une scène de foule qui apparaît également chez Gentile Bellini (Miracle de la Croix au Pont de San Lorenzo). Comme chez Carpaccio, la foule chez Bellini est ordonnée, habillée élégamment ; les gens regardent ce qui se passe sur le canal, et, comme on peut constater depuis toujours, se déplacer à Venise semble plus facile par la voie des eaux. Chez Bellini, Carpaccio, ou encore chez Lazzaro Bastiani, Venise est une cité triomphante, aux bâtiments imposants et richement décorés, comme la cathédrale Saint-Marc que l'on voit dans la procession peinte par Gentile Bellini ; mais la ville est aussi vivante, avec des femmes qui se penchent aux balcons, avec le va-et-vient des gondoles et des piétons, avec ses promeneurs et ses curieux.</span></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Images</div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-top: 6px;">
Vittore Carpaccio, "Miracle de la Relique de la Croix au Rialto", vers 1496 (tableau entier et détail du pont)<br />Francesco di Giorgio Martini (attribué) "Cité idéale",vers 1470, et "Vue architecturale", 1477<br />Anonyme, "Cité idéale",fin XVe.<br />Ambrogio Lorenzetti, Allégorie et effets du Bon et du Mauvais Gouvernement (1338-1339)<br />Gentile Bellini, "Miracle de la Croix au Pont de San Lorenzo" (vers 1500)<br />Lazzaro Bastiani, "La Donation des reliques de la Sainte Croix aux confréries de l'école Saint-Jean l'évangéliste, 1494"<br />Gentile Bellini, "Procession du reliquaire de la Croix sur la place Saint Marc"</div>
<div>
<span style="color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ5K-mMhDnAxji_AEH-nognTUPOiQYz8NXGpxCT_t97qjp2heAs5-Ir0JaiyfQkYt9xib4KEIahJkfeDx73OeJCH_O3qN9IYxLNUAheKVjOzFP1h2jl7R9drhGoV-PHtxDufqtuxMsxhOG/s1600/paysren1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="785" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ5K-mMhDnAxji_AEH-nognTUPOiQYz8NXGpxCT_t97qjp2heAs5-Ir0JaiyfQkYt9xib4KEIahJkfeDx73OeJCH_O3qN9IYxLNUAheKVjOzFP1h2jl7R9drhGoV-PHtxDufqtuxMsxhOG/s320/paysren1.jpg" width="261" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2mq8s8XH5yZMzBRq2VT_Pnex6p-Uov9yS5eWONV5JO986pOeojt-TxvBddL0Qcv960MOi7tt95kN-cVuziqmli7aCDdTir6mbUk4FaOYsvNQgfufHZ4T5PPgkuIxgbooP37HURCzv72sB/s1600/paysren2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="499" height="303" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2mq8s8XH5yZMzBRq2VT_Pnex6p-Uov9yS5eWONV5JO986pOeojt-TxvBddL0Qcv960MOi7tt95kN-cVuziqmli7aCDdTir6mbUk4FaOYsvNQgfufHZ4T5PPgkuIxgbooP37HURCzv72sB/s320/paysren2.png" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPOm3xiDuQAsBRbZmhrl5mWyVy-UiB1b3VCl1UMdnkRyT-thQh3ncsoFimQjHcqQvnUZEtuYrgmY49nHOFOPms-jIyrm6fncTS3szL6W7ekJNGf55oMz8drDJfvhgSxDIo7liwoZZdDG27/s1600/paysren3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="401" data-original-width="496" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPOm3xiDuQAsBRbZmhrl5mWyVy-UiB1b3VCl1UMdnkRyT-thQh3ncsoFimQjHcqQvnUZEtuYrgmY49nHOFOPms-jIyrm6fncTS3szL6W7ekJNGf55oMz8drDJfvhgSxDIo7liwoZZdDG27/s320/paysren3.png" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidjQwoZgewbTAJUyVijphq0p9CselYmuJTlPAf3js0bSTx_ichHxcu-3G9aBsBJdoJn5e7SsTH0xns3oafLMd89B33u4eppOnlfP125sOxnSY_At07gEXkzy28bugIC_GMA0FIiA73jkXX/s1600/paysren4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="414" data-original-width="702" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidjQwoZgewbTAJUyVijphq0p9CselYmuJTlPAf3js0bSTx_ichHxcu-3G9aBsBJdoJn5e7SsTH0xns3oafLMd89B33u4eppOnlfP125sOxnSY_At07gEXkzy28bugIC_GMA0FIiA73jkXX/s320/paysren4.png" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8gRi2IFtPORitg1qa6wfS2pJncCmoI7y4x98yWHUKRXh_NoJ6ND83Qbk54ZbOpgMq6LNt9AWFvK6HR0heyO0dgpd34gvJZRAXSWfxbU5MxOYorXZ9873lowWFB-wfOfS07E_G2klytX4I/s1600/paysren6.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="476" data-original-width="640" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8gRi2IFtPORitg1qa6wfS2pJncCmoI7y4x98yWHUKRXh_NoJ6ND83Qbk54ZbOpgMq6LNt9AWFvK6HR0heyO0dgpd34gvJZRAXSWfxbU5MxOYorXZ9873lowWFB-wfOfS07E_G2klytX4I/s320/paysren6.png" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQCohu7AGpN9f4Veif2AostHQMbs11es0e6zzPbT4QpQuhjNQTxOOikHtctFe2yvyRkmh-wzg5pC8d9rVW-M7blcR67Dgb5vbg9HrT44S1TxY2popWXh6rCpjREsM_IOK287kxEfKK7Oq2/s1600/paysren7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="582" data-original-width="800" height="232" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQCohu7AGpN9f4Veif2AostHQMbs11es0e6zzPbT4QpQuhjNQTxOOikHtctFe2yvyRkmh-wzg5pC8d9rVW-M7blcR67Dgb5vbg9HrT44S1TxY2popWXh6rCpjREsM_IOK287kxEfKK7Oq2/s320/paysren7.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmSl_v1F_YCBfaf5CDqNQ80M11u4QJHPTgwY12OX58gWKVlXTEiHGBn-S5BTPSTEPVEOPaMmYXttRRo-ZyDg8XW9jzsWBCjTOLUc8EIWfgm7aZiPmPwFfh13MYd4RUq_81-VflgLkehk9f/s1600/paysren8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="960" height="157" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmSl_v1F_YCBfaf5CDqNQ80M11u4QJHPTgwY12OX58gWKVlXTEiHGBn-S5BTPSTEPVEOPaMmYXttRRo-ZyDg8XW9jzsWBCjTOLUc8EIWfgm7aZiPmPwFfh13MYd4RUq_81-VflgLkehk9f/s320/paysren8.jpg" width="320" /></a></div>
<div>
<span style="color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 14px;"><br /></span></span><div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-top: 6px;">
<br /></div>
</div>
<div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-top: 6px;">
<br /></div>
</div>
</div>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-9876380062522459672018-02-19T16:51:00.000+01:002018-02-19T16:51:48.805+01:00Un tableau : "Carnation, Lily, Lily, Rose", de John Singer Sargent (1885-86)<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Un tableau :
<i>Carnation, Lily, Lily, Rose</i>, de John Singer Sargent (1885-86)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Le titre, une suite de
noms de fleurs, emprunte le refrain d'une chanson populaire :
"A wreath around her head, around her head she wore, Carnation,
lily, lily, rose" (1), où il est question d'une beauté portant
une couronne faite d’œillets, de lys et de roses. Ce sont aussi
les fleurs que l'on voit éclore dans ce jardin vespéral. Le
tableau, l'une des rares œuvres de John Singer Sargent, où le sujet
est traité à la manière impressionniste, en plein air, est un
portrait de deux petites filles en train d'allumer des lanternes
chinoises. Il s'agit d'une scène plaisante, de jeu et de féerie,
une sorte de lieu et de temps idéaux de l'enfance.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Après le scandale
provoqué par le <i>Portrait de Mme X</i>, en 1884, qui avait nui à
la réputation du peintre et fait s'éloigner la clientèle raffinée
qui lui commandait jusqu'à alors des portraits, Sargent avait quitté
Paris, et la France, pour s'installer en Angleterre. A partir de
1885, Sargent avait fréquenté, pour de longues périodes, surtout
en été, la colonie d'artistes de Broadway, dans les Cotswolds.
« Découvert » par William Morris quelques années
auparavant, le village de Broadway, qui avait l'allure d'un petit
paradis rural, était devenu dans les années 1880 un lieu de
villégiature artistique prisé, notamment grâce à l'illustrateur
d'origine américaine Francis Millet, qui y avait acheté et restauré
une propriété du XVe siècle, nommée Abbot's Grange, où se
retrouvaient des peintres comme Sargent, Edwin Abbey ou Alfred
Parsons, ainsi que des écrivains comme Robert Louis Stevenson et
Henry James. D'après les témoignages et les souvenirs des uns et
des autres, le style de vie à Broadway était intellectuellement
très stimulant et propice à l'inspiration (2). Ainsi, le motif des
lanternes chinoises avait surgi lors d'une excursion en barque le
long de la Tamise, en compagnie d'Edwin Abbey, où Sargent avait
remarqué de semblables décorations suspendues aux arbres et aux
buissons. Les jeunes modèles étaient Dorothy et Polly Barnard,
âgées de onze et sept ans respectivement, les filles de
l'illustrateur Frederick Barnard. Au début, Sargent avait mis dans
ce décor la petite Katharine Millet, qui était la fille de son
hôte, Francis Millet, mais il avait changé d'avis en raison de la
couleur des cheveux des enfants Barnard, plus claire, qui convenait
mieux à sa composition. Le tableau fut exécuté en différentes
étapes, entre l'automne 1885 et l'été 1886, un rythme de travail
particulier, dû aux conditions climatiques et de lumière que le
peintre cherchait à reproduire exactement en peignant quelques
instants chaque soir.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><i>Carnation, Lily, Lily,
Rose </i><span style="font-style: normal;">re</span>présente la
croisée de différents mondes picturaux. Si les portraits de
Sargent, y compris ceux qui mettent en scène des enfants, possèdent
bien une gravité toute espagnole, qui renvoie à ce qui est
toujours en arrière-plan de son œuvre, à savoir l'influence du
Greco et de Velázquez (3), il ne sera question ici, en principe, que
de légèreté, de douceur et de clarté, voire de célébration de l'éphémère,
comme ces lampions faits en papier, et contenant une bougie, destinés
à se consumer et à disparaître, ou comme la floraison du jardin,
qui finira par se faner. Pourtant, s'il n'y a pas d'austérité, il y
a bien un écho hispanique dans la façon dont les nuances de blanc
des robes ressortent, précises, dans ce paysage vaporeux.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Mais au Siècle d'Or
espagnol se superpose l'impressionnisme. Le choix de l'endroit, une
roseraie bordée de lys, y est pour quelque chose. Les peintres
impressionnistes aimaient peindre en extérieur, afin de recréer
d'infimes et surprenantes variations de lumière. La figuration de
l'objet et du personnage se fait désormais par le biais de l'ombre
et du reflet. Des Nymphéas de Monet aux jardins de Renoir, la
profusion de couleurs et l'impression de mouvement créée par les
contrastes offrent une dimension qui se veut unique : la mise
en scène d'une saison ou d'un moment de la journée ; la
lumière fait ainsi partie du sujet. Dans ce tableau, les ombres
grises et bleutées enveloppent les personnages et les objets ;
elles dessinent l'heure de la journée, ce qui ne va plus être dans
quelques instants. Elles font également apparaître une savante
combinaison de reflets blancs, roses et orangés. La perspective en
légère plongée suggère un regard extérieur, qui semble en même
temps exclure l'observateur du monde secret du jardin, et des jeux et
activités qui s'y déroulent. Le caractère fermé de la roseraie est
accentué par la présence de fleurs dans tous les espaces entourant
les enfants, et dans l'absence d'ouvertures ou d'autres éléments
architecturaux. Une telle apparence n'est pas sans rappeler un motif
souvent employé dans la peinture préraphaélite, qui pourrait être
à son tour un écho de la tradition médiévale des
« mille-fleurs ». Probablement polysémique, le tableau
de Sargent n'apparaît pas moins, au premier regard, simplement comme
une évocation de la fraîcheur et de l'éphémère. Dans tous les
cas, son succès servit à relancer la carrière de l'artiste, et fut
acheté plus tard par la Royal Academy.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border-bottom: 1px solid #000000; border-left: none; border-right: none; border-top: none; margin-bottom: 0cm; padding-bottom: 0.07cm; padding-left: 0cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Notes
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">(1)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://web.archive.org/web/20130603010947/http://www.jssgallery.org/Letters/Notes/Carnation_Lilly/Ye_Shepherds.html"><span style="font-size: large;">https://web.archive.org/web/20130603010947/http://www.jssgallery.org/Letters/Notes/Carnation_Lilly/Ye_Shepherds.html</span></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">(2)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.cotswoldwalks.com/blog/post/2013/11/19/artists-and-americans-in-broadway-cotswolds.aspx"><span style="font-size: large;">http://www.cotswoldwalks.com/blog/post/2013/11/19/artists-and-americans-in-broadway-cotswolds.aspx</span></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.broadwaymanor.co.uk/2018/01/john-singer-sargent/"><span style="font-size: large;">http://www.broadwaymanor.co.uk/2018/01/john-singer-sargent/</span></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">(3) Comme dans <i>Les
Filles d'Edward Darley Bolt</i>, où l'on trouve un mélange de jeu
enfantin et de mélancolie adulte ; ou comme dans ces deux
autres portraits :
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Portrait de Beatrice Goelet</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtibesxQwR9s-ISrESoJAJCfAFiRV8PgmBwRi7Rj_P8Y3hHYErKfNs87N1s_460GDY2WzSa08QL1pDaEWZ7zAIciDbaWzL0w0C4uGCTltB9iELjGH3jAa9Rn-tLeXwHRBLpHrS9-v_ifAm/s1600/Beatrice_Goelet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="388" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtibesxQwR9s-ISrESoJAJCfAFiRV8PgmBwRi7Rj_P8Y3hHYErKfNs87N1s_460GDY2WzSa08QL1pDaEWZ7zAIciDbaWzL0w0C4uGCTltB9iELjGH3jAa9Rn-tLeXwHRBLpHrS9-v_ifAm/s320/Beatrice_Goelet.jpg" width="207" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Portrait d'Edouard et Marie-Louise Pailleron, 1881:</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2oiMAYqZn44sH1y0K4fpEV-4KYEE8k6TQaonka5Ks5rUcMakiG84U_FSLNwVCCi2Jf3a_0KHdvXwpUeXycMHIH7a381dP0jOaqGxIHGosOpTpR2pBhNFK0iF9EF6uOJsWfmG5j7P-LDPl/s1600/Portrait_of_%25C3%2589douard_and_Marie-Louise_Pailleron.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1368" data-original-width="1600" height="273" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2oiMAYqZn44sH1y0K4fpEV-4KYEE8k6TQaonka5Ks5rUcMakiG84U_FSLNwVCCi2Jf3a_0KHdvXwpUeXycMHIH7a381dP0jOaqGxIHGosOpTpR2pBhNFK0iF9EF6uOJsWfmG5j7P-LDPl/s320/Portrait_of_%25C3%2589douard_and_Marie-Louise_Pailleron.jpg" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">A propos de ce tableau :
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.tate.org.uk/art/artworks/sargent-carnation-lily-lily-rose-n01615"><span style="font-size: large;">http://www.tate.org.uk/art/artworks/sargent-carnation-lily-lily-rose-n01615</span></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://www.royalacademy.org.uk/article/john-singer-sargent-carnation-lily-lily-rose"><span style="font-size: large;">https://www.royalacademy.org.uk/article/john-singer-sargent-carnation-lily-lily-rose</span></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><a href="http://www.afanews.com/articles/item/1661-a-most-noble-old-village-john-singer-sargent-and-the-broadway-art-colony-1885-1886#.WocWSojOXIU">http://www.afanews.com/articles/item/1661-a-most-noble-old-village-john-singer-sargent-and-the-broadway-art-colony-1885-1886#.WocWSojOXIU</a></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
John Singer Sargent, <i>Carnation, Lily, Lily, Rose</i> (1885-1886), Londres, Tate Gallery</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi22QR0lNGfd-yvAB8jdnvrnlv59ZOXjIZ_KDaPQcd1G8kpMx1CSnf1t7JjzRdbnIAc-UHf5wPQeQ5J6GyIIxt6jLR-VPOYOEO19rgeEKBgtAgBWAhTrXlb3htb0wKV9dYk1zAppp0k8RGr/s1600/John_Singer_Sargent_-_Carnation%252C_Lily%252C_Lily%252C_Rose_-_Google_Art_Project.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="904" data-original-width="800" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi22QR0lNGfd-yvAB8jdnvrnlv59ZOXjIZ_KDaPQcd1G8kpMx1CSnf1t7JjzRdbnIAc-UHf5wPQeQ5J6GyIIxt6jLR-VPOYOEO19rgeEKBgtAgBWAhTrXlb3htb0wKV9dYk1zAppp0k8RGr/s640/John_Singer_Sargent_-_Carnation%252C_Lily%252C_Lily%252C_Rose_-_Google_Art_Project.jpg" width="566" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-81048184962138034142017-10-09T03:17:00.002+02:002017-10-09T03:18:29.425+02:00Les Vaisseaux frères<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;">à propos de <i>Les Vaisseaux
frères</i>, de Tahmima Anam</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Un monologue
d'apparence anodine, centré sur la possibilité de revoir un amour
disparu, peut emmener très loin le lecteur qui s'embarque dans
l'histoire de Zubaïda, jeune paléontologue rêvant de reconstituer
un squelette intact d' <i>ambulocetus </i>-ancêtre
amphibien de la baleine- découvert au Pakistan, et qui,
rentrée plus tard dans son pays natal, le Bangladesh, se retrouve à
enquêter sur les conditions de vie des ouvriers qui démantèlent
des porte-conteneurs et des bateaux de croisière hors d'usage dans
le port de Chittagong, connu pour être le plus grand cimetière de
bateaux du monde. Deux chantiers, l'un voué à la connaissance et à
la reconstruction du passé, l'autre à sa destruction et à sa
transformation ultérieure, mais deux lieux où il est question d'os,
de pièces multiples, de structures, aussi bien naturelles que
d'origine humaine, et surtout de la valeur symbolique de la matière.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Le point de vue de
Zubaïda, au départ teinté d'évocations d'un monde universitaire
et familial plutôt confortable et assez éloigné de réalités
aussi effrayantes que le quotidien des démolisseurs de bateaux,
évolue au fil des voyages et des projets, parfois interrompus, qui
paraissent occulter une blessure personnelle. Fille unique, ayant
grandi au sein d'une famille aisée de Dacca, Zubaïda navigue entre
les cultures, et hésite entre deux hommes : son amour de
jeunesse, Rachid, et celui à qui son discours s'adresse, Elijah,
rencontré lors de ses études aux États-Unis. À l'aise au milieu
de ce monde flottant, où elle peut se cultiver, lire ou exprimer ses
goûts, consciente de son rapport compliqué avec son pays, elle se
laisse guider par des parents éclairés et pourtant liés à
certaines traditions. De hasards en choix de vie qui se révèlent
moins libres que prévu, les recherches de Zubaïda finissent par
converger vers ses propres origines et hantises, lorsqu'un inconnu
croit la reconnaître dans la rue. L'expérience d'Anwar, racontée
par la voix de Zubaïda, rapporte d'autres périples, d'autres fuites
en avant pour échapper à la misère, dans les chantiers de Dubaï
ou dans ce grand port où il semble facile de disparaître, et où
il est surtout facile d'être écrasé. Car le travail, pour ceux qui
recyclent les navires, est souvent synonyme de maladie, d'accident ou
de mort. On découvre les tâches exécutées à l'aide d'outils
rudimentaires, souvent à mains nues et sans vêtements de
protection, constamment en contact avec des produits et des matières
toxiques, avec la difficulté supplémentaire, pour ceux qui
voudraient dénoncer les abus et les dangers, de faire parler les
ouvriers, parce que, malgré la dureté et les risques, c'est le
seul emploi qu'ils puissent trouver. Pour ces métiers, les hommes ne
sont pas recyclables, mais aisément remplaçables.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Cependant, la voix
narrative choisie, le monologue intérieur, apporte au récit de ces
conditions de vie un effet de distance salutaire. Le regard de la
narratrice est intimiste, faisant partie d'une intrigue classique, où
il est notamment question du thème des origines, sans oublier le
rôle essentiel joué par les différents portraits de femmes du
passé et du présent. Ce regard donne de la ville portuaire et des
entreprises de démolition de bateaux, une image qui pourrait être
celle d'un témoin nouvellement arrivé, quasiment de manière
hasardeuse, et ne prétendant pas à l'exactitude ou à undiscours documentaire, mais qui se révèle davantage réaliste. Par ailleurs,
pour Tahmima Anam, dont c'est le troisième roman traduit en
français, le côté historique et d'actualité de ses livres précédents laisse la
place ici aux thèmes de la migration et de l'identité, et à
l'ancrage dans l'expérience individuelle.(1) Le romanesque est aussi
présent dans les silences, dans ce qu'on ne voit pas, et qui est
filtrée et relativisé par les diverses voix narratives. Des récits
possibles, qui se perdent dans le passé de la guerre et de ses
conséquences, les secrets de famille, ou les projets d'avenir.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;"><i>Les Vaisseaux
frères</i>, de Tahmima Anam, traduit de l'anglais (Bangladesh) par
Sophie Bastide Foltz, Actes Sud, coll. Lettres du Bangladesh, 2017</span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSkmOCFLBh8VG6CC70fm6TK3KH3OjdJEI0SpwIa1yRjfSWupf4Xl13xlDbIff3djvoNhHy4RIfhw8U7ebWcQtduGovUKEW1P7pS2iNauUwQ2Zb7s3DDbaK4DmgL70NENH8Ac4FD0ozRA-M/s1600/vaisseauxfreres.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="323" data-original-width="195" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSkmOCFLBh8VG6CC70fm6TK3KH3OjdJEI0SpwIa1yRjfSWupf4Xl13xlDbIff3djvoNhHy4RIfhw8U7ebWcQtduGovUKEW1P7pS2iNauUwQ2Zb7s3DDbaK4DmgL70NENH8Ac4FD0ozRA-M/s400/vaisseauxfreres.jpg" width="241" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><br /></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>(1) </b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><a href="https://www.theguardian.com/books/2016/may/13/tahmima-anam-i-have-complicated-relationship-with-bangladesh-interview">https://www.theguardian.com/books/2016/may/13/tahmima-anam-i-have-complicated-relationship-with-bangladesh-interview</a></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><br /></b></div>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-67182754595178731242017-09-17T00:08:00.002+02:002017-09-17T00:10:41.380+02:00Paul Delvaux, maître du rêve<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;"><i>Paul Delvaux, maître du rêve</i>.
Évian, Palais Lumière. Du samedi 01 juillet au dimanche 01 octobre
2017</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Le maître du rêve,
tel est le titre que l'exposition qui se tient au Palais Lumière
d'Évian jusqu'au 1er octobre donne au peintre belge Paul Devaux
(1897-1994). Et le rêve, thème surréaliste par excellence, est
bien présent dans cet ensemble d’œuvres majoritairement issues
d'une collection privée * avec quelques pièces qui font partie
des collections de différents musées de Belgique. Le nom de Delvaux
évoque, le plus souvent, des paysages silencieux où se dressent des
colonnes et des palais délabrés, des gares où évoluent des femmes
nues aux logues chevelures, sous une clarté lunaire, mais aussi des
intérieurs froids et des squelettes, et des scènes apparemment
incongrues, où la beauté côtoie l'absurde ou le morbide. Cet
univers si singulier a été lentement et longuement façonné, chez
Delvaux, par le croisement et le mélange de souvenirs d'enfance et
de jeunesse, par les hantises et les désirs laissant des empreintes
durables. Mais on trouve aussi l'influence d'artistes admirés, comme
Modigliani, Ensor, et, surtout, Giorgio de Chirico. Le résultat est
un monde imaginaire et pictural aussi insolite que facilement
reconnaissable, peuplé de personnages hiératiques et propice aux
situations étranges, où la distanciation et l'isolement semblent
faire partie d'une mise en scène dont seul l'artiste connaît le
secret.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Lorsqu'il commence à
exposer, en 1923, Paul Delvaux cultive encore une vision du paysage
qui est celle de l'impressionnisme. Peu à peu apparaît dans son
œuvre l'élément féminin, présenté de manière complexe, parce
qu'on y trouve aussi bien des formes de la statuaire antique que des
évocations de scènes de maison close. Des femmes dont le visage et
l'expression -calme et vaguement souriante- se ressemblent, et qui
sont davantage intemporelles qu'irréelles. Leurs corps et attitudes
font penser à des sculptures, mais aussi à des nus académiques,
des références qui précèdent l'art moderne et qui s'y opposent.
Leurs vêtements, ou, de manière plus fragmentaire, leurs chapeaux à
fleurs ou autres accessoires, appartiennent davantage à la mode
citadine, bourgeoise, du début du XXème siècle, donc à l'enfance
de l'artiste, qu'à celle de l'époque où ces œuvres ont été
peintes. Il n'y a rien, dans ces personnages, qui rappelle le style
ou l'ambiance des années 1930, 40 ou 70, rien pour rappeler le
cinéma, la publicité ou toute aute iconographie contemporaine. La
fascination du corps féminin, chez Delvaux va de pair avec une
certaine érotisation, qui est en même temps une mise à distance de
la féminité, toujours considérée comme inaccessible. Les femmes
semblent attendre ou se promener sans but ; leurs silhouettes
n'ont pas d'ancrage ou d'ombre. Dans <i>Pygmalion</i>,
l'une d'entre elles enlace une statue, un torse masculin qui n'a pas
de bras. Tout mouvement est contrecarré par une immobilité
minérale. Des scènes érotiques lesbiennes apparaissent pourtant
fréquemment dans ses œuvres sur papier, où, bien que plus
stylisées, les figures et les mouvements paraissent plus réalistes.
Un motif clé de cette féminité inabordable est la <i>Vénus
endormie</i> qui apparaît de façon récurrente dans ses tableaux. À
l'origine, il s'agissait d'un mannequin exposé dans une fête
foraine, une sorte d'automate muni d'un mécanisme qui mimait la
respiration. C'est encore une image de la femme impossible, mais
aussi inquiétante, qui n'est pas sans évoquer le motif du
squelette, qui est également présent dans l’œuvre de Delvaux. Au
départ, il y avait un vrai squelette, qui terrifiait l'artiste
lorsqu'il était enfant, un modèle anatomique placé dans une des
salles de classe de son école. Plus tard, il avait appris à voir
dans le squelette une passionnante dynamique de la transformation du
vivant. À côté des belles femmes, le squelette rejoint par
ailleurs d'autres sujets de la peinture classique : la vanité
et les âges de la vie, curieux rappel de la temporalité dans un
monde où tout paraît anachronique.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Cet anachronisme est
renforcé par la présence de ces figures fantomatiques dans des
décors où s'opère un pareil mélange spatio-temporel. Les
perspectives représentées dans<i> La Terrasse</i> (1979) ou L<i>a
Route de Rome</i> (1979) sont comparables à celles de la <i>Cité
idéale d'Urbino.</i>** Les
bâtiments tiennent à la fois de l'Antiquité et de la Renaissance.
Les espaces sont vastes et déserts. C'est l'un des exemples qui
montrent l'influence de l'univers de de Chirico, que Delvaux avait
découvert en 1934, à Bruxelles, à l'occasion de l'exposition
<i>Minotaure</i>, -du nom de la revue surréaliste publiée depuis
1933- La proximité esthétique et thématique de Delvaux avec le
mouvement surréaliste, sans qu'il n'ait jamais partagé les
engagements politiques et le goût de la provocation des artistes de
ce courant, est perceptible dans le caractère onirique de sa
peinture. Ces lieux hors du temps, mais où se déroule une certaine
activité, nocturne ou secrète, ces gares fréquentés par des
familles et des enfants, habillés à la mode des années 1900, sont
autant de représentations d'un monde intérieur -celui, en effet, du
rêve, d'un laboratoire de l'inconscient, qui synthétise les
aspirations et les fantasmes, les craintes et les rencontres
inattendues.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>* Collection
particulière de Pierre et Nicole Ghêne, en dépôt au musée
d'Ixelles à Bruxelles. </b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>** La cité idéale d'Urbino : </b>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cit%C3%A9_id%C3%A9ale_(Urbino">https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cit%C3%A9_id%C3%A9ale_(Urbino</a>)</b><br />
<b><br /></b>
<b>Catalogue : Paul Delvaux, maître du rêve - Sous la direction de Claire Leblanc, directrice et conservatrice du musée d’Ixelles et William Saadé, conservateur émérite du patrimoine, conseiller scientifique pour la Ville d’Évian - Avec les textes de Denis Laoureux, Laura Neve et Pierre Ghêne - Somogy, éditions d'art - 2017</b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Site du Palais Lumière</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://ville-evian.fr/fr/culture/expositions/paul-delvaux-le-maitre-du-reve">http://ville-evian.fr/fr/culture/expositions/paul-delvaux-le-maitre-du-reve</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Quelques images des œuvres exposées à
Évian</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://www.fykmag.com/palais-lumiere-evian-paul-delvaux-maitre-du-reve/">https://www.fykmag.com/palais-lumiere-evian-paul-delvaux-maitre-du-reve/</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La Route de Rome, 1979</div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://www.flickr.com/photos/gandalfsgallery/30996360715">https://www.flickr.com/photos/gandalfsgallery/30996360715</a></div>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-19678529003920162522017-09-12T00:59:00.002+02:002017-09-12T00:59:56.800+02:00Un tableau : Ad Marginem, de Paul Klee<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Le titre est aussi
suggestif que ce qui attire d'abord le regard. Un soleil rouge,
entouré d'éléments végétaux, minéraux, animaux, mais aussi de
lettres, qui se superposent dans les marges. Peint en 1930, pendant
la période Bauhaus, retravaillé par la suite en 1935-1936, le
tableau synthétise plusieurs des thèmes majeurs de l’œuvre de
Klee : le paysage recomposé, le bestiaire à la signification
multiple qui peuple l'inconscient de l'artiste, et l'énigme présenté
comme quelque chose d'évident. Si l'art de Klee se caractérise par
une étonnante inventivité et un goût de l'expérimentation assumé,
certains motifs de son œuvre et leurs formes sont aisément
reconnaissables. Ces motifs, stylisés, forment un langage, où les
éléments naturels s'adressent au spectateur au moyen de signes :
écritures, volumes, flèches, couleurs... Le soleil, comme les
plantes et les oiseaux, en fait partie. Il s'impose au milieu du
dessin, formant, par sa tonalité vibrante, un contraste puissant
avec les différentes nuances brunes et vertes des marges, et avec un
fond bistre, traversé de fines rayures, qui paraît irradié par une
lumière diffuse. Mais ce qui donne son titre à la scène, son
élément principal, échappe d'abord au regard par un mouvement
centrifuge. Au visible s'oppose le flou, le mélange des traits ;
à l'immobile s'oppose le fluctuant. Chose curieuse, les images de ce
tableau que l'on trouve couramment en ligne le présentent dans deux
sens différents, tantôt avec l'oiseau en haut, tantôt en bas.
Détail amusant indiquant plutôt l'importance des plans situés au
bord du tableau.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Le soleil rouge ou
orangé, aux contours bien définis, est un motif relativement récent
dans la peinture occidentale. Certains paysages du Lorrain mettent
l'accent sur l'astre, tout comme la peinture de l'âge romantique,
souvent sous forme de coucher de soleil. On peut rappeler aussi celui
de Monet dans <i>Impression, soleil
levant</i>, dont la couleur se reflète sur l'eau, mais
surtout ceux de Van Gogh, où la lumière est représentée de
manière très délimitée. Chez Klee, le motif de la sphère rouge,
qui n'est pas toujours un soleil, comme dans le tableau <i>Le Ballon
rouge</i> (1922), apparaît dans de nombreuses œuvres. On peut ainsi
citer <i>Ad Parnassum, Grenzen des Verstandes</i> (1927), <i>Château
et soleil </i>(1928)... Dans <i>Ad Marginem</i>, que l'on peut
traduire par « dans les marges » ou « vers les
marges », la sphère centrale retient le regard du spectateur,
qui évolue ensuite vers un paysage bien plus obscur, fait d'images
zoomorphes, de plantes et de fleurs, mais aussi d'yeux qui
observent ; une forêt et une faune surgissant du cadre, ou
disparaissant. Les « marginalia » ou « drôleries »
étaient des enluminures, sans rapport particulier avec le texte,
placées dans les bords des manuscrits médiévaux. Ce type
d'ornementation faisait souvent appel à un bestiaire insolite, avec
des créatures mi-humaines, mi-animales, ou avec des animaux qui
s'adonnaient à des activités humaines. On peut imaginer que des
traits de ce monde bizarre se retrouvent dans le tableau de Klee, où
l'ironie étrange et poétique joue toujours un rôle important, mais
le plus étonnant est que chaque marge, chaque côté du tableau,
semble constituer un paysage et un horizon indépendants, selon la
façon dont le tableau est orienté. Chaque côté a également son
propre mouvement, -les feuilles et les fleurs sont tournées, par
exemple, dans des sens distincts-, et tout peut représenter le haut
et le bas, le ciel et la terre. Le regard, au lieu de balayer le
paysage, peut effectuer un mouvement de rotation. Dans ses cours au
Bauhaus, Klee mettait l'accent sur le rapport entre la couleur et le
mouvement, et sur la valeur initiatrice de toute peinture de ce
dernier. Le mouvement reflète également la lutte contre la
pesanteur. Alors que, dans certaines de ses œuvres de cette époque,
le soleil surplombe le paysage, qui acquiert ainsi sa dimension
terrestre, la position des horizons contenus dans <i>Ad Marginem</i>
entourent l'astre, se situent au même niveau, voire effacent la
distinction entre objets terrestres et célestes.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">« Si nous ne
jugeons pas à partir de notre environnement (terrestre) le plus
direct, mais en considérant le Grand Tout,le mouvement devient en
vérité la norme. Et si le mouvement est norme en vérité, la
dynamique est donc norme elle aussi. Norme signifie état ordinaire.
L'état ordinaire des choses dans l'espace universel est donc l'état
du mouvement. Même si cela ne semble pas confirmé au vu des
nombreuses choses au repos autour de nous, et sans vouloir nullement
contester son importance à cette apparence de repos, compte tenu du
Tout universel, cette apparence est trompeuse. » [1]</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
[1] (BG II – 21/6 Paul
Klee, <i>Cours sur la Mécanique picturale </i>au Bauhaus, cité par
Régine Bonnefoit – <i>Paul Klee, sa théorie de l'art,</i> Presses
polytechniques et universitaires romandes, coll « Le Savoir
suisse », 2013</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7TBEYBSltOczF4yriT5XajSwGDB-05jmmtW7KJ5vU7IW0deG3HEdB9tAaEwJaQMc7Y58Nlw4Gw6IFHYVaHEWHamYK7jNrpWwGw3IRmLecDJrpr4PoLEkQ8Mj8vhqa9Hldr_722DIwL5xo/s1600/Ad-Marginem-1930+%25281%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="793" data-original-width="600" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7TBEYBSltOczF4yriT5XajSwGDB-05jmmtW7KJ5vU7IW0deG3HEdB9tAaEwJaQMc7Y58Nlw4Gw6IFHYVaHEWHamYK7jNrpWwGw3IRmLecDJrpr4PoLEkQ8Mj8vhqa9Hldr_722DIwL5xo/s400/Ad-Marginem-1930+%25281%2529.jpg" width="302" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Paul klee, Ad Marginem, technique mixte, 1930-1935,<br />Bâle, Kunstmuseum<br /><br /><br /><br /></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHjS1JzbXCHAAJaCnlGh-xrZ2a-sUpsWELBW1D-eZXyllzDq2YzZxdA6l5oqU8wmBJdlRS3Z2YRwP2Qq8fkEYpXERlscS9oTnX8W-OsB4_IRAml9fZ004NIcTAOV5Lrv63r1O6xS9IMqQH/s1600/roter-ballon-.jpg" imageanchor="1" style="font-size: medium; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="520" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHjS1JzbXCHAAJaCnlGh-xrZ2a-sUpsWELBW1D-eZXyllzDq2YzZxdA6l5oqU8wmBJdlRS3Z2YRwP2Qq8fkEYpXERlscS9oTnX8W-OsB4_IRAml9fZ004NIcTAOV5Lrv63r1O6xS9IMqQH/s400/roter-ballon-.jpg" width="382" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Paul Klee, Le Ballon rouge, 1927<br /><br /><br /><br /></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiqVoCisShfxjW_VhxnxzbptMsr4kz8Cw_Bcyk4zi2DHelAFIe0THrZ-xNp3CY2CGp2W5lZlzliiwEKXNZ4wjRPMVb8o4hxIoR7Xf_BUwzcS9WYmdDc786lDD66PKzVQBhv9gwf2DQyjjb/s1600/rabbitsrenauddebar.jpg" imageanchor="1" style="font-size: medium; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="476" data-original-width="948" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiqVoCisShfxjW_VhxnxzbptMsr4kz8Cw_Bcyk4zi2DHelAFIe0THrZ-xNp3CY2CGp2W5lZlzliiwEKXNZ4wjRPMVb8o4hxIoR7Xf_BUwzcS9WYmdDc786lDD66PKzVQBhv9gwf2DQyjjb/s400/rabbitsrenauddebar.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marginalia : lapin guerrier dans le Bréviaire de Renaud de Bar<br /> (v 1303) British Library</td></tr>
</tbody></table>
</div>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-7249323683350582732017-09-07T01:35:00.001+02:002017-09-07T01:36:42.670+02:00Un tableau : Les filles d'Edward Darley Boit, de John Singer Sargent<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Un tableau :<i> Les filles d'Edward
Darley Boit</i>, de John Singer Sargent</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Depuis son séjour à
Madrid en 1879, où il avait copié certains tableaux exposés au
Musée du Prado, le style et les thèmes de John Singer Sargent
montraient l'influence de la peinture espagnole, des portraits du
Gréco aux complexes compositions de Velázquez. C'est à ce dernier,
et aux <i>Meninas</i>, que Sargent s'est surtout intéressé pour
l'un de ses plus célèbres portraits de groupe, « Les filles
d'Edward Darley Boit », peint à Paris en 1882 et intitulé
d'abord « Portraits d'enfants », où l'on découvre
quatre sœurs : Julia, Mary Louise, Jane et Florence âgées de
quatre à quatorze ans, dans un intérieur à la fois luxueux et
étrangement vide. Les enfants sont les filles d'Edward Boit,
lui-même artiste et ami de Sargent. Boit, un « Américain
cosmopolite » menait à Paris la vie que tant d' expatriés
affectionnaient à cette époque, celle que l'on retrouve dans les
romans de Henry James ou d'Edith Wharton, où ils sont nombreux à
voyager en France et en Italie et à se plaire au milieu d'une
société raffinée et éprise d'art européen. On ne sait pas si le
tableau était à l'origine une commande de Boit, ou une suggestion
de Sargent. Dans cette œuvre, on peut voir des allusions aux Siècles
d'or espagnol et hollandais dans la curieuse et asymétrique
représentation de la scène et des personnages.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Le décor est
l'appartement de la famille Boit, avenue de Friedland. Un cadre
réaliste, où l'on dirait que les jeunes filles ont été surprises
au milieu d'un jeu, pour un agencement pour le moins inhabituel. Il
n'y a pas de hiérarchie des âges, ou d'ordre dans la présentation
des enfants. Elles sont montrées dans des attitudes et positions
distinctes, assez éloignées les unes des autres. La plus jeune
d'entre elles, Julia, est assise sur un tapis et tient une poupée.
Deux vases japonais décorés en bleu, d'une taille bien plus grande
que celle des jeunes filles sont disposés dans deux coins de la
pièce -actuellement, ayant été donnés par les héritiers des
Boit, ils sont visibles de chaque côté du tableau, au Museum of
Fine Arts de Boston-. En dehors de ces objets et d'un paravent rouge,
il n'y a qu'un tapis bleu clair et brun qui couvre le parquet. Pas
d'autres meubles pour ce lieu qui ne semble pas avoir d'affectation
particulière ; il s'agit peut-être d'une salle de classe, ou
de jeux, ou d'une antichambre, car l'espace s'ouvre au centre vers
une partie de la maison qui reste quasiment invisible, où est placé
un meuble surmonté d'un miroir, et deux autres vases bleus, de
petite taille. La lumière reflétée dans la glace, et dans la
surface brillante de la porcelaine, crée un effet de profondeur, et
c'est là l'un des motifs qui renvoient aux <i>Meninas.</i>
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Dans le tableau de
Velázquez, il y a plusieurs plans marqués par des lumières
d'intensité différente. Les personnages sont éclairés par une
fenêtre qui se trouve à droite, hors-champ. Le fond, avec le
plafond et le mur aux peintures accrochées -incluant un portrait du
couple royal- et la porte ouverte sur un escalier, restent plongés
dans une pénombre grise et brune ; mais cette opacité est
brisée par la clarté qui vient de l'escalier. Les points de vue sur
le palais, sur l'infante et sa suite, sur le peintre et sur d'autres
membres de la cour sont multiples. On voit à la fois les personnages
et leur environnement, et même au-delà de ce dernier. La moitié
supérieure du tableau est occupée par le vide opaque du mur et du
plafond, tandis que la luminosité, les contrastes et les textures
-tissus des robes et des habits, chevelures et fourrure du chien - se
concentrent dans la partie inférieure. Les plans s'emboîtent les
uns dans les autres et forment un ensemble cohérent, lié par une
atmosphère perceptible par le spectateur- Velázquez avait la
réputation de savoir « peindre l'air ».
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Transposé dans un
élégant appartement parisien, le monde austère et grave de la cour
d'Espagne à l'âge baroque devient, chez John Singer Sargent, un
foyer confortable, peuplé d'enfants espiègles, mais solitaires. Au
lieu de la raideur de robes à paniers, on trouve des tabliers
légers, dont la blancheur contribue à singulariser les personnages
et leur dynamisme au milieu de tonalités plus ternes. La
ressemblance avec les <i>Meninas</i> est davantage dans ce qu'on
devine de l'espace laissé dans l'ombre, et ce que cette ombre
projette sur ceux qui évoluent au premier plan. Trois des jeunes
filles regardent le peintre, situé en dehors de la scène, tandis
que la plus âgée des sœurs se tient de profil, appuyée contre
l'un des vases. Dans leurs attitudes, elles peuvent également
représenter les premiers âges de la vie, avec l'enfant encore
attachée à sa poupée, la petite fille debout, à l'air
observateur, et les deux jeunes filles à l'arrière-plan, qui
entrent lentement dans le monde de l'adolescence, avec ses mystères
et ses conversations secrètes.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdw_emo9BkEEiFDayDa15qjWDAyDblEp4stOs4sfbddpQFL_LLZH9T1CaA35KUJdv499xrnx5T7hw_0UkP78at35tkSXccYTIy9TePNwiKOpSXuvGqZfvJSPhhDs-dPYAxU50P1-vfi7AN/s1600/blogsemaine1sargent.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="802" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdw_emo9BkEEiFDayDa15qjWDAyDblEp4stOs4sfbddpQFL_LLZH9T1CaA35KUJdv499xrnx5T7hw_0UkP78at35tkSXccYTIy9TePNwiKOpSXuvGqZfvJSPhhDs-dPYAxU50P1-vfi7AN/s400/blogsemaine1sargent.jpg" width="393" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0cm;">
The Daughters of Edward Darley Boit
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
John Singer Sargent, 1882</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Huile sur toile, 222.5 x 222.5</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Boston, Museum of Fine Arts</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwa76dSrRid4Pb7Yzs8pHkqtgcCETMZ7QRCV6AipYKVwHTWfVdhs6RFU3b_WS8aXF5bIkblorbrRCTe9667G7prtm93a1gwJVEY0OD-39Zvzfg4aBHUuyYOxwSU5eBM5Ot9OoNLvZbso9v/s1600/meninas.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="921" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwa76dSrRid4Pb7Yzs8pHkqtgcCETMZ7QRCV6AipYKVwHTWfVdhs6RFU3b_WS8aXF5bIkblorbrRCTe9667G7prtm93a1gwJVEY0OD-39Zvzfg4aBHUuyYOxwSU5eBM5Ot9OoNLvZbso9v/s400/meninas.jpg" width="341" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Las Meninas - Diego Velázquez - Museo del Prado, Madrid</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.mfa.org/collections/object/the-daughters-of-edward-darley-boit-31782">http://www.mfa.org/collections/object/the-daughters-of-edward-darley-boit-31782</a></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"></span> </div>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-72555492719279331692017-08-28T19:20:00.001+02:002017-08-28T19:20:53.366+02:00Cézanne. Le Chant de la Terre<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="font-size: large;">Cézanne. <i>Le Chant de la Terre</i>.
Du 16 juin au 19 novembre 2017. Fondation Pierre Gianadda, Martigny</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> La transformation du
paysage, sous l'impulsion des Impressionnistes, ouvre des voies qui
mènent, chez certains artistes, vers une interprétation inédite de
l'espace, vers l'économie des formes et l'abstraction. Dans cette
sélection d’œuvres de Paul Cézanne (quatre-vingt toiles et un
certain nombre d'aquarelles et de dessins, couvrant toutes les étapes
de sa vie, et dont un certain nombre sont issues de collections
particulières), on trouve bien ce goût de l'expérimentation dans
la préférence pour la peinture en plein air, ainsi que
l'enracinement du peintre dans un monde qui lui est familier, et qui
va de la montagne Sainte-Victoire aux environs d'Auvers-sur-Oise, en
passant par les bords de la Marne. On ne trouvera pas ici d'exotisme
ou d'étrangeté. Les mêmes endroits sont vus sous différents
angles et lumières. La vie de Cézanne (1839-1906), passée entre
Paris et Aix-en-Provence, a de nombreux points communs avec celles
d'autres artistes impressionnistes, si on excepte une meilleure
situation financière, dans le cas de Cézanne, qui lui avait permis
de se consacrer modestement à son art. Pour le reste, chez le
contemporain de Monet, de Sisley, de Manet ou de Morisot, il y a
aussi des débuts difficiles et de nombreux refus dans les salons de
peinture, doublés d'une grande persévérance, avant d'obtenir une
reconnaissance tardive ; il y a des rencontres et des influences
croisées avec d'autres artistes, comme Camille Pissarro, qui
croyaient également au bouleversement du langage de l'art en cours ;
il y a la visite du « Salon des refusés », l'admiration
de l’œuvre de Delacroix, de Courbet ou de Manet... Mais il n'y a
rien de révolutionnaire chez Cézanne ; chez lui la modernité
réside dans la restitution du ressenti, dans la volonté de traduire
simplement l'émotion au moyen de la peinture. Son œuvre se nourrit
de thèmes éternels et de ruptures stylistiques, de renouvellement
des classiques, comme la nature morte, les arbres et les scènes de
baignade, et surtout d'un esprit de synthèse dans l'écriture du
paysage.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Lumière extérieure,
superposition de couleurs et formes géométriques</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Dans les différentes
versions de <i>La Montagne Sainte-Victoire vue des Lauves</i>
(1902-1906), dans <i>Le Pont de l'île Machefer </i>(1895-1898) ou
<i>Le Verger (Hattenville)</i> (1885), les cieux sont clairs, formés
par des nuances de bleu, de blanc et de gris, tandis que la terre est
le royaume des verts, mais on y trouve aussi du bleu -qui peut
représenter l'éloignement de certains éléments- et des tonalités
orangées, puis plus mates et sombres. Le fond noir de ses débuts a
disparu à la faveur d'une myriade de taches vives et claires. Cette
vision immédiate est celle de la peinture en plein air, où la
couleur bleutée de la Sainte-Victoire est celle de la distance qui
la sépare du regard du peintre. Cette impression d'éloignement, ou
de foisonnement, dans le cas des arbres et de la végétation,
provient de la juxtaposition des couleurs dans des touches carrées
ou rectangulaires, dont la disposition verticale ou diagonale imprime
un rythme et crée une atmosphère où tout peut bouger, scintiller
et disparaître. Chaque parcelle d'ombre a sa lumière, chaque
surface sa texture. Les couleurs vibrantes ou mates jouent les
volumes et la profondeur créant des divisions, des mélanges et des
recompositions. Le dessin, chez Cézanne est simple, presque austère.
Comme on peut l'observer dans ses esquisses et aquarelles, la
simplicité du trait permet parallèlement l'épanouissement de la
couleur. Cette façon de poser les couleurs sur la toile renvoie à
une célèbre phrase de Cézanne où il est question de « traiter
la nature selon les grands volumes géométriques qui la
sous-tendent, cônes, sphères ou cylindres » (Lettre à Émile
Bernard, 1904). Des idées et des méthodes annonciatrices du
cubisme, dans la réduction à l'expression de l'essentiel, de cet
essentiel dont le peintre se souvient une fois de retour dans
l'atelier, où Cézanne avait l'habitude de reprendre ses tableaux,
d'apporter de nouveaux effets tirés du réel grâce à son
excellente mémoire : les lignes des branches, le mélange des
verts des feuilles ou des reflets sur un mur.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Revisiter des classiques</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Si la forme et la
technique évoluent vers quelque chose d'inédit, elle s'appliquent
pourtant à des sujets très anciens. À côté du paysage, la nature
morte et le portrait permettent semblablement de peindre la
subjectivité et l'émotion. Parmi les portraits qu'on peut voir dans
cette exposition, celui de Mme Cézanne à l'éventail, commencé
vers 1879 et repeint probablement des années plus tard, est
peut-être le plus mystérieux. L'esquisse d'un intérieur sombre, le
fauteuil rouge et la robe aux couleurs éteintes servent d'écrin à
la pâleur du teint et aux yeux noirs et perçants, surtout à l’œil
droit représenté comme une cavité. Une apparence à la fois
familière et fantomatique, pour celle qui avait été pendant des
années une présence cachée dans la maison du peintre.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Les natures mortes
sont, avec les paysages, les œuvres emblématiques de Cézanne. Leur
caractéristique principale est la présence de fruits ronds,
brillants, qui se détachent de la blancheur des tissus en volumes
rouges, jaunes ou orangés, voire d'un vert intense. Ce relief
composé par la couleur attire le regard du spectateur sur une scène
aux motifs simples : nappes, cruches, parfois un couteau posé
de biais suggérant la profondeur... C'est également un exemple
d'économie d'artifices et de synthèse de ce qui est vu et de ce qui
pourrait être vu.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.societe-cezanne.fr/2017/05/06/madame-cezanne-a-leventail-1878-et-1886-1888-r606-fwn447/">http://www.societe-cezanne.fr/2017/05/06/madame-cezanne-a-leventail-1878-et-1886-1888-r606-fwn447/</a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.gianadda.ch/210_expositions/211_expositions_actuelles/210_145_cezanne/">http://www.gianadda.ch/210_expositions/211_expositions_actuelles/210_145_cezanne/</a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/nature-morte-aux-oignons-20448.html?no_cache=1">http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/nature-morte-aux-oignons-20448.html?no_cache=1</a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgotDVzX2PlOdnY2MqMlLcx__0ZDpi-e_6QbvStfIs_Rvb6zeRDS2mLqyD0TnMV8dfzjaa1mOoyPGM7fc5sjY9g0ITmH79bnppGqgBHxYaKjPoGlEgsNMHtX1mr4UTPVF-c-s-barV_8l3E/s1600/WP_20170827_15_53_06_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="899" data-original-width="1600" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgotDVzX2PlOdnY2MqMlLcx__0ZDpi-e_6QbvStfIs_Rvb6zeRDS2mLqyD0TnMV8dfzjaa1mOoyPGM7fc5sjY9g0ITmH79bnppGqgBHxYaKjPoGlEgsNMHtX1mr4UTPVF-c-s-barV_8l3E/s400/WP_20170827_15_53_06_Pro.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La montagne Sainte-Victoire vue des Lauves (1902-1906)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdny1HrnN-9IvGm1JbzcF7m2I7k8Lgx6mVA6Y5l9H313UsikvzDAavhwQdb2VHjmpRbZeCkQg2MOHUct-q3Tgv5VbHLpR-AtpO0RaWEfWUsLg3562LZxP1VZYD1-FEZXJvyeQPEwOC6XN9/s1600/WP_20170827_15_52_18_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="899" data-original-width="1600" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdny1HrnN-9IvGm1JbzcF7m2I7k8Lgx6mVA6Y5l9H313UsikvzDAavhwQdb2VHjmpRbZeCkQg2MOHUct-q3Tgv5VbHLpR-AtpO0RaWEfWUsLg3562LZxP1VZYD1-FEZXJvyeQPEwOC6XN9/s400/WP_20170827_15_52_18_Pro.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Montagnes en Provence, le barrage de François Zola (1879)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimzhwA5uKnLeG0ZnDbbtjZeggnU8HcxdpdZ85AAfAUgWkjKdQhlhYxdl70CtBs-X362p2MopEg3gwpZSQuhWD6vmuA1_l1XLG4k15fASLr26IscM2UiPyQtYOCYiweE1LsCQ58eXYMjG1M/s1600/WP_20170827_15_20_34_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="899" data-original-width="1600" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimzhwA5uKnLeG0ZnDbbtjZeggnU8HcxdpdZ85AAfAUgWkjKdQhlhYxdl70CtBs-X362p2MopEg3gwpZSQuhWD6vmuA1_l1XLG4k15fASLr26IscM2UiPyQtYOCYiweE1LsCQ58eXYMjG1M/s400/WP_20170827_15_20_34_Pro.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Rochers à Bibémus, aquarelle sur carton (1895-1900)</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSYAGMAVGoLNphu8Jll34KL33u0E0IVxhuXazu2ys3KdPpbB066u1XaAc7o62XKm2KNIbcoibBdVV-LK-fBrXXMTaxUGjpJnOcFsIbr8LfWf3JByWyxCOhs0Sb6djgz2MRHutxYGKz0-kh/s1600/WP_20170827_14_50_31_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1169" data-original-width="1531" height="305" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSYAGMAVGoLNphu8Jll34KL33u0E0IVxhuXazu2ys3KdPpbB066u1XaAc7o62XKm2KNIbcoibBdVV-LK-fBrXXMTaxUGjpJnOcFsIbr8LfWf3JByWyxCOhs0Sb6djgz2MRHutxYGKz0-kh/s400/WP_20170827_14_50_31_Pro.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Plaine de Saint-Ouen-l'Aumône, vers 1880</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLKO1aRBQ7HoTLxOpOzCcvaYRbBTIjDrJ8UyVkpFxQXrEZw8GFR7xSxx6-lLXnENxuulhF2mD847pknwOwqhhYs36XtYQcFe-CSdQMszC2x5_t-GxoiisruhCBvUEfPnYk1yEWotRu535K/s1600/WP_20170827_15_15_40_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="899" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLKO1aRBQ7HoTLxOpOzCcvaYRbBTIjDrJ8UyVkpFxQXrEZw8GFR7xSxx6-lLXnENxuulhF2mD847pknwOwqhhYs36XtYQcFe-CSdQMszC2x5_t-GxoiisruhCBvUEfPnYk1yEWotRu535K/s400/WP_20170827_15_15_40_Pro.jpg" width="221" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les Bords de la Marne (détail) vers 1894</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJjKciV1gI4psFDHPrGfWJgNMOG7sU3620dCY7dmsw89xe_-xOzwtxsIRjK6J6PRkcBUcbZ2nJBXkOzliKWhJbH5o47tr4iHoOfvz3x85pjUknGW5PjintXhdsYlA9H4QLNRi1occ1umnu/s1600/WP_20170827_15_14_19_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="899" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJjKciV1gI4psFDHPrGfWJgNMOG7sU3620dCY7dmsw89xe_-xOzwtxsIRjK6J6PRkcBUcbZ2nJBXkOzliKWhJbH5o47tr4iHoOfvz3x85pjUknGW5PjintXhdsYlA9H4QLNRi1occ1umnu/s400/WP_20170827_15_14_19_Pro.jpg" width="221" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mme Cézanne à l'éventail (vers 1888)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1MHFBcBKEcKJ6vMFIkRy_hOYP1QbaoSM4UX8QrTCSNLlQ70LANWVBbhNjiJN9X2cQaf1RvcOQgqrO2N5mUa38lu6Frc4RsJ8MmQ2sX_yVAewN6nmdK_FdF-C9nzTqmu7LqHFn9d8kBkL4/s1600/WP_20170827_14_58_17_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="899" data-original-width="1600" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1MHFBcBKEcKJ6vMFIkRy_hOYP1QbaoSM4UX8QrTCSNLlQ70LANWVBbhNjiJN9X2cQaf1RvcOQgqrO2N5mUa38lu6Frc4RsJ8MmQ2sX_yVAewN6nmdK_FdF-C9nzTqmu7LqHFn9d8kBkL4/s400/WP_20170827_14_58_17_Pro.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Vase paillé, sucrier et pommes (1890-1893)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjijKV9SiOCVVhKP9w8BBIRfwJH2pM1SoXRXdIhvv38ot7PjNUN-u2iW91sTgHu_ytQqXTfX4A8Np9DmCviYshO-noh4lRYCzT_akdLsabi_RilBs0WXOBLHcs-Yut_UXFsl96hRGx2B2vq/s1600/WP_20170827_14_54_33_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="899" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjijKV9SiOCVVhKP9w8BBIRfwJH2pM1SoXRXdIhvv38ot7PjNUN-u2iW91sTgHu_ytQqXTfX4A8Np9DmCviYshO-noh4lRYCzT_akdLsabi_RilBs0WXOBLHcs-Yut_UXFsl96hRGx2B2vq/s400/WP_20170827_14_54_33_Pro.jpg" width="221" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Verger (vers 1885)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdZYjtxde9BMuJKWfR2sw_U0ZlOaPzTc-I3z68ELU2G2OECdHujIamm8RPbrBWstLW10BZkaWNJq1E1G7UX-TbDn49uRYcskaQ4a7bYSP5MzyQf7kJHd2EESkuNybhlo_VJgF2V2gPDbd-/s1600/WP_20170827_14_55_41_Pro.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="899" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdZYjtxde9BMuJKWfR2sw_U0ZlOaPzTc-I3z68ELU2G2OECdHujIamm8RPbrBWstLW10BZkaWNJq1E1G7UX-TbDn49uRYcskaQ4a7bYSP5MzyQf7kJHd2EESkuNybhlo_VJgF2V2gPDbd-/s400/WP_20170827_14_55_41_Pro.jpg" width="221" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Pont de l'île Mâchefer (détail)</td></tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-58308715886852347842017-08-10T23:10:00.000+02:002017-08-10T23:10:13.675+02:00Un tableau : Léon Spilliaert, La Nuit (1908)<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Léon Spilliaert est
l'un de ces artistes dont l’œuvre, à l'instar de celle d'un
Edward Hopper ou d'un Edvard Munch, semble avoir inspiré une
certaine esthétique du cinéma au XXe siècle ; du moins pour
ce qui est de la représentation de l'isolement au milieu de grands
espaces, d'une étrangeté et d'une mélancolie dont on ignore
l'origine et le sens. Mais aussi par ses lumières contrastées et
ses perspectives. Peintre du mystère, de l'introspection, né à
Ostende en 1881, dans une famille aisée, Léon Spilliaert a
travaillé, entre 1903 et 1904 pour l'éditeur Edmond Deman, en
illustrant les œuvres de Maeterlink et Verhaeren. Autodidacte de la
peinture, si l'on excepte un bref séjour à l'Académie des
Beaux-Arts de Bruges, au début du siècle, il était en revanche un
grand lecteur -de la Bible, mais aussi de Nietzsche, Schopenhauer,
Edgar Allan Poe, Chateaubriand, ainsi que les écrivains
symbolistes-. Spilliaert ne prenait pas de photographies, ne nageait
pas, mais s'intéressait à l'atmosphère du front de mer de sa ville
natale, dont il a repris la géographie dans ses dessins, mêlant
éléments réels et imaginaires. C'est vers 1907-1908 qu'il a
exécuté quelques-unes de ses œuvres les plus étonnantes, les plus
renommées aussi, toujours sur papier, -à l'encre de Chine, à
l'aquarelle, au pastel ou au crayon de couleur-, qui étaient, soit
des autoportraits, soit des vues de la ville balnéaire. Ces paysages
nocturnes sont remarquables, autant par leur construction, où les
éléments suggérés sont aussi importants que les éléments
visibles, que par leur puissance évocatrice de tristesse, de
solitude, et peut-être d'un langage secret des ombres. La nuit sur
la plage déserte est un monde à part. Ce<i> kingdom by the sea</i>(1),
offre des perspectives vertigineuses, des espaces inquiétants où
évoluent des passants incertains, un monde néanmoins fait avec des
éléments existants et parfaitement ordinaires à la lumière du
jour. Le regard de l'artiste transforme cette banalité comme le rêve
transforme les expériences de la journée. Il n'y a pas de message
clair transmis par cet environnement silencieux, mais il évoque ou
suggère toutes les possibilités et toutes les interprétations.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Lumière nocturne et
invitation au voyage</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Dans <i>La Nuit</i>, un
personnage dont on voit la silhouette de dos, coiffé d'un manteau et
d'un haut-de-forme, marche le long d'un bâtiment à colonnes situé
au bord de la mer. Ce promeneur solitaire tend le bras pour s'appuyer
sur une colonne, mais il s'en trouve en même temps assez loin, et
son bras montre un angle curieux ; ou peut-être la frôle-t-il
de la main en marchant. On ne saurait dire la signification de son
geste, mais il semble regarder vers le point où les lignes
convergent, vers la clarté lunaire qui baigne la mer et une partie
de la côte. Les personnages élégamment vêtus, vus de dos, arrêtés
devant un paysage énigmatique, sont un motif très connu de la
peinture romantique ; ils sont nombreux, notamment chez Caspar
David Friedrich, qui, avec son <i>Voyageur contemplant une mer de
nuages</i> (<i>Der Wanderer über dem Nebelmeer</i>), offre un
portrait du héros romantique par excellence. Ici, l'horizon est
intensément éclairé et les reflets impriment un certain mouvement
à la composition. Le personnage dessiné se trouve au milieu de deux
espaces bien délimités par la lumière, comme s'il se trouvait à
la croisée des chemins, ou sur le point de commencer un voyage, ou
de l'achever. Un tel arrêt devant l'inconnu, avec un personnage
comme point de connexion entre les deux mondes est un thème visible
dans une autre composition de Spillaert, en 1938, <i>La Porte
ouverte</i>, avec sa figure féminine vue de dos, et la frontière
entre l'intérieur de la maison et la forêt sombre. Une forêt qui
n'est pas sans rappeler, surtout dans sa version en noir et blanc,
les colonnes de <i>La Nuit</i>. Par ailleurs, les lignes du quai et
de la colonnade sont brisées par deux rayures verticales de couleur
claire, représentant deux réverbères et leur reflet sur la surface
lisse de la chaussée, ce qui fait penser à un élément aquatique
qui n'est jamais loin, la marée ou la pluie, une pluie récente. Cet
effet apparaît dans un autre tableau de Spilliaert intitulé <i>Digue
la nuit. Reflets de lumière</i>, qui date également de 1908. Dans
<i>La Nuit,</i> les réverbères accentuent le contraste entre les
deux espaces, peints dans plusieurs nuances de noir, de brun et de
gris, dans un style qui tient à la fois du symbolisme et
l'expressionnisme, mettant scène l'angoisse et le mystère.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Léon Spilliaert, <i>La
Nuit</i>, 1908. Ixelles Musée des Beaux Arts</b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Notes</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
(1) Edgar Allan Poe,
<i>Annabel Lee </i>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Sites consultés</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/arts-graphiques/commentaire_id/digue-la-nuit-22752.html?cHash=9b869e5698">http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/arts-graphiques/commentaire_id/digue-la-nuit-22752.html?cHash=9b869e5698</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://antiochus.over-blog.com/article-30132067.html">http://antiochus.over-blog.com/article-30132067.html</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://balat.kikirpa.be/peintres/Detail_notice.php?id=4869">http://balat.kikirpa.be/peintres/Detail_notice.php?id=4869</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://www.extra-edu.be/pdf/Spilliaert_fr.pdf">https://www.extra-edu.be/pdf/Spilliaert_fr.pdf</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://artnouveaujugendstil.blogspot.ch/2012/03/langoisse-de-leon-spilliaert.html">http://artnouveaujugendstil.blogspot.ch/2012/03/langoisse-de-leon-spilliaert.html</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfZBb4xoDez0NpYKmQHw8270MULLjFrnDBXOvhY6mdfA5RCrLmuJ2nxN2Q0COwgdeo5dS9xdN06UuJzHUt6iUfZ6nborf16KfYTmY5UgWaGdNOegGRPZ_ECid_WZF1ys49eLpVI4Ykfdik/s1600/Spilliaerlanuit.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="820" data-original-width="1024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfZBb4xoDez0NpYKmQHw8270MULLjFrnDBXOvhY6mdfA5RCrLmuJ2nxN2Q0COwgdeo5dS9xdN06UuJzHUt6iUfZ6nborf16KfYTmY5UgWaGdNOegGRPZ_ECid_WZF1ys49eLpVI4Ykfdik/s400/Spilliaerlanuit.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Léon Spilliaert, La Nuit (1908)<br /><br /><br /></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOAkKXxtPMqUMhHnFLq-k3CesMPGqOZfn1v5QMrEqJj2UAKs0ClmzSsZPeS657NAmKH7wnR4f0T9y8PT5idIMvgq275yBmmw1nQy0nnj9HXt9OrN7a_PP4W2bWRpCPBW-4ffLkLIGE27Qz/s1600/Digue_la_nuit%252C_L%25C3%25A9on_Spilliaert.gif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="515" data-original-width="425" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOAkKXxtPMqUMhHnFLq-k3CesMPGqOZfn1v5QMrEqJj2UAKs0ClmzSsZPeS657NAmKH7wnR4f0T9y8PT5idIMvgq275yBmmw1nQy0nnj9HXt9OrN7a_PP4W2bWRpCPBW-4ffLkLIGE27Qz/s320/Digue_la_nuit%252C_L%25C3%25A9on_Spilliaert.gif" width="264" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Léon Spilliaert, Digue la Nuit. Reflets de lumière (1908)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDxPK9k27dBg1QlLE0Eb1pxAdTZUvuQrzNlLRbABDxpnmmBeU2Jb5-JuAMhSKRTmppURpE5-mJq07ucD2xOPs-urUjuM7rFt60nh2dN5NCIXDqy8qK9bjaiZoEVcCKchKo__qdjWxtsrzU/s1600/spilliaert3.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="461" data-original-width="600" height="245" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDxPK9k27dBg1QlLE0Eb1pxAdTZUvuQrzNlLRbABDxpnmmBeU2Jb5-JuAMhSKRTmppURpE5-mJq07ucD2xOPs-urUjuM7rFt60nh2dN5NCIXDqy8qK9bjaiZoEVcCKchKo__qdjWxtsrzU/s320/spilliaert3.png" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Léon Spilliaert, Autoportrait</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8yfnFGalV-sFRKneom6xAOJwHP9zGAur7paMyEy57I7Rlr7xccIhOzCs1RNdovOBKwDXmIQB9l8ECos4JTxmFwI2EuWRnPzXTgj7ZEO21YVm1-lGK21WZVHIldmjVmwqhNRUfGYFs4Fao/s1600/spilliaert2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="818" data-original-width="564" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8yfnFGalV-sFRKneom6xAOJwHP9zGAur7paMyEy57I7Rlr7xccIhOzCs1RNdovOBKwDXmIQB9l8ECos4JTxmFwI2EuWRnPzXTgj7ZEO21YVm1-lGK21WZVHIldmjVmwqhNRUfGYFs4Fao/s400/spilliaert2.jpg" width="275" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Léon Spilliaert. La Porte ouverte (1938)<br /><br /><br /></td></tr>
</tbody></table>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-35571753178772308532017-08-08T01:19:00.000+02:002017-08-08T01:22:42.795+02:00Un tableau : Une Ville abandonnée, de Fernand Khnopff<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="color: black;">
La ville abandonnée est le lieu irréel par excellence. Sans le
concours d'un désastre naturel, la ville ne peut être qu'un lieu de
foule, de trafic, de bruit et d'activité constante. Dans ce tableau,
c'est pourtant une ruine intacte que l'on voit, une ruine évoquant
autant la mélancolie des lieux déserts chère aux Romantiques
qu'une étrange anticipation du surréalisme, avec ces maisons de la
place Memling de Bruges, qui semblent posées sur une plage aux
contours flous, où la rue déborde sur la mer, ou, inversement, la
mer gagne du terrain au détriment de la ville. On ne se pas si la
mer monte ou si le monde urbain va en revanche surgir et s'étendre. La
présence aquatique est un souvenir probable du passé brillant de la
ville, en tant que cité commerçante surnommée la Venise du Nord,
et, également, d'une des causes de sa décadence. Dans le cas de
Bruges, c'est l'ensablement de la baie du Zwin qui a provoqué, à
partit du XVe siècle, le déclin de l'activité économique, tandis
que les rues conservaient cependant l'architecture de la splendeur
médiévale. </span>
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;">
En 1892, Georges Rodenbach publie le roman Bruges-la-Morte, et le
frontispice est l’œuvre de Fernand Khnopff (1858-1921). Le peintre
avait passé une partie de son enfance à Bruges et les éléments
symbolistes dans cette illustration, comme la jeune femme à la
longue chevelure flottante, se mêlent à un paysage urbain bien
réel, qui servira de point de départ, dans les années 1900, d'une
série de dessins représentant des vues de la ville, exécutées au
pastel, fusain et crayon. C'est à cette série qu'appartient <i>Une
Ville abandonnée </i>(1904). À
cette époque, le peintre vit à Ixelles et reconstitue, sans
souhaiter revoir la ville réelle, des fragments d'une Bruges
spectrale, silencieuse et figée, une « ville morte » à
l'apparence rêvée. Aussi, les traits incroyablement fins du
dessin, et les tonalités brunes, beiges et grises font penser à une
photographie. Proche de la photographie est également le réalisme
du dessin des bâtiments, notamment dans les ombres sur les portes et
fenêtres, toutes fermées, toutes ayant un reflet de la clarté
extérieure, celui de la texture presque granuleuse de la brique ou
celui des pavés ou du trottoir. Mais l'impression de réalité est
brisée en premier lieu par l'horizon maritime, qui occupe, avec un
ciel d'un gris-jaune et une ligne bleutée, une bonne partie de la
composition. Les deux plans du dessin, celui de la moitié de la
place et celui de la mer, semblent deux scènes indépendantes qui
auraient été soudainement accolées. Le paysage naturel est d'une
grande clarté, baigné par une lumière qu'on dirait hivernale,
quelque peu brumeux, tandis que les façades ont été traitées avec
des nuances plus chaudes et plus foncées. L'autre élément qui
éloigne définitivement le tableau de tout réalisme est l'objet que
s'y trouve au centre : le socle qui supportait habituellement la
statue de Hans Memling apparaît vide, comme si toute trace humaine
devait être gommée, même écrite dans la pierre, comme pour
obtenir une sorte de désert absolu et parfait, une dimension urbaine
réduite au squelette, ou pour souligner davantage le fait qu'il
s'agit d'entrer dans un autre monde. Enfin, si <i>Une ville
abandonnée</i> est remarquable par
son caractère onirique, et par l'irruption de l'étrange dans un
contexte presque banal, d'autres œuvres de la même série partagent
des traits similaires : absence de tout personnage, et de tout
ce qui peut rappeler le mouvement ; proximité entre le bâtiment
et l'eau, avec les canaux ; architecture à la fois grandiose et
oppressante, où se mêlent le rêve et la mémoire.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;"><b>Fernand
Khnopff, <i>La Ville abandonnée</i>,
crayon Conté, fusain et pastel sur papier marouflé sur toile, 1904,
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;">Livres
et sites consultés</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="color: black;">Jean-Baptiste
Baronian, Dictionnaire amoureux de la Belgique, Plon, 2015 </span>
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;"><a href="http://www.espacenord.com/dossiers/037-dp/BrugesLaMorte-DossierPedagogique-EspaceNord.pdf">http://www.espacenord.com/dossiers/037-dp/BrugesLaMorte-DossierPedagogique-EspaceNord.pdf</a></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black; font-size: large;"><a href="https://bruges-la-morte.net/fernand-khnopff/">https://bruges-la-morte.net/fernand-khnopff/</a></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGyPpKrxTsGIpju7fTthJ2BvhSH9DR1vNac23N_PSmmVwLUO4LdtmHSzbJy0RRYHjUS-SE6hgR7ZiOPgV_XRuEth3W1qtuQN1UTMzYNbZKAAsFOuZUXvy6SFMDe_B_8jeWolR8stJRJQ3o/s1600/villeabandonn%25C3%25A9e.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="582" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGyPpKrxTsGIpju7fTthJ2BvhSH9DR1vNac23N_PSmmVwLUO4LdtmHSzbJy0RRYHjUS-SE6hgR7ZiOPgV_XRuEth3W1qtuQN1UTMzYNbZKAAsFOuZUXvy6SFMDe_B_8jeWolR8stJRJQ3o/s400/villeabandonn%25C3%25A9e.jpg" width="342" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Une ville abandonnée</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZv42Tv7ogEt8a9t04JB7RmAqRKY5yi60gnXP7H2XJdDPOOCT3eLA4txmKjFR9v4LtJ0z7M-ldxs46Nz0qKpRIE9-4kYxxzXGHyohTehu-Mxti86dehKx9qmQx-NhQcVMt2N6PJ0cVf0MR/s1600/Fernand_Khnopff_Secret_Reflet_Groeningemuseum_01052015_2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="934" data-original-width="1600" height="232" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZv42Tv7ogEt8a9t04JB7RmAqRKY5yi60gnXP7H2XJdDPOOCT3eLA4txmKjFR9v4LtJ0z7M-ldxs46Nz0qKpRIE9-4kYxxzXGHyohTehu-Mxti86dehKx9qmQx-NhQcVMt2N6PJ0cVf0MR/s400/Fernand_Khnopff_Secret_Reflet_Groeningemuseum_01052015_2.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: 12.8px;">Fernand Khnopff, Reflet secret</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikVizJ7pCCD_r1eohggBev9TD1_5Itosr0dhHOwOQm7JMZbDmRVdsJuLbiO5d64rbFSVs8ovyd85hZaWyuoE4IA4nK5_-pPanhB1Xu5ePDUnEvy_Amd3fS5_1aYcdmEnizmPKT76mR-dJL/s1600/Khnopff_-_In_Br%25C3%25BCgge%252C_Eine_Kirche_-_1904.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1315" data-original-width="1600" height="327" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikVizJ7pCCD_r1eohggBev9TD1_5Itosr0dhHOwOQm7JMZbDmRVdsJuLbiO5d64rbFSVs8ovyd85hZaWyuoE4IA4nK5_-pPanhB1Xu5ePDUnEvy_Amd3fS5_1aYcdmEnizmPKT76mR-dJL/s400/Khnopff_-_In_Br%25C3%25BCgge%252C_Eine_Kirche_-_1904.jpeg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Fernand Khnopff, A Bruges, une église, 1904<br />
<br /></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-81756466451236532992017-08-02T17:04:00.000+02:002017-08-02T17:16:13.262+02:00Entre photographie et peinture : le mouvement pictorialiste<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> À la fin du XIXe
siècle, la photographie était devenue une activité largement
connue de nombreux publics, notamment pour sa valeur pratique et
documentaire. Les arts plastiques ayant pris à l'époque une
direction contraire à l'esprit réaliste, avec, notamment,
l'impressionnisme et les débuts d'une peinture intentionnellement
opposée à tout académisme, certains genres picturaux étaient
tombés en désuétude, comme les tableaux historiques. La
représentation fidèle de la réalité appartenait désormais
davantage au photographe qu'à l'artiste. Aussi, l'appareil-photo, de
plus en plus compact et facile à utiliser, intégrait les bagages de
nombreux voyageurs, et l'image pittoresque ou exotique photographiée
remplaçait de plus en plus souvent le tableau, même si le
photojournalisme n'existait pas encore, du fait de l'impossibilité à
cette époque d'imprimer ensemble le texte et les images, ces
dernières devant être reproduites, du moins jusqu'au début du XXe
siècle sous forme de gravures. Entre 1890 et 1914, à l'aspect utile
et documentaire de la photographie s'ajoute cependant, peut-être en
réaction à cette banalisation de techniques surtout utilisées de
manière scientifique et commerciale, une dimension artistique, qui,
sans être nouvelle, donne aux œuvres une ouverture sur d'autres
arts. L'approche n'est pas nouvelle, car les débuts d'une
photographie à vocation artistique se situent en Angleterre dès les
années 1850 avec des figures comme Julia Margaret Cameron, Lady
Elizabeth Eastlake ou Peter Henry Emerson. Il y était question de
recréer des atmosphères, des mouvements, des climats ou des
émotions particulières ; d'ajouter l'empreinte de l'auteur
au-delà de la reproduction de ce que l'on voit. Cela peut
s'appliquer aussi bien au paysage qu'au portrait ou à la
représentation d'une scène où le spectateur doit trouver un ou des
fils narratifs possibles. C'est cette approche de photographie en
tant que moyen d'expression artistique, qui deviendra l'aspect
essentiel du mouvement pictorialiste. Le mouvement ne possède pas de
manifeste ou d'école définie, et il s'est développé au niveau
international, en France, Allemagne, Grande-Bretagne ou aux
États-Unis, avant de disparaître avec la Première guerre mondiale.
Il y a eu cependant des théoriciens de ce courant esthétique qui
étaient également des artistes, comme Robert Demachy, Constant Puyo
et Heinrich Kühn.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Jonction entre
plusieurs arts, fantaisie, réinterprétation du réel, mise en
scène, les traits de la photographie pictorialiste privilégient le
flou, la composition et les thèmes qui évoquent la peinture
classique, un certain impressionnisme dans la conception du paysage,
qui peut être désormais brumeux, crépusculaire ou nocturne, et
inclure ainsi des effets de lumière inattendus. Les techniques
employées pour créer ces ambiances sont très nombreuses et
montrent bien l'inventivité et le caractère unique des ajouts et
manipulations : papiers avec différentes textures pour créer
des aspects plus lisses ou granulés, application de gomme
bichromatée, de charbon, d'huile de pigments, retouches manuelles
sur le négatif, entre autres. Le goût de l'expérimentation
technique caractérise ces artistes voulant explorer d'autres voies.
L'esthétique pictorialiste s'est développée ainsi dans le très
stimulant milieu artistique européen de la fin du siècle, à
Vienne, à Paris ou à Londres, où le groupe <i>The Brotherhood of
the Linked Ring</i> a inauguré le premier salon de la photographie
en 1894, dans l'intention d'en faire, sinon un art à part entière,
du moins une activité purement esthétique. Mais c'est surtout à
New York que le pictorialisme s'est épanoui, notamment avec le
groupe Photo-Secession, fondé par Alfred Stieglitz, Clarence White,
Gertrude Käsebier et Edward Steichen, et inspiré des courants
européens de la même époque, mais aussi la revue Camera Work, ou
la salle <i>The Little Galleries of Photo-Secession</i>. Ce
développement américain marque aussi la fin du mouvement,
rapidement concurrencé par d'autres tendances de l'art moderne. Son
caractère original attendait d'être redécouvert à la fin du XXe
siècle.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet </span><br />
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Livres et sites internet</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
The Focal Encyclopedia of Photography</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
publié par Michael R. Peres, Focal Press, 2007</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Quelques œuvres de Robert Demachy</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.photogravure.com/collection/searchResults.php?artist=Demachy,%20Robert">http://www.photogravure.com/collection/searchResults.php?artist=Demachy,%20Robert</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
New York et l'art moderne. Alfred
Stieglitz et son cercle (1905-1930)</div>
<span style="font-size: large;">
</span><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-detaillee/article/new-york-et-lart-moderne-alfred-stieglitz-et-son-cercle-1905-1930-4217.html?S=&cHash=a7a51007ce&print=1&no_cache=1&">http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-detaillee/article/new-york-et-lart-moderne-alfred-stieglitz-et-son-cercle-1905-1930-4217.html?S=&cHash=a7a51007ce&print=1&no_cache=1&</a></div>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivrPCRxDQdGX9IxRl7GRk3MERpmQFG3eKKYS1uLU90XcyPEkxllQg00of9M8QXjRb3Pe6BSCWtM89PX5EAvWw4x4WDG7-qcL2iKA_6QQC0vAt5YYd3A3xOcbh3fo22-6cfknXB16EdfaXV/s1600/490px-Study_of_Beatrice_Cenci%252C_by_Julia_Margaret_Cameron.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="490" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivrPCRxDQdGX9IxRl7GRk3MERpmQFG3eKKYS1uLU90XcyPEkxllQg00of9M8QXjRb3Pe6BSCWtM89PX5EAvWw4x4WDG7-qcL2iKA_6QQC0vAt5YYd3A3xOcbh3fo22-6cfknXB16EdfaXV/s400/490px-Study_of_Beatrice_Cenci%252C_by_Julia_Margaret_Cameron.jpg" width="326" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Julia Margaret Cameron, Study of Beatrice Cenci.<br />
May Prinsep (modèle). Albumen print,1866</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYn4RtH8Eaw2S25yHBz1i8HxzOP5DBxYSE_OT5YlZ-ZQ9xjdGxO2WlTeK8YVmjQrCMl1Ub-FIIp0QQtKjXjm_B9wKUcwIzLTzDC_WMVwZ0UJStA3ZRGwA0Sz0JzZybLO9-FfhMFkXBpGcu/s1600/Fading_Away.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="510" data-original-width="800" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYn4RtH8Eaw2S25yHBz1i8HxzOP5DBxYSE_OT5YlZ-ZQ9xjdGxO2WlTeK8YVmjQrCMl1Ub-FIIp0QQtKjXjm_B9wKUcwIzLTzDC_WMVwZ0UJStA3ZRGwA0Sz0JzZybLO9-FfhMFkXBpGcu/s400/Fading_Away.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Henry Peach Robinson, Fading Away, 1858</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsINjpCO8I3948XhQMnOSrbFbgioADEdIquuSSFx5y7BAWlSvGAJf_m9egEBGq_4XGzfBEOhr9EU2YO6IKVhvjnPoIroH9Y-LGvyJHkIbnBVYWAHJHyN0Yj0faBHHuPqTTS1f7-8r66sNl/s1600/Clarence_Hudson_White_-_Morning_-_Google_Art_Project.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="455" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsINjpCO8I3948XhQMnOSrbFbgioADEdIquuSSFx5y7BAWlSvGAJf_m9egEBGq_4XGzfBEOhr9EU2YO6IKVhvjnPoIroH9Y-LGvyJHkIbnBVYWAHJHyN0Yj0faBHHuPqTTS1f7-8r66sNl/s400/Clarence_Hudson_White_-_Morning_-_Google_Art_Project.jpg" width="302" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0cm;">
Clarence Hudson White</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
(1873/1925), "Morning", 1908</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoNKplROuNUs1KMUKBfXwBTRDmqVkKTay13CQulkoiVybQ9hT4P9EMIX6rmNG-cE_1uvLrb53XpFgUV_5bJ3JhN2wqQICDuZ5PbDBDt2RAobmM0e6gOeTZYOa2vzoce3DUaroQZgwYL3p8/s1600/Heinrich_K%25C3%25BChn_-_Stillleben2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="591" data-original-width="800" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoNKplROuNUs1KMUKBfXwBTRDmqVkKTay13CQulkoiVybQ9hT4P9EMIX6rmNG-cE_1uvLrb53XpFgUV_5bJ3JhN2wqQICDuZ5PbDBDt2RAobmM0e6gOeTZYOa2vzoce3DUaroQZgwYL3p8/s400/Heinrich_K%25C3%25BChn_-_Stillleben2.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0cm;">
Heinrich Kühn, Stilleben, 1908</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmDcXJYFTNCzrzGPhmmHH0b231cLzzP87yuCw534WK-z6PdxmtWgXJYnszS4n8KF2p9iLcZaCPyNgEWnrjIw2eFh510vQ7CRNcF6JZXLTHL_rGkhnuvxnq8kWQZ_lfmlagUFYyPZNFv3-C/s1600/Steichen_flatiron.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="570" data-original-width="450" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmDcXJYFTNCzrzGPhmmHH0b231cLzzP87yuCw534WK-z6PdxmtWgXJYnszS4n8KF2p9iLcZaCPyNgEWnrjIw2eFh510vQ7CRNcF6JZXLTHL_rGkhnuvxnq8kWQZ_lfmlagUFYyPZNFv3-C/s400/Steichen_flatiron.jpg" width="315" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0cm;">
Edward Steichen, « The Flatiron
Building », 1904</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbF1V5fbFmZLy37U48RYUZCtbloazkqaKL-B2KGoKh-thK6m0BadbiKVQ1-zEjwB_9xghe5sKZmbY8cdwx3wWM0n5rY9jx5sXH8DPli4uQ5N037vig-QkWRzSIRIko59iRXRqyWEzcuGT5/s1600/ThePondMoonlight.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="730" height="328" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbF1V5fbFmZLy37U48RYUZCtbloazkqaKL-B2KGoKh-thK6m0BadbiKVQ1-zEjwB_9xghe5sKZmbY8cdwx3wWM0n5rY9jx5sXH8DPli4uQ5N037vig-QkWRzSIRIko59iRXRqyWEzcuGT5/s400/ThePondMoonlight.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0cm;">
(Edward Steichen (1879–1973):
“Moonrise-Mamaroneck,New York” (1904)</div>
</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGJqQGXzOzrxDpboW74sS0KIGYVWiHOn9bwQkLnv6uoGbyr2r0VeGU7Rw3GhldD-kmOadoCHphWfaBAC9-zHvNlxjZaIjdKazsrmkH2YC-hErYXcHhOXgDOb5v4PYqLcEuE2BX_maDAaNA/s1600/vintage-photography-victorian-photography.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="622" data-original-width="736" height="337" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGJqQGXzOzrxDpboW74sS0KIGYVWiHOn9bwQkLnv6uoGbyr2r0VeGU7Rw3GhldD-kmOadoCHphWfaBAC9-zHvNlxjZaIjdKazsrmkH2YC-hErYXcHhOXgDOb5v4PYqLcEuE2BX_maDAaNA/s400/vintage-photography-victorian-photography.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0cm;">
Robert Demachy (1859-1936), <span style="font-size: 12.8px;">"Mignon", 1900</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: 12.8px;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: 12.8px;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAcfzqBUj5rTHjF-c6rPOvKpO1V7NQgw0BoWoLoMQ6flNlU05zyJ-9SOR_LhTZRfcnmpSsKE90-wPl_wMEmo60PSJAC_D7TgRNWVuhe60n4LQxRxw9taMUP9fIemXtFgwLhCrthq9SJqh3/s1600/Constant_Puyo_-_Women_in_Veils_c1900.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="429" data-original-width="590" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAcfzqBUj5rTHjF-c6rPOvKpO1V7NQgw0BoWoLoMQ6flNlU05zyJ-9SOR_LhTZRfcnmpSsKE90-wPl_wMEmo60PSJAC_D7TgRNWVuhe60n4LQxRxw9taMUP9fIemXtFgwLhCrthq9SJqh3/s400/Constant_Puyo_-_Women_in_Veils_c1900.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: 12.8px;">Constant Puyo, Femmes voilées, 1900</span><br />
<span style="font-size: 12.8px;"><br /></span>
<span style="font-size: 12.8px;"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZXO9Z-kW-rzs5-55dlrhpSKrxDJBZoIThwVZn6LrueIXDBQH8FTd0zSsccgJP-3HlOsDGwJhAs476gqt9DmVH0qphRK7lRmJNAQZrWdnJv3-Nf6IrBmbohMLjJal8UJ5m9L35vVxVYuRJ/s1600/800px-Stieglitz-Venetian_Canal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1193" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZXO9Z-kW-rzs5-55dlrhpSKrxDJBZoIThwVZn6LrueIXDBQH8FTd0zSsccgJP-3HlOsDGwJhAs476gqt9DmVH0qphRK7lRmJNAQZrWdnJv3-Nf6IrBmbohMLjJal8UJ5m9L35vVxVYuRJ/s320/800px-Stieglitz-Venetian_Canal.jpg" width="214" /></a></div>
<span style="font-size: 12.8px;">Alfred Stieglitz, Venetian Canal, 1894</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: 12.8px;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: 12.8px;">Images : Commons Wikimedia (domaine public)</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: 12.8px;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: 12.8px;"><br /></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
InmaAbbethttp://www.blogger.com/profile/04316391863844419772noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2072679655348935640.post-31586967417962238382017-07-29T20:43:00.001+02:002017-07-29T20:43:40.939+02:00Autoportraits au féminin<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuOD9TjYrlF4RBeczmoZwUiIkT4-U7VPhtn2Foxcba87zNR7Hu0B3ETx9urXHAoE2G_0uDJGyes_TwpROb6-xGcvdiKe5C18TfIquFiggUl69F7Rv_yP2mUQMRZkMrw3PDbkYbvyfLaleA/s1600/s..anguissola..autoportrait.a.l.epinette.-1556-57-.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1300" data-original-width="1107" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuOD9TjYrlF4RBeczmoZwUiIkT4-U7VPhtn2Foxcba87zNR7Hu0B3ETx9urXHAoE2G_0uDJGyes_TwpROb6-xGcvdiKe5C18TfIquFiggUl69F7Rv_yP2mUQMRZkMrw3PDbkYbvyfLaleA/s320/s..anguissola..autoportrait.a.l.epinette.-1556-57-.jpg" width="272" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Sofonisba Anguissola, Autoportrait à l'épinette</td></tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Parmi les
représentations picturales où la fantaisie s'exprime le moins, qui
semblent quasiment figées à travers les âges, l'autoportrait
occupe une place de choix. Ceci semble encore plus visible dans les
autoportraits de femmes peintres, du moins dans la peinture
antérieure au XXe siècle. Si la représentation de soi est le
véhicule par excellence de l'émotion, de l'introspection, et de la
connaissance de soi, sa forme prend curieusement des traits
génériques qui s'imposent, depuis la Renaissance, pendant trois
siècles. Ces traits -représentation du travail de l'artiste ou
allégorie de la peinture, décor réaliste et mise en scène de la
vie de famille, luxe et richesse de l'habillement et des accessoires
- peuvent être corrélés avec ce que l'on sait de la vie et du
travail de ces artistes. Avant le XVe siècle, Boccace rappelle
l'existence de femmes artistes, notamment dans l'Antiquité. Des noms
et des souvenirs subsistent, Marcia, Yrene, Thamar... y compris dans
la pratique de l'autoportrait, mais l’œuvre est perdue. La
mystérieuse Anastaise, évoquée dans la Cité des Dames, de
Christine de Pisan, et contemporaine de l'auteur, fait aussi partie
de ces artistes oubliées. [1] Il faut attendre le XVIe siècle, et
des figures comme Sofonisba Anguissola ou Artemisia Gentileschi pour
remarquer une professionnalisation du métier de peintre chez des
femmes, avec ce que cette activité implique, pour les plus célèbres,
comme portraitistes de cour ou recevant des commandes de nobles
personnages. Leurs autoportraits sont ainsi probablement devenus
emblématiques, ouverts sur la vie de la cour et de nature à
ressembler à leurs modèles et à entrer dans leur monde.
L'autoportrait est un échantillon de virtuosité autant qu'une
affirmation, pour chaque artiste, de sa singularité. Ce n'est qu'à
la fin du XVIIIe siècle que l'autoportrait devient plus intimiste,
et s'éloigne progressivement du cérémonial et de l'exercice de
style. Et pourtant, malgré certaines conventions, le caractère
original des autoportraits de femmes peintres les plus anciens saute
aux yeux. Intensité du regard, mise en abyme ou, simplement, un
point de vue inattendu.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Les Attributs du peintre</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> D'abord, les femmes
artistes ayant atteint une renommée durable sont des raretés dans
l'histoire de l'art. Cependant, la pratique des arts, dans le domaine
des arts plastiques, notamment des techniques comme l'aquarelle, la
peinture sur porcelaine ou la miniature, faisait volontiers partie de
l'éducation des jeunes filles. Jusqu'au XIXe siècle, il y avait
ainsi beaucoup de peintres amateurs, comme il y a avait également
beaucoup de diaristes ou d'épistolières, avec des productions de
qualité inégale. Ce dilettantisme se trouve également à l'origine
de certaines vocations artistiques. Parmi les femmes peintres,
nombreuses sont celles issues d'une famille d'artistes et leur
apprentissage a été informel, bien qu’extrêmement riche et
diversifié. C'est le cas de Marietta Robusti, dite la Tintoretta,
fille de Jacopo Robusti ; c'est aussi le cas de Catarina van
Hemessen, et peut-être de Judith Leyster ; mais l'éducation reçue
devient un facteur exceptionnel pour Sofonisba Anguissola, ainsi que
pour ses frères et sœurs. Cette dernière, (1532-1625) bénéficie
d'une formation très soignée, encouragée par son père,
l'humaniste Almicare Anguissola, qui souhaitait que tous ses enfants
développent leurs talents artistiques. Elle atteint un statut
professionnel unique à partir de 1559 et pendant une vingtaine
d'années, en intégrant la cour du roi d'Espagne Philippe II, en
tant que peintre et compagne de la jeune reine Élisabeth de Valois
[2]. Le parcours d'Artemisia Gentileschi, davantage tragique à ses débuts, n'est
pas moins riche en succès artistiques. Première femme acceptée
dans l' <i>Accademia delle Arti del Disegno</i>,
de Florence, protégée par des personnages influents, comme le
Grand-duc Cosme II et la Grande-duchesse Christine de Lorraine,
entretenant des correspondances avec les plus grands artistes et
savants de son temps ou voyageant dans toute l'Italie et même en
Angleterre au gré des commandes, c'est le profil d'une personnalité
forte et indépendante qui se dessine. Il est ainsi courant de voir,
chez celles qui avaient fait de l'art leur métier, des
autoportraits où il est question de se peindre en peignant. Et cette
mise en scène traverse les époques. C'est ainsi que, de Sofonisba
Anguissola à Elisabeth Vigée-Lebrun, en passant par Artemisia
Gentilleschi, Rosalba Carriera ou Angelika Kauffmann, l'artiste se
représente au travail, palette et pinceaux à la main, souvent en
train de donner la dernière touche à un tableau, entourée des
accessoires de l'atelier.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Vie de famille</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"> Qu'elle fût peintre de
cour ou recevant des commandes privées, la femme peintre avait
besoin de modèles, qu'elle trouvait souvent dans son entourage
familial. A certaines époques, cela devient un sujet à part
entière, mettent en lumière l'amour maternel et une image de
l'éducation des enfants, basée sur la proximité et un certain
naturel, qui n'est pas sans évoquer les idées rousseauistes en
vogue à la fin du XVIIIe siècle. C'est spécialement le cas chez
Élisabeth Vigée-Lebrun et ses autoportraits de 1787 et 1789, ce
dernier en costume grec, accompagnée de sa fille Jeanne-Lucie. Dans
les deux tableaux, et de manière similaire à ce que l'on perçoit
dans les portraits de la même artiste représentant la reine
Marie-Antoinette entourée de ses enfants, la sensibilité et la
proximité émotionnelle entre la mère et les enfants sont mises en
valeur. [3] Chez Vigée-Lebrun, l'atmosphère est empreinte de
tendresse, de naturel, d'un réalisme qui rappelle le fait qu'il
s'agit d'un cadre privé, ce que même la cour deviendra
progressivement.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">La mode</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Si le décor de nombreux
autoportraits n'est souvent pas somptueux, ce qui amène le
spectateur à se concentrer davantage sur les traits et l'expression
du modèle-artiste, les vêtements celui-ci sont habituellement
d'une richesse et d'une qualité remarquables. Les modes évoluent au
cours des siècles et, même en se montrant en plein travail, les
femmes peintres exposent des styles vestimentaires très recherchés. Pourtant, dans
le costume grec de Madame Vigée-Lebrun, dans la robe traditionnelle
d'Angelika Kauffmann, dans le vêtement léger de Marie-Denise
Villers, dans la table de toilette de l'étonnant autoportrait de
Zinaïda Evguenievna Serebriakova (1884-1967), il y a bien plus que
le simple souci de réalisme et l'envie de suivre, ou de créer, des
modes. Le vêtement, l'accessoire, l'attitude et la façon dont
l'artiste accueille le regard du public sont également, au-delà de
la maîtrise technique, des moyens d'affirmation de soi, des moyens
de révéler son caractère unique.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><br />
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: large;">Inma Abbet</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
[1] A la recherche
d'Anastaise</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/goog_1045734976"><br />
</a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://crm.revues.org/11032">https://crm.revues.org/11032</a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
[2] Les autoportraits de
Sofonisba Anguissola, femme peintre de la Renaissance</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://italies.revues.org/2600">https://italies.revues.org/2600</a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
[3] Le nouveau visage de
l'amour maternel</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://www.histoire-image.org/etudes/nouveau-visage-amour-maternel">https://www.histoire-image.org/etudes/nouveau-visage-amour-maternel</a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
D'autres lectures sur le
sujet des femmes peintres</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.femmespeintres.net/">http://www.femmespeintres.net/</a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
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<a href="https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2002-3-page-140.htm">https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2002-3-page-140.htm</a></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEB7gMrwi4N0R99KLlx_3ZUI71jXRS-ZBw8_kgdCjpAxk-uNY9Lpz2573BTcNsRf2-c6SnZVTC1GqcTLew5cgxkDJ-lhQPaODVrTmA8cRfHefdnW0xw0NMHWxkpT8iAtBlZdpldYXiKAu-/s1600/1200px-Self-portrait_at_the_Easel_Painting_a_Devotional_Panel_by_Sofonisba_Anguissola.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1388" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEB7gMrwi4N0R99KLlx_3ZUI71jXRS-ZBw8_kgdCjpAxk-uNY9Lpz2573BTcNsRf2-c6SnZVTC1GqcTLew5cgxkDJ-lhQPaODVrTmA8cRfHefdnW0xw0NMHWxkpT8iAtBlZdpldYXiKAu-/s400/1200px-Self-portrait_at_the_Easel_Painting_a_Devotional_Panel_by_Sofonisba_Anguissola.jpg" width="345" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Sofonisba Anguissola, Autoportrait (1554)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7XtBStcQ5Yx7Eg5VYp6wr3AGf0yVtbQEhHIvzkwI2xhBJ6FCfL2SRx4zSs9MM4K_nPHWQNhx3BkcI3lcpsyzB9jmrnwUCkKlwzU7W0MGh9-y9NuLNNJUMqDvgllFybx-gZYzgm8cayKN3/s1600/800px-Self-portrait_as_the_Allegory_of_Painting_by_Artemisia_Gentileschi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1065" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7XtBStcQ5Yx7Eg5VYp6wr3AGf0yVtbQEhHIvzkwI2xhBJ6FCfL2SRx4zSs9MM4K_nPHWQNhx3BkcI3lcpsyzB9jmrnwUCkKlwzU7W0MGh9-y9NuLNNJUMqDvgllFybx-gZYzgm8cayKN3/s400/800px-Self-portrait_as_the_Allegory_of_Painting_by_Artemisia_Gentileschi.jpg" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Artemisia Gentileschi, Autoportrait ou Allégorie de la peinture. (1630)</td></tr>
</tbody></table>
<br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3Pu9MXEbcuMNCzoTlc8-OwyHFYsEVUIv215KcDsRGdzRuhqrscXejP83a9vBxu5aBsyyrDffoCprQCLX_htJwXY6cNRQHbloBp8uoyWX1hxoOgTKQLNPr9cP330-H-ITtGJOZhwy6MFYn/s1600/Angelica_Kauffman_-_Self-Portrait_in_the_Traditonal_Costume_of_the_Bregenz_Forest%252C_Seated_at_her_Easel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1105" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3Pu9MXEbcuMNCzoTlc8-OwyHFYsEVUIv215KcDsRGdzRuhqrscXejP83a9vBxu5aBsyyrDffoCprQCLX_htJwXY6cNRQHbloBp8uoyWX1hxoOgTKQLNPr9cP330-H-ITtGJOZhwy6MFYn/s400/Angelica_Kauffman_-_Self-Portrait_in_the_Traditonal_Costume_of_the_Bregenz_Forest%252C_Seated_at_her_Easel.jpg" width="288" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Angelika Kauffmann, Autoportrait en costume de la Forêt de Bregenz, 1757</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw-IoG5_ZrOGNTc79zutiTbl4zCqROeuXTvtaSBIRraVeB00ZrRz1vXcDFys6diSM_6fE5XmQZMhyeHS2zJTtZRt0FnO2OCjiMlDZ9pJc4yjVpzzkNhw4bTZJjS95_JRiCuGHz9gNyUzYD/s1600/marie-antoinette-vigee-f.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1400" data-original-width="1099" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw-IoG5_ZrOGNTc79zutiTbl4zCqROeuXTvtaSBIRraVeB00ZrRz1vXcDFys6diSM_6fE5XmQZMhyeHS2zJTtZRt0FnO2OCjiMlDZ9pJc4yjVpzzkNhw4bTZJjS95_JRiCuGHz9gNyUzYD/s400/marie-antoinette-vigee-f.jpg" width="312" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, reine de France<br />et ses enfants, par Elisabeth Vigée-Lebrun</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ9V93yL5aybO3twd_WtnrJwg-zsZDGfJsrqQgs9fyZAewRFK5CJJBLlLgc31D7NcRb3HyjrYehttCZBxCfIRFAIzd5LUfXFMd21RHI5tBYCRTWkTGv07zbP0BZGgE0rnCCxdF1hGnDs5u/s1600/Self-portrait_at_age_sixteen_by_Elisabeth_Vig%25C3%25A9e_Le_Brun._pastel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="510" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ9V93yL5aybO3twd_WtnrJwg-zsZDGfJsrqQgs9fyZAewRFK5CJJBLlLgc31D7NcRb3HyjrYehttCZBxCfIRFAIzd5LUfXFMd21RHI5tBYCRTWkTGv07zbP0BZGgE0rnCCxdF1hGnDs5u/s400/Self-portrait_at_age_sixteen_by_Elisabeth_Vig%25C3%25A9e_Le_Brun._pastel.jpg" width="318" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Élisabeth Vigée-lebrun, Autoportrait à l'âge de seize ans</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiof3cQySdPWS4ZZ7ZQlhfZbOq1yO9xk-h1txNBSot6bcPN2JfAWXZ19OrANqOn4tkAaMpXyJtJJf3bWuTcZ-CccOMqKL7gm2-FXTS6kazJpeSkIKOPkuKG8hjksBvDD5ExcRIMjP3WK7ks/s1600/Self-portrait_with_Her_Daughter_by_Elisabeth-Louise_Vig%25C3%25A9e_Le_Brun.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiof3cQySdPWS4ZZ7ZQlhfZbOq1yO9xk-h1txNBSot6bcPN2JfAWXZ19OrANqOn4tkAaMpXyJtJJf3bWuTcZ-CccOMqKL7gm2-FXTS6kazJpeSkIKOPkuKG8hjksBvDD5ExcRIMjP3WK7ks/s1600/Self-portrait_with_Her_Daughter_by_Elisabeth-Louise_Vig%25C3%25A9e_Le_Brun.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Elisabeth Vigée-Lebrun, Autoportrait avec sa fille, 1789<br /><br /></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7OMOJ39v-rbV6LHSrtGpxrWcDckzpSre7TAbFfPI0ayMHOXcJBxSu-210sjeGBJpF77Au_H4uyeCIYBpHccejenCGOaCplUJ1JCNfaOsp0E3vuYmWNEY6e_ROfCWNN1vmp-D0yVKb86gb/s1600/Villers_Young_Woman_Drawing.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1495" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7OMOJ39v-rbV6LHSrtGpxrWcDckzpSre7TAbFfPI0ayMHOXcJBxSu-210sjeGBJpF77Au_H4uyeCIYBpHccejenCGOaCplUJ1JCNfaOsp0E3vuYmWNEY6e_ROfCWNN1vmp-D0yVKb86gb/s320/Villers_Young_Woman_Drawing.jpg" width="256" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Maie-Denise Villers, Autoportrait, vers 1800</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf6jXYgs-iDtT3cMQGvaPn-TR2f760cGQev3A2S9CMTx_PWDbBETHK55lXH7IdOpYSiMQOS_XOC53YvUyPl1EUA0VBwuAo_49qyraR8nzdyMRAZJaFgQBL2-35AU9ByCs3nV8sfu8Tl4AS/s1600/800px-Serebryakova_SefPortrait.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="906" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf6jXYgs-iDtT3cMQGvaPn-TR2f760cGQev3A2S9CMTx_PWDbBETHK55lXH7IdOpYSiMQOS_XOC53YvUyPl1EUA0VBwuAo_49qyraR8nzdyMRAZJaFgQBL2-35AU9ByCs3nV8sfu8Tl4AS/s400/800px-Serebryakova_SefPortrait.jpg" width="352" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Zinaïda Evguenievna Serebriakova, Autoportrait, 1909</td></tr>
</tbody></table>
<br />Images : Commons Wikimédia (domaine public)<div>
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<br /></div>
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